lundi 31 mai 2010

Épaule de veau à la sauge et au citron (en sandwich ou autrement)

Dans ce sandwich, on retrouve des languettes cuites de veau dans l'épaule, des tomates séchées dans l'huile, coupées en morceaux, des radis et des concombres en tranches fines, le tout garni par une feuille de laitue. La moutarde utilisée est un produit de la marque Maille  nommé Dijon crémeuse.

Par période de canicule ou pour un pique-nique, j’aime bien préparer une épaule de veau. Comme cette viande exige une cuisson de trois heures, l’été, je la fais sur le rond afin d’éviter de faire fonctionner le four durant une aussi longue période.

Quand la viande est cuite, je la désosse et j’en fais de petits paquets qui iront au congélateur et qui serviront, à confectionner, les jours où il fait trop chaud pour cuisiner, de délicieux sandwichs, des salades savoureuses ou encore des pâtes (lit de tagliatelles, veau, fond de veau, câpres, zeste de citron et roquette - comme Tiuscha le fait ici - ). Et en prime, en cuisinant cette recette, vous obtiendrez le meilleur des fonds de veau que vous pourrez diviser et congeler.

L’épaule de veau que j’ai achetée était semi-désossée. En surface, telle que l’illustre la photo, une belle grosse pièce d’épaule et en dessous de celle-ci, de beaux morceaux de veau et des os que le boucher avait regroupés.

J’ai sorti ma cocotte Le Creuset pour l’occasion afin d’être sûre d’avoir le meilleur chaudron possible pour rendre honneur à cette belle pièce de viande. Sa cuisson, comme vous allez le constater, demande une certaine technique que je vais tenter de vous expliquer le plus clairement possible. Cette technique, vous pourrez la reproduire quand vous cuirez d’autres pièces de viande qui exigent une cuisson très longue.

Comme la cuisson se fait sur la cuisinière, on peut intervenir plus souvent dans la préparation de la viande : ainsi, on peut l’arroser plus fréquemment, retirer les épices quand on juge qu’elles ont fait leur travail et retourner la pièce de viande à mi-cuisson pour s’assurer d’une cuisson uniforme. En revanche, si la cuisson avait été faite au four, plusieurs de ces actions auraient été omises, et cela sans compromettre le bon goût du plat.

Le résultat obtenu a été sensationnel : la viande en est ressortie très tendre, pas sèche du tout, d'un goût absolument savoureux et durant toute sa cuisson, une odeur délicieuse flottait dans la maison ce qui a fait dire à Épouxcurien, dans un élan poétique : « Ça sent le smoked meat! ». ;-)




Épaule de veau à la sauge et au citron
6 à 8 portions
1 épaule de veau partiellement désossée (la mienne pesait 1,645 kg)
8 feuilles de sauge fraîche, de taille moyenne, dispersées et insérées dans la viande
2 c. à soupe d’huile d’olive
2 à 3 clous de girofle (selon la force de vos clous : j’en ai mis 3, car les miens commencent à avoir de l’âge)
3 filets d’anchois dans l’huile, rincés, essorés et coupés en morceaux
3 échalotes sèches hachées
80 ml de vin blanc
5 tranches fines de citron
1 tasse (250 ml) de bouillon de poulet
10 grains de poivre blanc (ou à défaut, utiliser du poivre noir)
1 feuille de laurier séchée

Durée totale de la cuisson : 3 heures sur la cuisinière

1. Insérer la sauge dans la pièce de viande;

2. Dans un gros chaudron (genre cocotte Le Creuset), faire revenir l’épaule dans l’huile d’olive sur ses deux faces, à feu moyen-élevé, quelques minutes;

3. Retirer la viande de la poêle et réserver. Pour ce faire, utiliser une cuillère à grande surface ou revêtir des mitaines de silicone qui protègent bien les mains;

4. Dans la même cocotte où les sucs de la viande se sont accrochés au fond, déposez les clous de girofle, les anchois et les échalotes sèches. À feu moyen, brasser jusqu’à ce que les anchois soient fondus. Déglacer avec le vin blanc et cuire 1 ou 2 minutes en veillant à ce qu’il reste encore un peu de liquide dans le fond du chaudron (on ne veut pas une réduction à sec);

