samedi 26 février 2011
Cake à l'orange et sauce aux bleuets (myrtilles)
Ce cake, vraiment délicieux, est idéal pour sa polyvalence. Il est bon avec toutes les sauces à base de fruits. Voilà une belle façon de faire plaisir aux enfants durant la semaine de relâche et aussi à leurs mamans qui adorent quand leurs petits mangent des desserts sains et nourrissants.
La recette d’aujourd’hui est une interprétation du pound cake réalisée par une Canadienne anglaise, Jane Rodmell, tirée de Best Summer Weekends Cookbook, un livre inspirant qui reflète assez bien la cuisine familiale contemporaine de ce côté-ci de l’Atlantique.
Cake à l'orange et sauce aux bleuets (myrtilles)
2 tasses (300 g) de farine tout usage non blanchie biologique
2 c. à thé de poudre à pâte
1/4 c. à thé de sel
1/2 tasse (110 g) de beurre doux (le beurre salé ou demi-sel feraient aussi l'affaire) à la température ambiante
1 tasse (185 g) de sucre (j'ai mis 3/4 de tasse (140 g))
3 oeufs
1 c. à thé de vanille
2 c. à thé de zeste d'orange
1 tasse (250 g) de crème sure
Dans un saladier, combiner la farine, la poudre à pâte et le sel. Bien mélanger avec une fourchette. Réserver.
Dans un autre grand bol, mélanger, au batteur électrique, le beurre et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit léger. Ajouter les oeufs, un à la fois, et mélanger entre chaque addition.
Incorporer la vanille et le zeste d'orange. Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients humides en alternant avec la crème sure. Battre entre chaque addition. Le mélange sera assez épais.
Déposer la préparation dans un moule à pain de 9 x 5 x 3 pouces ( 24 x 13 x 7cm), qui aura été préalablement graissé et enfariné.
Cuire à 350 degrés F (180 degrés C) pendant 1 heure. Surveiller la cuisson les 15 dernières minutes. Le cake est prêt lorsqu'une brochette de bois insérée en son milieu en ressort propre. Démouler le cake lorsqu'il est tiède et l'accompagner de la sauce aux bleuets.
Sauce aux bleuets (myrtilles)
340 g de bleuets congelés (ou frais, si c'est la saison)
1/3 tasse (70 g) de sucre
50 ml de jus de citron (ou moins; ajuster au goût)
1 c. à soupe d'eau
1 c. à soupe de fécule de maïs (maïzena)
2 c. à soupe de beurre
Mettre les bleuets, le sucre et le jus de citron dans une petite casserole. Cuire à feu moyen-vif, en remuant souvent, jusqu'à ce que les bleuets ramollissent et dégagent du jus. Cela prend plusieurs minutes si les bleuets sont congelés.
Verser l'eau dans un petit bol et y dissoudre la fécule de maïs. Verser dans la casserole et remuer jusqu'à ce que la sauce ait épaissi. Cuire de 2 à 3 minutes. En dehors du rond, ajouter le beurre et remuer jusqu'à ce qu'il soit fondu.
Cette sauce peut se préparer avec d'autres petits fruits (fraises, framboises, etc.). Servir immédiatement ou réfrigérer, couvert, jusqu'à 3 jours. Elle peut également se congeler.
Cette recette est extraite du site de la revue Châtelaine.
mardi 22 février 2011
Soupe aux légumes, aux pois chiches et au bulghur
Juste quelques degrés au-dessus de zéro, comme ce fabuleux 8, qu’il a fait vendredi, une fenêtre ouverte sur l’extérieur et le son que la neige fait en fondant, voici que la machine à rêver s’emballe : c’est le printemps, bientôt on va pouvoir aller dehors, sans être crispés, même si on est habillés chaudement, le gazon va verdir, il va y avoir des feuilles dans les arbres, des fleurs dans certains, on va manger des asperges du Québec, du mesclun, on va travailler dans le jardin et quand l’été arrivera on mangera dehors tous les beaux soirs. STOP!, on est que le 22 février, et oh! malheur! le froid est revenu. Le mercure affiche ce matin autour de -15 degrés et l’hiver n’en finit plus de durer!
J’ai le goût d’une soupe bien nourrissante qui me réchauffera aussi le cœur, que je mangerai en profitant du beau soleil qui, aujourd’hui en se reflétant sur la neige, illumine toute la maison!
Le bulghur est un grain de blé dont on a enlevé le son. Il est ensuite cuit à la vapeur, séché et moulu en différentes grosseurs. Son léger goût de noisette parfume la soupe agréablement.
Le chou-rave est une variété de chou dont le goût rappelle celui du navet. Il est nécessaire de le peler au couteau pour enlever complètement la pelure (et même un peu plus) comme on le ferait lorsqu'on pèle un rutabaga.