5. Ajouter le bouillon de poulet, les grains de poivre, la feuille de laurier et brasser;

6. Répartir les tranches de citron sur le veau. Remettre la pièce de viande dans le chaudron et amener le tout à ébullition (en veillant à ce que les tranches de citron demeurent sur le veau). Une fois celle-ci atteinte, réduire le feu à moyen au début, et ensuite à feu moyen-doux et cuire 1h30;

7. Durant cette première moitié de cuisson, arroser à plusieurs reprises la pièce de viande avec le jus contenu dans le fond du chaudron. En profiter pour goûter à la sauce. Retirer les clous quand ils auront suffisamment parfumé la sauce. On ne veut pas que le clou vienne voler la vedette aux autres saveurs. Son but est d’arrondir le goût de la sauce en la parfumant légèrement;

8. Après la première 1 ½ heure de cuisson, enlever et jeter 4 des 5 rondelles de citron pour ensuite retourner la viande dans le chaudron, afin qu’elle cuise également. Déposer la tranche de citron restante dans la sauce et cuire 15 minutes;

9. Retirer la tranche de citron et la jeter. Poursuivre la cuisson encore 1 ¼ heure, en arrosant de temps en temps;

10. Retirer la viande et la déposer dans une grande assiette ou un grand saladier pour la laisser refroidir;

11. Passer le fond de veau au chinois, le laisser tiédir et le réfrigérer, dans le but, le lendemain, de retirer la couche de gras formée à la surface. Une fois cette opération terminée, répartir le fond de veau dans divers petits contenants et les mettre au congélateur;

12. Lorsque la viande est tiède, la désosser et la déposer dans une assiette;

13. Servir immédiatement ou congeler par petits paquets pour usage ultérieur.

samedi 29 mai 2010

Centre de table floral



Une pivoine, de l'eau et un vase sur pied...
Laissez parler votre jardin et votre imagination!



vendredi 28 mai 2010

Smoothie à la mangue et aux fraises


Les cousines sont à la maison. Ces deux cousines, ce sont mes petites-filles : ma petite rouquine et ma petite brunette.
Pour la collation du matin, j'ai pensé leur servir un smoothie que m'a inspiré Edda sur son magnifique blog Déjeuner de soleil .

Les petites avaient bien hâte que la session de photos des verres de smoothie se termine pour qu'elles puissent enfin y goûter. Elles ont bu chacune le leur, dans de petits verres à shooter retenus pour l'occasion. Ma petite rouquine, la plus jeune, avait peine à s'envoyer la tête complètement à l'arrière pour boire le sien : c'est quand même toute une technique... Elle a donc terminé son smoothie à la paille!

Après avoir fini chacune leur premier verre, elles ont dit en choeur : "Encore, grand-maman!"

Elles sont arrivées au marché Jean-Talon! La saison des fraises débute tôt, cette année,
à cause de la chaleur hâtive.


     Les fraises ont tôt fait de circuler...  Allez, les filles, gardez-vous de la place pour le smoothie!

Smoothie à la mangue et aux fraises
1 portion d'adulte, 2 portions d'enfant
1 mangue mûre, pelée et coupée en morceaux de grosseur moyenne
10 fraises moyennes du Québec, lavées et ensuite débarrassées de leur queue
quelques gouttes d'extrait d'amandes pur
1 ou 2 glaçons

Déposer la mangue en morceaux, les fraises et la glace dans le mélangeur ou dans le robot culinaire. Actionner l'appareil quelques minutes afin d'obtenir une texture bien lisse. Incorporer quelques gouttes d'extrait d'amandes pur; éviter de trop en mettre, car cela pourrait masquer le goût des fruits frais. Servir.

Merci Edda!

mercredi 26 mai 2010

Salade de maïs et de haricots noirs


Aujourd’hui, ensoleillé avec un maximum de 36 degrés C et une température ressentie de 42. Ouf!