Soupe aux légumes, aux pois chiches et au bulghur
8 portions
2 litres de bouillon de dinde (dans mon cas) ou de poulet. Ma recette de bouillon maison : eau + morceaux de poulet ou de dinde sur os + un morceau de gingembre frais pelé d’au moins 1 pouce (2,5 cm) de longueur
2 c. à soupe d'huile d'olive
3 carottes en petits cubes
1 grosse branche de céleri en petits cubes
2 oignons hachés
1 courgette, non pelée, épépinée et coupée en cubes
1 tasse (120 g) de chou-rave en cubes un peu plus gros2 gousses d'ail hachées
1 boîte (796 ml) de tomates en dés
2 grosses branches de persil entières qu'on retirera à la fin de la cuisson
un soupçon de clou de girofle moulu
1/2 tasse (60 g) de bulghur (burgol numéro1 fin)
1 boîte (540 ml) de pois chiches, égouttés et rincés
sel et poivre du moulin
Dans un gros chaudron, chauffer l'huile d'olive et faire revenir les carottes et le céleri 5 minutes. Brasser. Ajouter les oignons et cuire encore 5 minutes. Incorporer la courgette et le céleri-rave. Cuire aussi 5 minutes, à feu assez vif. Ajouter l'ail et cuire en brassant 1 minute.
Incorporer les tomates et le bouillon de volaille. Saler. Ajouter les branches de persil et un soupçon (ce qui est très, très peu) de clou de girofle moulu. Le clou relèvera subtilement le goût.
Cuire la soupe une quarantaine de minutes, à couvert, mais en laissant une toute petite ouverture. Lorsque tous les légumes sont tendres, la cuisson est terminée. Retirer et jeter les branches de persil.
Pendant que la soupe cuit, dans une autre casserole, cuire le bulghur, 6 minutes, à grande eau, comme on le fait pour cuire les pâtes. Égoutter le bulghur dans un chinois et le passer sous l'eau froide. Avec la main, presser sur les grains pour extirper l'eau. Réserver.
Lorsque la soupe est cuite, ajouter le bulghur cuit et les pois chiches. Rectifier l'assaisonnement. Cuire de 3 à 5 minutes supplémentaires et servir.
samedi 19 février 2011
Anne-Sophie Pic à Montréal
Crédit : Hachette.
Ce matin, Anne-Sophie Pic livrait une interview à Joël Le Bigot et à Philippe Mollé, dans le cadre de l’émission Samedi et rien d’autre diffusée à la radio de Radio-Canada. Seule femme chef, en France, 3 étoiles au guide Michelin, Anne-Sophie Pic a accepté d’être la présidente d’honneur du festival Montréal en lumière, volet gastronomique et viticole. Pour sa 12e mouture, le Festival a eu l’idée de créer une édition spéciale Femmes à l’honneur.
Pour écouter l’interview, cliquer ici.
Pour connaître le calendrier du festival Montréal en lumière, il faut aller ici.
Pour aller se balader du côté de Valence chez Pic, c’est ici.
Pour déguster la cuisine d’Anne-Sophie Pic à Montréal, c’est au restaurant Toqué! qu’on retrouve ici.
Pour lire un article publié par Marie-Claude Lortie de La Presse, intitulé "Anne-Sophie, Reine, Barbara et les autres", cliquer ici.
Pour une critique par Marie-Claude Lortie du dîner réalisé par Anne-Sophie Pic et qui a été servi chez Toqué! le 18 février, cliquer ici; et pour déguster le festin des yeux, c'est par ici.
vendredi 18 février 2011
Balade gourmande dans Toulouse
La Garonne est intimement liée à la vie des Toulousains, si bien qu'il l'appelle Garonne en omettant l'article défini. Ce fleuve leur a apporté la richesse, du temps du pastel, le malheur avec les inondations et la protection contre les épidémies alors que les ponts étaient inexistants permettant ainsi au fleuve de faire écran entre la ville et les hôpitaux. Le pont Neuf, ici représenté, fut inauguré par le roi Louis XIV en personne, le 19 octobre 1659. Pour en connaître plus long sur ce pont chargé d'histoire, cliquer ici. Et savez-vous comment on appelle les trous qu'on retrouve sous le pont entre les arches? Ce sont des dégueuloirs!
Bien que j’adore Paris, et que je la fréquente depuis bientôt 35 ans, avec irrégularité soit, c’est toujours avec une joie évidente que je la quitte pour aller découvrir d’autres régions de France. Cette fois-ci, c’est Toulouse qui nous a attirés, mon mari et moi.
Nous voilà donc dans le TGV Paris-Toulouse à admirer les paysages qui défilent devant nous à une vitesse folle. Les champs de vigne à travers lesquels serpente le train et qui relient de petits villages qui n’attendent que l’été pour exiber leur véritable beauté, nous rappellent, entre quelques roupillons, qu’on est en France. Vite, on retombe dans nos douces rêveries emportés par ce train qui nous amène dans le Sud-Ouest de la France, un rêve à portée de main duquel on se rapproche de minute en minute. Et s’il faisait chaud dans la ville rose. Un 10 degrés nous satisfairait, un 15 nous comblerait… La végétation est de plus en plus verte, on approche…Ca y est, on est arrivés, et …il fait 3 degrés!
Mais cela ne fait rien, ce n’est pas le mercure qui va ralentir notre élan! Vite les gants, on replace le foulard et hop la valise, déjà remplie de trop de livres, contre laquelle je pesterai intérieurement durant tout le trajet de marche de dix minutes entre la gare et l’hôtel où nous serons accueillis avec une telle chaleur que cela nous réchauffe instantanément le cœur. Et c’est bien ce que l’on retiendra de cette jolie ville où la douceur de vivre est manifeste, c’est la chaleur des gens, leur gentillesse. Je n’ai qu’à me souvenir de cette dame qui, derrière son comptoir au musée Saint-Raymond, nous déclare l’amour qu’elle a pour notre chanteur Robert Charlebois, qu’elle suit depuis ses débuts et qu’elle rêve de voir en spectacle, tout ça révélé dans une verve peu commune avec ce charmant accent du Sud. Ou encore de Marina avec qui je discute courges devant son étal au marché bio installé, cette journée-là, devant le Capitole et qui prendra la peine de m’envoyer un chaleureux courriel pour me dire qu’elle a visité mon blog et qu’elle nous souhaite une bonne continuation de voyage. Merci Marina, cela m’a touchée!
On ne peut parler de Toulouse sans parler du fameux cassoulet, ce plat mijoté qui comprend des haricots blancs, du lard, de la couenne, de la saucisse de Toulouse, un saucisson à l'ail cru, de l'agneau, du confit de canard, des oignons, des carottes, de l'ail, un bouquet garni, des clous de girofle et de la chapelure. Ouf! En tout et partout, le cassoulet requiert presque 6 heures de cuisson et exige tout autant de temps pour sa digestion. Épouxcurien et moi avons choisi de le manger, au restaurant La Braisière, le midi, histoire de le marcher dans Toulouse et non dans notre chambre d'hôtel toute la nuit.
Au centre de Toulouse, dans la vieille ville, on retrouve de jolies places à travers lesquelles il est agréable de circuler.
Sur l'une d'elle, les chevaux attendent patiemment leur cavalier.
Les arbres à feuillage persistant ainsi que les massifs d'arbustes recouverts de feuilles nous rappellent qu'on est dans le Sud, malgré la froidure ambiante.
De jolies rues sont disposées en étoile autour des places. Pour une Québécoise comme moi, plutôt habituée aux rues organisées en quadrilatères, circuler sans me perdre constitue un véritable défi. Mais cela ne fait-il pas partie du charme des vieilles villes françaises?
La brique, choisie comme parement des édifices, omniprésente dans la vieille ville, teinte Toulouse d'une belle couleur rosée. C'est ce matériau qui a inspiré les citadins à appeler leur ville la "ville rose".
Au tournant d'une rue, un bistrot à vin et petite faim (trop charmant!) est désert à l'extérieur, avec ce froid de canard. L'enseigne de ce bistrot me rappelle deux enseignes parisiennes qui m'avaient amusée : une crêperie s'appelant Le Petit Grumeau et un restaurant à vins qui annonçait ses couleurs avec détermination : L'Hydrophobe.
La magnifique devanture de la pâtisserie Au Poussin bleu attire le passant comme le ferait un aimant. On pousse la porte et on ne peut qu'admirer la diversité des produits offerts.
Dans mes voyages, j'aime aussi flâner dans les beaux supermarchés. Dans celui-ci, au sous-sol des Galeries Lafayette de Toulouse (corrigez-moi, s'il y a lieu, est-ce bien là?), je découvre, en vrai, des produits dont j'ai souvent entendu parler dans les recettes françaises. Comme ce...
... foie gras de canard offert dans les étals, au même titre que d'autres pièces de viande. Il faut dire que c'est une spécialité du Sud-Ouest.
Ou encore la chair à saucisse qui se vend en vrac, tout comme la chair à farce qu'on utilise pour les légumes farcis, si populaires dans le Sud de la France. Ce jour-là, pas de saucisse de Toulouse à Toulouse, dans ce présentoir. Désolée, la vendeuse m'explique que leur toulouse est de la grosseur de la saucisse de gauche et qu'elle ressemble, par sa coloration à celle de droite. Ce sera donc pour une autre fois.
Mardi et samedi, c'est marché bio sur la Place du Capitole, et cela depuis 30 ans! Voici une des caractéritiques des marchés français en plein air : ils sont temporaires et réguliers. Quand c'est fini, hop on remballe tout, un petit coup d'eau donné par la ville pour effacer toutes traces et place à ce même marché ou à un autre dans les jours qui suivent!
C'est là que j'ai fait connaissance de la gentille Marina en jasant "courges". La courge est un de mes sujets de prédilection quand je vais dans un marché. Bien sûr, je suis séduite par tous les autres légumes, mais j'avoue que devant un étal de ces beaux gros légumes, je suis toujours en mode "je veux en connaître plus long"!