Quand c’est la canicule : cuisiner, tente pas. J’ai perdu ma vitalité. Je lâche prise et j’en viens même à accepter ma flemmardise! Mais comme il faut cuisiner si on veut manger (la bouffe prête à manger, industrielle ou non, merci pour moi), voici une recette minute, nourrissante, car elle contient des haricots noirs, une légumineuse qu’on connaît moins. Cette délicieuse salade est une bonne occasion d’en faire la découverte! Je suis persuadée que vous allez aimer ces beaux petits haricots noirs et même les incorporer, à l’occasion, dans certaines recettes en les substituant à des haricots rouges ou à des pois chiches.

Cette salade haute en couleur, d’origine sud-américaine, accompagne à merveille le poulet ou le poisson. Elle fait également bonne figure dans un buffet végétarien.

Certains apprêtent ce plat en y ajoutant du poivron rouge, des tomates et même des avocats (!). Ma version est plus épurée, ainsi plus rapide à préparer, et permet vraiment de mettre en valeur le mariage du maïs et des haricots noirs. Et au lieu d’y ajouter du piment jalapeno, je mets beaucoup de poivre noir du moulin.

Dans la vinaigrette accompagnant la salade, on retrouve un peu de coriandre. Certaines recettes proposent de la remplacer par du persil haché, si vous n’aimez pas cette herbe. Je vous invite, au contraire, à goûter à la coriandre fraîche dans ce contexte pour apprendre à l’aimer!

Quand on achète de la coriandre fraîche, il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas trop parfumée. En d’autres termes, si à un mètre de l’étal du marchand vous sentez déjà l’odeur de la fine herbe, ne l’achetez pas, elle est trop « forte » et c’est à ce moment-là qu’elle peut devenir détestable. Depuis plusieurs années, les producteurs se sont ajustés dans le choix de leurs variétés. Je me souviens, il y a 20 ans, les variétés étaient tellement odoriférantes et goûteuses qu’on devait en mettre à peine une feuille ou deux dans nos plats et on trouvait, même là, qu’on en avait trop mis. Heureusement, au Québec, cela n’arrive pratiquement plus, mais ailleurs, dans d’autres régions, il faudra vérifier.

Les météorologues prévoient une journée moins chaude demain…



Salade de maïs et de haricots noirs
6 portions
2 1/2 tasses (325 g) de maïs congelé, cuit selon les instructions inscrites sur l'emballage
2 tasses (340 g) de haricots noirs en conserve, rincés et égouttés au chinois
3 c. à soupe d'échalote sèche ou d'oignon rouge haché très finement
1/3 tasse (85 ml) d'huile de canola ou d'une autre huile neutre
3 c. à soupe de jus de lime (acheter 3 à 4 limes), filtré au chinois
sel
1/2 à 1 c. à thé de poivre noir du moulin (au goût)
1 c. à soupe de coriandre fraîche hachée

Cuire le maïs. L'égoutter au chinois et le passer sous l'eau froide afin d'arrêter la cuisson et de le refroidir complètement.

Déposer le maïs dans un saladier. Ajouter les haricots noirs, les oignons et brasser délicatement.

Mélanger, à la fourchette, l'huile et le jus de lime. Saler au goût. Incorporer la vinaigrette dans la salade et bien mélanger. Pour terminer, ajouter le poivre et la coriandre. Mêler afin de bien répartir le poivre et la coriandre. Servir.

Cette salade peut se préparer à l'avance, même la veille de la réception. Dans ce cas-là, incorporer la vinaigrette juste avant le service.

lundi 24 mai 2010

Une eau au "goût de froid"


Vous êtes à vélo, en plein cœur de la Mauricie, plus précisément sur la route des Lacs à Saint-Élie-de-Caxton, oui, oui d’où est originaire Fred Pellerin notre conteur poétique, et une soif soudaine vous envahit. Après vous être arrêtée devant une belle maison de campagne que vous prendrez sûrement en photo après avoir apaisé votre soif, vous dégainez votre bouteille, avalez votre première gorgée et réalisez qu’Épouxcurien vient de vous faire la plus belle des surprises : il a mis deux quartiers de lime dans votre bouteille d’eau. L’eau tiédasse que vous pensiez boire s’est subitement transformée en une eau d’un bon goût frais grâce au pouvoir rafraîchissant de l’anéthol contenu dans la lime.