Avez-vous remarqué la petite tête de la volaille offerte à la vue des clients?
On peut retrouver la même "petite tête" au supermarché! Ce n'est pas dans l'Amérique aseptisée, qui est la mienne, qu'on voit de telles présentations. Dans mon pays, tout y est décortiqué, fileté. En France, comme dans plusieurs pays dans le monde, se rappeler qu'un poulet a une tête et qu'un poisson, comme une crevette, ont une paire d'yeux fait partie des moeurs.
J'avais comme plan de visiter le marché Victor-Hugo, un marché intérieur qui m'aurait enchantée, j'en suis convaincue. Malheureusement, j'ai dû faire le choix entre musées ou marché, et je ne l'ai pas regretté, car mon mari et moi avons eu la chance, entre autres, de visiter le musée Saint-Raymond, musée des Antiques. En poussant ses portes, on découvre la cité romaine de Tolosa, les sculptures de la villa de Chiragan et les vestiges d’une nécropole de la fin de l’Antiquité.
Les sculptures romaines de la villa de Chiragan sont dans un état de conservation remarquable. Épouxcurien et moi avons adoré circuler parmi ces bustes sculptés dans le marbre. Presque tous avaient en commun d'avoir le nez cassé, sauf ...
...Marc Aurèle qui a vécu de 121 à 180, empereur de 161 jusqu'à sa mort. La longue barbe caractérise ici l'emprereur-philosophe, auteur des célèbres Pensées. Ce buste a été retrouvé, à une soixantaine de kilomètres de Toulouse, lors des fouilles effectuées à Chiragan entre 1826 et 1828.
Cette jeune femme, aux traits réguliers, arbore une très jolie coiffure, reproduite avec dextérité par le sculpteur. Pour en connaître plus long sur le musée Saint-Raymond, c'est par ici.
En français, le mot "pastel" renvoie aussi à un pigment de couleur bleu obtenu à partir d'une plante, nommée pastel, dont voici la définition : "Plante dicotylédone, herbacée, crucifère, des régions tempérées, dont la tige et les feuilles fournissent une matière colorante bleue, cultivée autrefois comme plante tinctoriale ou fourragère". Cette plante à fleurs jaunes (c'est quand même paradoxal!) fait la richesse de Toulouse aux XVe et XVIe siècles. Mais quand l'indigo, qui a des propriétés semblables, apparaît sur le marché, en provenance de l'Inde à moindre coût, le déclin du pastel s'amorce.
Un jour, en 1996, Denise et Henri Lambert décident de faire revivre ce pigment en reprenant sa production dans une vieille tannerie qu'ils achètent à Lectoure. La Fleurée de Pastel, une de leurs boutiques qui a pignon sur rue à Toulouse, offre une panoplie de produits teints à partir du fameux pigment. Cet endroit, où l'on n'y vend que de jolies choses, a même une vendeuse, charmante d'ailleurs, dont les yeux sont bleus ... pastel. Pour qui veut satisfaire sa curiosité sur le pastel, c'est par ici et par là. Aussi pour visionner un petit film très bien fait qui explique le processus de fabrication du pigment, il suffit de cliquer ici.
Au revoir Toulouse! La prochaine fois, on aimerait bien se promener sur les bords de Garonne et t'admirer quand tu es parée de tous tes atours d'été. Et puis ce serait tellement agréable d'avoir la chance de te voir dans tes fringues roses, au soleil couchant!
Bien que j’adore Paris, et que je la fréquente depuis bientôt 35 ans, avec irrégularité soit, c’est toujours avec une joie évidente que je la quitte pour aller découvrir d’autres régions de France. Cette fois-ci, c’est Toulouse qui nous a attirés, mon mari et moi.
Nous voilà donc dans le TGV Paris-Toulouse à admirer les paysages qui défilent devant nous à une vitesse folle. Les champs de vigne à travers lesquels serpente le train et qui relient de petits villages qui n’attendent que l’été pour exiber leur véritable beauté, nous rappellent, entre quelques roupillons, qu’on est en France. Vite, on retombe dans nos douces rêveries emportés par ce train qui nous amène dans le Sud-Ouest de la France, un rêve à portée de main duquel on se rapproche de minute en minute. Et s’il faisait chaud dans la ville rose. Un 10 degrés nous satisfairait, un 15 nous comblerait… La végétation est de plus en plus verte, on approche…Ca y est, on est arrivés, et …il fait 3 degrés!
Mais cela ne fait rien, ce n’est pas le mercure qui va ralentir notre élan! Vite les gants, on replace le foulard et hop la valise, déjà remplie de trop de livres, contre laquelle je pesterai intérieurement durant tout le trajet de marche de dix minutes entre la gare et l’hôtel où nous serons accueillis avec une telle chaleur que cela nous réchauffe instantanément le cœur. Et c’est bien ce que l’on retiendra de cette jolie ville où la douceur de vivre est manifeste, c’est la chaleur des gens, leur gentillesse. Je n’ai qu’à me souvenir de cette dame qui, derrière son comptoir au musée Saint-Raymond, nous déclare l’amour qu’elle a pour notre chanteur Robert Charlebois, qu’elle suit depuis ses débuts et qu’elle rêve de voir en spectacle, tout ça révélé dans une verve peu commune avec ce charmant accent du Sud. Ou encore de Marina avec qui je discute courges devant son étal au marché bio installé, cette journée-là, devant le Capitole et qui prendra la peine de m’envoyer un chaleureux courriel pour me dire qu’elle a visité mon blog et qu’elle nous souhaite une bonne continuation de voyage. Merci Marina, cela m’a touchée!
On ne peut parler de Toulouse sans parler du fameux cassoulet, ce plat mijoté qui comprend des haricots blancs, du lard, de la couenne, de la saucisse de Toulouse, un saucisson à l'ail cru, de l'agneau, du confit de canard, des oignons, des carottes, de l'ail, un bouquet garni, des clous de girofle et de la chapelure. Ouf! En tout et partout, le cassoulet requiert presque 6 heures de cuisson et exige tout autant de temps pour sa digestion. Épouxcurien et moi avons choisi de le manger, au restaurant La Braisière, le midi, histoire de le marcher dans Toulouse et non dans notre chambre d'hôtel toute la nuit.
Au centre de Toulouse, dans la vieille ville, on retrouve de jolies places à travers lesquelles il est agréable de circuler.
Sur l'une d'elle, les chevaux attendent patiemment leur cavalier.
Les arbres à feuillage persistant ainsi que les massifs d'arbustes recouverts de feuilles nous rappellent qu'on est dans le Sud, malgré la froidure ambiante.
De jolies rues sont disposées en étoile autour des places. Pour une Québécoise comme moi, plutôt habituée aux rues organisées en quadrilatères, circuler sans me perdre constitue un véritable défi. Mais cela ne fait-il pas partie du charme des vieilles villes françaises?
La brique, choisie comme parement des édifices, omniprésente dans la vieille ville, teinte Toulouse d'une belle couleur rosée. C'est ce matériau qui a inspiré les citadins à appeler leur ville la "ville rose".
Une adorable maison, tout étroite et en hauteur, séduit au premier coup d'oeil.
Au tournant d'une rue, un bistrot à vin et petite faim (trop charmant!) est désert à l'extérieur, avec ce froid de canard. L'enseigne de ce bistrot me rappelle deux enseignes parisiennes qui m'avaient amusée : une crêperie s'appelant Le Petit Grumeau et un restaurant à vins qui annonçait ses couleurs avec détermination : L'Hydrophobe.
La magnifique devanture de la pâtisserie Au Poussin bleu attire le passant comme le ferait un aimant. On pousse la porte et on ne peut qu'admirer la diversité des produits offerts.
Dans mes voyages, j'aime aussi flâner dans les beaux supermarchés. Dans celui-ci, au sous-sol des Galeries Lafayette de Toulouse (corrigez-moi, s'il y a lieu, est-ce bien là?), je découvre, en vrai, des produits dont j'ai souvent entendu parler dans les recettes françaises. Comme ce...
... foie gras de canard offert dans les étals, au même titre que d'autres pièces de viande. Il faut dire que c'est une spécialité du Sud-Ouest.
Ou encore la chair à saucisse qui se vend en vrac, tout comme la chair à farce qu'on utilise pour les légumes farcis, si populaires dans le Sud de la France. Ce jour-là, pas de saucisse de Toulouse à Toulouse, dans ce présentoir. Désolée, la vendeuse m'explique que leur toulouse est de la grosseur de la saucisse de gauche et qu'elle ressemble, par sa coloration à celle de droite. Ce sera donc pour une autre fois.
Mardi et samedi, c'est marché bio sur la Place du Capitole, et cela depuis 30 ans! Voici une des caractéritiques des marchés français en plein air : ils sont temporaires et réguliers. Quand c'est fini, hop on remballe tout, un petit coup d'eau donné par la ville pour effacer toutes traces et place à ce même marché ou à un autre dans les jours qui suivent!
C'est là que j'ai fait connaissance de la gentille Marina en jasant "courges". La courge est un de mes sujets de prédilection quand je vais dans un marché. Bien sûr, je suis séduite par tous les autres légumes, mais j'avoue que devant un étal de ces beaux gros légumes, je suis toujours en mode "je veux en connaître plus long"!
Avez-vous remarqué la petite tête de la volaille offerte à la vue des clients?
On peut retrouver la même "petite tête" au supermarché! Ce n'est pas dans l'Amérique aseptisée, qui est la mienne, qu'on voit de telles présentations. Dans mon pays, tout y est décortiqué, fileté. En France, comme dans plusieurs pays dans le monde, se rappeler qu'un poulet a une tête et qu'un poisson, comme une crevette, ont une paire d'yeux fait partie des moeurs.