Ce « goût de froid », c’est François Chartier, l’œnologue québécois réputé et auteur du livre Papilles et Molécules, qui l’a nommé ainsi en étudiant les molécules qui créent ce goût en bouche. Ses études lui ont permis de découvrir plusieurs aliments où on le retrouve. Tout comme la lime, d’autres aliments de la famille des anisés possèdent cette caractéristique, ce sont : la pomme, la menthe, l’anis étoilé de Chine, le basilic vert, le basilic sauvage, la carotte jaune, le céleri, le céleri-rave, la citronnelle, le concombre, la coriandre fraîche, le daikon, l’estragon, l’eucalyptus, le fenouil frais, le gingembre, la lime, la mélisse, le panais, le persil et sa racine, le poivron vert, le radis noir, le raifort, la verveine et le wasabi.

L’estragole est aussi une molécule au goût de froid contenue dans la pomme, l’anis étoilé, le basilic vert, la cannelle, le clou de girofle, l’estragon, le gingembre, les graines de fenouil, le laurier, la moutarde, la sauge et l’extrait de réglisse noire.

Avez-vous remarqué que le citron n’y figure pas? Oubli ou chimie? À suivre…

Juste avant de prendre cette jolie maison de campagne en photo, j'ai eu l'agréable surprise de boire une eau dans laquelle Épouxcurien avait ajouté des quartiers de lime. Quelle belle attention qui s'est avérée très rafraîchissante!






                      

La beauté est partout, autant en forêt qu'à proximité des habitations.


Au Lac-à-l'eau-claire, on retrouve une magnifique pourvoirie du même nom. Accéder à cet endroit, situé à Saint-Alexis-des-monts, c'est presque aller au bout du monde, en pleine forêt mauricienne parsemée de lacs où fourmille la truite. C'est bien là que le repos nous attendait, dans ce lieu si vaste ouvert sur la nature!








Mais c'est aux chutes de Saint-Ursule, situées non loin de Louiseville, qu'on a vraiment fait corps avec la nature en suivant le sentier, souvent en hauteur, qui contourne les quatre chutes. Une randonnée hors du commun, dans un aménagement et un paysage de sous-bois magnifiques. Et ce n'était pas encore la saison des moustiques!







 C'est toujours amusant faire bouger le pont suspendu, surtout quand Épouxcurien tente de prendre une photo!



Une eau au "goût de froid"
de l'eau de source
une ou des limes (citrons verts) en quartiers
un beau pichet

Bonne canicule!

lundi 17 mai 2010

Crème d'asperges vertes froide


Il y a longtemps que je les attendais, je m'en faisais une telle joie! À leur vue au supermarché, bien que quelques mètres me séparaient encore d'elles, je n'ai pu m'empêcher d'émettre un petit cri de plaisir en pensant que bientôt je pourrais déguster mes asperges du Québec! En m'approchant de l'étal, j'ai vu que le prix habituel avait baissé : elles étaient donc arrivées, j'en étais sûre!

Et bien non, c'était des asperges canadian! Probablement des asperges du sud de l'Ontario, là où il fait un peu plus chaud qu'ici, et là où leurs asperges pointent avant les nôtres...

Je ne pouvais plus reculer, mon enthousiasme m'en empêchait : je venais de succomber à leur beauté et à leur fraîcheur! Jetant un coup d'oeil autour de moi, comme quelqu'un qui pose un geste coupable, j'ai empoigné le kilo d'asperges et je l'ai déposé délicatement dans mon panier. Crème, feuilleté, salade, sauté, toutes ces préparations valsaient dans ma tête... Conséquence : en arrivant à la maison, j'avais presque oublié que mes asperges étaient d'origine "étrangère", mais moins éloignée que celles provenant du Mexique qu'on mange, à l'occasion, durant l'hiver. Mon péché s'en trouvait ainsi allégé!

Et quand finalement, j'ai goûté à cette crème d'asperges froide, tous mes remords se sont envolés, en me jurant, toutefois, que les prochaines qui se retrouveraient dans mon assiette auraient bel et bien poussé en terre québécoise!