J'avais comme plan de visiter le marché Victor-Hugo, un marché intérieur qui m'aurait enchantée, j'en suis convaincue. Malheureusement, j'ai dû faire le choix entre musées ou marché, et je ne l'ai pas regretté, car mon mari et moi avons eu la chance, entre autres, de visiter le musée Saint-Raymond, musée des Antiques. En poussant ses portes, on découvre la cité romaine de Tolosa, les sculptures de la villa de Chiragan et les vestiges d’une nécropole de la fin de l’Antiquité.
Les sculptures romaines de la villa de Chiragan sont dans un état de conservation remarquable. Épouxcurien et moi avons adoré circuler parmi ces bustes sculptés dans le marbre. Presque tous avaient en commun d'avoir le nez cassé, sauf ...
...Marc Aurèle qui a vécu de 121 à 180, empereur de 161 jusqu'à sa mort. La longue barbe caractérise ici l'emprereur-philosophe, auteur des célèbres Pensées. Ce buste a été retrouvé, à une soixantaine de kilomètres de Toulouse, lors des fouilles effectuées à Chiragan entre 1826 et 1828.
Cette jeune femme, aux traits réguliers, arbore une très jolie coiffure, reproduite avec dextérité par le sculpteur. Pour en connaître plus long sur le musée Saint-Raymond, c'est par ici.
En français, le mot "pastel" renvoie aussi à un pigment de couleur bleu obtenu à partir d'une plante, nommée pastel, dont voici la définition : "Plante dicotylédone, herbacée, crucifère, des régions tempérées, dont la tige et les feuilles fournissent une matière colorante bleue, cultivée autrefois comme plante tinctoriale ou fourragère". Cette plante à fleurs jaunes (c'est quand même paradoxal!) fait la richesse de Toulouse aux XVe et XVIe siècles. Mais quand l'indigo, qui a des propriétés semblables, apparaît sur le marché, en provenance de l'Inde à moindre coût, le déclin du pastel s'amorce.
Un jour, en 1996, Denise et Henri Lambert décident de faire revivre ce pigment en reprenant sa production dans une vieille tannerie qu'ils achètent à Lectoure. La Fleurée de Pastel, une de leurs boutiques qui a pignon sur rue à Toulouse, offre une panoplie de produits teints à partir du fameux pigment. Cet endroit, où l'on n'y vend que de jolies choses, a même une vendeuse, charmante d'ailleurs, dont les yeux sont bleus ... pastel. Pour qui veut satisfaire sa curiosité sur le pastel, c'est par ici et par là. Aussi pour visionner un petit film très bien fait qui explique le processus de fabrication du pigment, il suffit de cliquer ici.
dimanche 13 février 2011
Promenade gourmande dans Paris
J’arrive à peine de France et je suis encore sous le charme de ce voyage de deux semaines durant lequel j’ai accompagné mon mari qui a dû s’y rendre pour des raisons professionnelles.
Pendant qu’il travaillait, le pauvre, j’ai eu la chance de me balader dans Paris et dans Poitiers. Et entre les deux, un séjour à Toulouse, où on a pu finalement en profiter ensemble pleinement, puisque le travail faisait relâche.
Mais ce qui fait que je me souviendrai longtemps de ce séjour à Paris, c’est que j’y ai rencontré deux amies blogueuses que je fréquente sur la blogosphère culinaire depuis un an : Isa-Marie qu’on peut suivre sur Grelinette et Cassolettes, ainsi que Patricia de La Table de Pénélope. Vous dire l’émotion que j’ai ressentie en les apercevant à notre lieu de rendez-vous au café-bistrot Père et fils dans le 2e arrondissement!
Les trois gourmandes que nous sommes avions établi, comme plan, de nous rencontrer d’abord dans un café pour papoter à notre guise (au Québec, on dirait placoter ), pour ensuite nous diriger, à quelques pas de là, vers la Librairie Gourmande, sur la rue Montmartre, un paradis sur deux étages pour des foodies comme nous. Arrivées dans ce temple de la littérature gourmande, les conversations entre nous ont repris de plus belle devant les rayons de livres et autour du sofa au deuxième étage où quelques photos ont été prises par les charmants maris de mes deux amies qui les accompagnaient pour l'occasion. Les clients qui pensaient bouquiner tranquillement dans la librairie, ce matin-là, ont dû ressentir une certaine joie quand on a quitté les lieux pour aller manger dans un bistrot chic fraîchement ouvert, non loin de la librairie. Ce joli bistrot, nommé L’Édoniste, semblait encore se chercher tant en cuisine que pour ce qui est du service. Le temps arrangera probablement les choses en ce qui les concerne, mais cela ne nous a pas préoccupés outre mesure puisque nous étions ensemble.