Je ne sais pas si cela était nécessaire dans leur cas, tant elles étaient fraîches, j'ai quand même décidé de peler à l'économe la tige des asperges, car elles étaient grosses et bien charnues. Quand elles sont petites, du diamètre d'un crayon, je ne les pèle pas.


Crème d'asperges vertes froide
4 portions de 212 ml chacune
2 à 3 c. à soupe de beurre (dans mon cas du beurre doux)
1 tasse (120 g) d'oignon haché finement
500 g de queues d'asperges vertes, tranchées assez finement (ajouter des têtes au besoin)
1 tasse (250 ml) d'eau de source
1/2 tasse (125 ml) de crème à cuisson 35%
sel
quelques pointes d'asperges, cuites à la vapeur, en décoration

D'abord, casser les asperges afin d'éliminer la partie de la queue qui est trop ligneuse.

Dans le beurre, cuire les oignons à feu moyen de 2 à 3 minutes. Veiller à ne pas les colorer. Ajouter les asperges et cuire 3 minutes à feu moyen-élevé en brassant à l'occasion. Incorporer l'eau, porter à ébullition et cuire à couvert, à feu moyen-doux, durant 10 minutes, en laissant le couvercle entrouvert sur 1 à 2 cm.

Laisser tiédir légèrement la préparation avant de l'ajouter au robot culinaire ou au mélangeur. Mixer plusieurs minutes, afin d'obtenir une purée très lisse.

Remettre la purée dans le chaudron (rincé, si nécessaire), ajouter la crème et saler. Réchauffer un peu, sans faire bouillir, pour lier les parfums. Saler de nouveau, s'il y a lieu. Laisser tiédir et réfrigérer dans un pichet.

Pour le service, verser la crème d'asperges dans des bols ou des verres individuels. Décorer chaque bol avec 2 pointes d'asperges cuites à la vapeur et refroidies. Servir.

vendredi 14 mai 2010

Salade de homard à la pomme et à l'avocat


Grâce à Gendre gourmand, j’ai obtenu deux beaux homards d’environ 400 g qu’il m’a gentiment offerts. Il les a achetés vivants et il me les a apportés cuits. Sur-le-champ, j’ai mangé une pince pour réaliser qu’un homard, frais cuit, a un goût sucré et savoureux que son petit frère qu’on achète déjà cuit n’a pas.

J'ai tout de suite décortiqué les deux bêtes pour les servir le lendemain en salade, avec une pomme verte toute croquante, un avocat mûr à point, un peu de poivron et d’oignon rouges, le tout agrémenté d’une vinaigrette douce aromatisée à l’orange, à l’aneth et à la ciboulette, sans oublier un peu d’ail frais pour relever le tout!

Voilà une belle façon d’apprêter ce crustacé qui est sur nos étals en abondance ces jours-ci. Il y a bien longtemps qu’il a coûté si peu cher. Cela ne fait sûrement pas l’affaire des pêcheurs, mais nous les consommateurs, on apprécie mettre le homard à notre menu sans avoir à débourser une somme rondelette pour ce produit de luxe. Alors, profitons-en!


Salade de homard à la pomme et à l’avocat
2 portions en plat principal ou 4 portions en entrée
Pour la vinaigrette :
½ c. à soupe de moutarde de Dijon
1 ½ c. à soupe de jus d’orange filtré au chinois
40 ml d’huile de canola (ou une autre huile neutre)
½ c. à soupe de ciboulette hachée
½ c. à soupe d’aneth haché
½ c. à thé d’ail haché
sel et poivre du moulin

Pour la salade :
1 pomme verte Granny Smith, non pelée et coupée en petits quartiers
½ avocat en petits quartiers
quelques rondelles minces d’oignon rouge (quantité au goût)
½ petit poivron rouge coupé en petites languettes
1 tasse (500 ml) de chair de homard cuite et coupée en belles bouchées
quelques feuilles de laitue Boston

Dans une assiette creuse, fouetter la moutarde avec le jus d’orange. Tout en fouettant, verser l’huile doucement en filet. Ajouter les fines herbes et l’ail. Saler et poivrer.

Trancher la pomme et l’avocat, tel que décrit plus haut. Incorporer-les délicatement à la vinaigrette, dans l’assiette creuse. Ajouter l’oignon, le poivron et la chair de homard. Remuer délicatement. Étaler les feuilles de laitue dans un bol de service ou dans chaque assiette individuelle et ajouter la salade de homard. Servir aussitôt.

Cette recette est extraite de Fruits de mer quatre saisons, collection "Je cuisine", aux Éditions Pratico-Pratiques.

mercredi 12 mai 2010

Brochette de crevettes et de tomates cerises sur son lit de pâte aux légumes


Mettez d’abord du rouge, du vert et du blanc (oh! les couleurs du drapeau italien!) dans une assiette. Ajoutez-y du jaune, déposez-y quelques crevettes ou autres délices de la mer ou de la terre et vous venez de séduire bien des gens qui aiment les aliments dans ce qu’ils offrent de meilleur : voilà un plat, sans artifice, qui convie aux couleurs du printemps!





Brochette de crevettes et de tomates cerises sur son lit de pâtes aux légumes
3 à 4 portions
4 tiges de romarin frais, les brins enlevés, sauf sur 2 cm en fin de tige
12 grosses crevettes crues (j’ai pris des 21-30), décortiquées
12 tomates cerises
2 c. à soupe d'huile d'olive
1 tasse comble (100 g) de champignons de Paris tranchés
1 tasse (100 g) de poivrons doux de différentes couleurs taillés en cubes de grosseur moyenne
1/3 tasse (30 g) de courgette, les pépins enlevés, hachée en très petits cubes
1 c. à thé de fines herbes séchées (j’ai utilisé le Mélange du jardin de la marque Les Épices de Marie Michèle (Chambly, Québec). Dans ce délicieux mélange, on retrouve du thym, de l’origan, du basilic, de l’ail et de l’oignon)
2 c. à soupe combles de tomates séchées conservées dans l’huile, hachées
70 g de bébés épinards
½ tasse (125 ml) de bouillon de poulet
spaghettini numéro 3
fleur de sel et poivre du moulin

Préparer les légumes, en les hachant ou les en tranchant selon les indications écrites plus haut.

Monter les brochettes en faisant alterner les crevettes et les tomates cerises. Il est plus facile d’enfiler les tomates sur la tige de romarin après les avoir d’abord percées avec une brochette de bambou. Déposer les brochettes sur une plaque de cuisson tapissée d’un papier parchemin légèrement huilé. Avec un pinceau, enduire les brochettes d'un peu d'huile d'olive. Cuire dans un four préchauffé à 400 degrés F (205 degrés C) de 5 à 8 minutes (surveiller).

Pendant ce temps, cuire les légumes : dans 2 cuillerées à soupe d'huile d’olive, faire revenir les champignons 3 minutes. Ajouter les poivrons, les courgettes et les fines herbes et cuire 1 à 2 minutes. Incorporer les tomates séchées. Réserver.

Cuire les pâtes selon les instructions sur l’emballage. Viser une cuisson al dente.

Égoutter les pâtes, ajouter-les à la casserole de légumes réchauffée. Incorporer les épinards et bien brasser. Terminer en ajoutant le bouillon de poulet. Saler et poivrer.

Répartir les pâtes aux légumes dans des assiettes de service individuelles. Déposer sur chacune une brochette de crevettes et de tomates cerises.

lundi 10 mai 2010

Biscuits apéritifs


Voilà de beaux petits biscuits salés à servir à l’apéritif. On peut même préparer la pâte des biscuits une journée et les cuire le lendemain pour les servir le surlendemain : c’est ce que j’ai fait. Journée 1 : faire la pâte, envelopper d’un papier film et réfrigérer. Journée 2 : sortir la pâte du frigo 90 minutes avant de façonner les biscuits et enfourner. Journée 3 : déguster!

Cette recette savoureuse appartient à Choupette de Péché de gourmandise. Je la reproduis ici intégralement. Le seul changement que j’y apporté a été de remplacer le mascarpone par de la crème de soya (on sent ici l’influence d’Isa-Marie de Grelinette et Cassolettes ;-)).