Après le repas, nous voilà repartis dans le Paris gourmand sur la rue Montmartre, juste à côté de la rue Montorgueil, une jolie rue piétonne qui foisonne, entre autres, de restaurants en tout genre. Notre promenade nous a d’abord emmenés à La Bovida, une cuisinerie très moderne où sur les conseils de Patricia et d’Isa-Marie, j’ai acheté un moule pour cuisiner des financiers (ce sont de petits gâteaux individuels de 9 x 5 x 3 cm) et des cercles pour réaliser de belles présentations dans l’assiette. Et puis avant, il y avait eu tous ces livres de recettes achetés à la Librairie Gourmande qui pesaient bien lourds, mais qu’à cela ne tienne, l’occasion était unique, il fallait en profiter. Quelle chance j’avais de pouvoir bénéficier des conseils et suggestions de mes copines, qui sont, toutes les deux, d’excellentes cuisinières, extrêmement créatives et très inspirantes pour moi!
Notre périple s’est terminé chez Mora, un lieu culte des accessoires de cuisine à Paris. On devait aussi se rendre chez Dehillerin, mais le temps nous a manqué. Il fallait maintenant se dire au revoir et à bientôt puisqu’on a l’intention de se retrouver au Salon des blogs culinaires, en novembre prochain, à Soissons. Alors, à tout bientôt, mes chères amies, et merci de cette extraordinaire journée passée en votre compagnie! Les livres de recettes que chacune de vous m'avez gentiment offerts vont me permettre, j'en suis sûre, de me perfectionner en cuisine française.
Philippe, le mari de Patricia et Jean-Marc, celui d'Isa-Marie, ont réalisé de très belles photos en souvenir de cette journée. Merci à vous deux!
À Paris
Au 15, boulevard Raspail loge la librairie Gallimard. Les appartements situés au-dessus de la librairie et des magasins adjacents sont typiques des beaux quartiers de Paris et contribuent à l'uniformité de la ville grâce aux matériaux employés et aux balconnets de fer forgé.
Il fallait en profiter :
Pendant qu’il travaillait, le pauvre, j’ai eu la chance de me balader dans Paris et dans Poitiers. Et entre les deux, un séjour à Toulouse, où on a pu finalement en profiter ensemble pleinement, puisque le travail faisait relâche.
Mais ce qui fait que je me souviendrai longtemps de ce séjour à Paris, c’est que j’y ai rencontré deux amies blogueuses que je fréquente sur la blogosphère culinaire depuis un an : Isa-Marie qu’on peut suivre sur Grelinette et Cassolettes, ainsi que Patricia de La Table de Pénélope. Vous dire l’émotion que j’ai ressentie en les apercevant à notre lieu de rendez-vous au café-bistrot Père et fils dans le 2e arrondissement!
Les trois gourmandes que nous sommes avions établi, comme plan, de nous rencontrer d’abord dans un café pour papoter à notre guise (au Québec, on dirait placoter ), pour ensuite nous diriger, à quelques pas de là, vers la Librairie Gourmande, sur la rue Montmartre, un paradis sur deux étages pour des foodies comme nous. Arrivées dans ce temple de la littérature gourmande, les conversations entre nous ont repris de plus belle devant les rayons de livres et autour du sofa au deuxième étage où quelques photos ont été prises par les charmants maris de mes deux amies qui les accompagnaient pour l'occasion. Les clients qui pensaient bouquiner tranquillement dans la librairie, ce matin-là, ont dû ressentir une certaine joie quand on a quitté les lieux pour aller manger dans un bistrot chic fraîchement ouvert, non loin de la librairie. Ce joli bistrot, nommé L’Édoniste, semblait encore se chercher tant en cuisine que pour ce qui est du service. Le temps arrangera probablement les choses en ce qui les concerne, mais cela ne nous a pas préoccupés outre mesure puisque nous étions ensemble.
Après le repas, nous voilà repartis dans le Paris gourmand sur la rue Montmartre, juste à côté de la rue Montorgueil, une jolie rue piétonne qui foisonne, entre autres, de restaurants en tout genre. Notre promenade nous a d’abord emmenés à La Bovida, une cuisinerie très moderne où sur les conseils de Patricia et d’Isa-Marie, j’ai acheté un moule pour cuisiner des financiers (ce sont de petits gâteaux individuels de 9 x 5 x 3 cm) et des cercles pour réaliser de belles présentations dans l’assiette. Et puis avant, il y avait eu tous ces livres de recettes achetés à la Librairie Gourmande qui pesaient bien lourds, mais qu’à cela ne tienne, l’occasion était unique, il fallait en profiter. Quelle chance j’avais de pouvoir bénéficier des conseils et suggestions de mes copines, qui sont, toutes les deux, d’excellentes cuisinières, extrêmement créatives et très inspirantes pour moi!
Notre périple s’est terminé chez Mora, un lieu culte des accessoires de cuisine à Paris. On devait aussi se rendre chez Dehillerin, mais le temps nous a manqué. Il fallait maintenant se dire au revoir et à bientôt puisqu’on a l’intention de se retrouver au Salon des blogs culinaires, en novembre prochain, à Soissons. Alors, à tout bientôt, mes chères amies, et merci de cette extraordinaire journée passée en votre compagnie! Les livres de recettes que chacune de vous m'avez gentiment offerts vont me permettre, j'en suis sûre, de me perfectionner en cuisine française.
De gauche à droite : Isa-Marie, Lou et Patricia.
À Paris
Au 15, boulevard Raspail loge la librairie Gallimard. Les appartements situés au-dessus de la librairie et des magasins adjacents sont typiques des beaux quartiers de Paris et contribuent à l'uniformité de la ville grâce aux matériaux employés et aux balconnets de fer forgé.
La Rotonde est une des célèbres brasseries parisiennes que l'on retrouve dans le quartier Montparnasse, tout comme La Coupole et Le Dôme. Non loin de là, un café-bistrot, Le Select, où nous avons dégusté, en apéro, un saucisson sec d'Auvergne. C'est mon meilleur saucisson à vie!
Le Bar à huîtres, restaurant situé au coin des boulevards Raspail et Montparnasse, est très accrocheur avec ses plateaux d'huîtres préparés sous les yeux des badauds. Le gros poisson qui s'apprête à engloutir le crabe est un mérou.
Ces huîtres, joliment présentées, attendent preneurs!
Il est fréquent, en se baladant sur la rue, de croiser ces beaux bouquets disposés par les fleuristes devant la façade de leur magasin. Il faut dire que la température extérieure, quelques degrés au dessus de zéro , est idéale pour leur conservation.
La campagne publicitaire qui accroche le regard présentement dans la Ville Lumière, c'est celle-là. J'ai aussi vu la version féminine. La marque du produit annoncé? Je l'ignore, car je suis restée accrochée aux photos. Efficace comme campagne? Il faudrait demander aux Parisiens...
Pince à sourcils obligatoire pour manipuler la petite dernière!Vous le reconnaissez très certainement! C'est Vincent Van Gogh, devenu célèbre grâce, entre autres, à ses tournesols, mais aussi à ses autoportraits, à travers lesquels on peut suivre la progression de son style. Un de ses derniers, maintes fois agrandi, est affiché à l'extérieur du musée d'Orsay. Pour admirer l'original, vous devez vous rendre au niveau 0 du musée où le tableau de 65 x 54 cm est exposé. Cet autoportrait a été peint en 1889. Pour une visite virtuelle de l'un des plus beaux musées de Paris, cliquer ici.
L'île de la Cité photographiée par Épouxcurien lors d'un de ses précédents voyages à Paris. Une de mes photos préférées qu'il a prise de la Ville Lumière.
À s'en délecter :
- Le carré d'agneau du Bistrot des campagnes;
- L'émincé de chou et de fenouil aux parfums de minestrone qui accompagnait un turbot : mon coup de coeur gastronomique du voyage. J'ai été absolument séduite par la finesse de cette préparation de légumes créée par le chef Jean-Pierre Cassagne de La Closerie des lilas. Je vais d'ailleurs tenter de la reproduire dans les semaines qui viennent et si les résultats sont concluants, je publierai la recette. J'aime bien me lancer ce genre de défi : je n'ai ni la recette, ni la technique employée pour la réaliser, car je n'ai pu parler au chef, mais j'ai quand même ma petite idée sur la façon dont il a pu s'y prendre.
Il fallait en profiter :
- Les croissants. J'ai fait plus qu'en profiter, j'en ai abusé : ils sont tellement bons! Bien sûr, la technique y est pour beaucoup, mais la qualité du beurre utilisé et la quantité employée transforment ces gâteries du matin en véritables délices;
- Le vin : il est bon partout, facilement digestible partout, voilà pourquoi on en prend tout le temps;
- Les nems. En fait, c'est ce qu'on appelle les rouleaux impériaux au Québec. À Paris, on utilise toujours des feuilles de riz pour leur préparation et non, comme on retrouve souvent au Québec, des feuilles au blé. Cela fait toute la différence!
- Les macarons de Pierre Hermé : J'en ai mangé deux. "Deux! seulement deux! Non, mais, ce n'est pas ce que j'appelle en profiter", vous dites-vous! Et vous avez probablement raison, si vous avez le bec sucré, mais si comme moi vous avez le bec salé, vous auriez admiré (ils étaient tellement beaux, ils brillaient!) et apprécié les deux macarons en question, d'autant plus que le premier était à l'églantine, figue et foie gras (là, j'avoue, j'ai craqué littéralement!) et le second aux carottes, à l'orange et à la cannelle. Rassurez-vous, le goût de cannelle était très peu prononcé. Ce macaron s'est aussi révélé être une petite merveille de subtilité! Pour dévorer des yeux les macarons confectionnés chez Pierre Hermé, c'est par ici, à la page 31 du catalogue.