 
Biscuits apéritifs
Pour environ 50 biscuits
200 g de farine
½ sachet de levure chimique (1 c. à thé de poudre à pâte)
1 œuf
60 g de tomates séchées (si dans l’huile bien essorées dans des essuie-tout)
60 g d’olives noires dénoyautées
60 g de pignons de pin
80 g de beurre
2 c. à soupe de mascarpone (Au gré du marché (AGM) a mis 2 c. à soupe de crème de soya)
sel et poivre du moulin

Couper les olives en 2 ou 3 morceaux selon leur grosseur. Tailler les tomates séchées en petits morceaux (les ciseaux sont bien pratiques pour le faire).

À l'aide d'un robot culinaire, mélanger la farine, la levure, le beurre coupé en morceaux, le mascarpone, un peu de sel et de poivre. Mettre le mélange dans un saladier et ajouter l'oeuf, les tomates séchées, les olives, les pignons et mélanger délicatement avec une spatule ou une cuillère en bois (AGM a mélangé avec les doigts).

Prélever des morceaux de pâte de 10 g environ et les façonner en boules, les aplatir légèrement et les mettre sur une feuille silicone posée sur la grille du four ou sur une plaque allant au four recouverte de papier parchemin légèrement huilé.

Enfourner à four préchauffé à 350° F (180° C) pendant 15 à 20 minutes ( à adapter en fonction du four). Laisser refroidir et conserver dans une boîte métallique (AGM a conservé les biscuits, à température ambiante, dans un bol recouvert d’un papier film).

Pour calibrer les cookies, j'ai tout simplement, à chaque fois que je prélevais un peu de pâte, pesé cette pâte avec ma balance électronique, je me suis tenue à un poids de 10-12 g.

Merci Choupette!

vendredi 7 mai 2010

Homard top modèle et sa guedille




Non mais, lui avez-vous l’allure? D’un beau rouge homard, 475 g de pied en cap, ah! ce qu’il est beau avec son teint moucheté et ses deux belles grosses pinces tendues vers moi! J’aime bien sa chute de rein inexistante qui cache sa queue charnue, joliment repliée sur elle-même. Et que dire de tous ces piquants qui parsèment son corps ferme, cette carapace à laquelle je m’attaquerai sous peu avec mon arme de circonstance : le ciseau à homard.

Dire que sur les plages du Maine, en plein été, on mangeait du homard à carapace molle qu’on cassait avec les doigts. Le homard du Québec, il faut le mériter, mais le résultat en vaut la peine : de bien belles bouchées de chair goûteuse attendent le décortiqueur déterminé.

Alors, à vos outils, amoureux de la bonne chère, pour la préparation de la meilleure guedille de homard du monde entier... ou presque!

     Ce homard de 475 g a livré 120 g de chair.

La guedille (ou guédille) au homard est au menu dans les cantines du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Côte- Nord. Au Québec, la cantine désigne un petit restaurant rapide, que l’on nomme aussi « casse-croûte », qui sert des mets peu élaborés à emporter ou à manger sur place. Souvent installées dans des roulottes ou des bâtiments sommaires, on les retrouve sur le bord des routes régionales achalandées qui ne sont pas des autoroutes. Plusieurs sont ouvertes seulement durant la saison estivale. Les fréquenter est un plaisir qui fait partie des vacances d’été !

Homard top modèle et sa guedille
4 portions
4 homards cuits de 475 g, décortiqués et hachés en belles bouchées
1/2 tasse (60 g) de céleri (branche) haché assez finement
4 c. à soupe de mayonnaise
2 c. à thé de jus de citron
poivre du moulin
un peu de margarine
4 pains à hot-dog du commerce
laitue hachée

Dans un saladier, mélanger le homard, le céleri, la mayonnaise, le jus de citron et le poivre. Réserver.

Avec la margarine, beurrer (!) chaque pain à hot-dog sur ses deux faces. Dans une poêle préchauffée, griller à feu moyen les pains à hot-dog jusqu'à ce qu'ils soient dorés.

Dans le fond de chaque pain, déposer de la laitue hachée. Ajouter ensuite la préparation au homard. Servir avec des frites ou des chips.