vendredi 16 avril 2010
Couscous d'hiver qui se mange même au printemps
Après avoir nettoyé mes plates-bandes qui en avaient bien besoin, m’être réjouie de l’apparition de la plupart de mes vivaces, m’être attristée de la mort de mon plant de romarin, être allée chercher à pied les enfants à la garderie avec ma fille (on parle ici d’une heure de marche), une faim gargantuesque s’est emparée de moi. C’est alors que j’ai pensé au couscous de Melopapilles vu sur son blog en mars dernier. Et comme j’avais tout dans mon frigo, je me suis lancée dans la préparation de ce savoureux couscous, auquel bien sûr j’ai ajouté ma touche personnelle, qui dans ce cas-ci s’est exprimée (entre autres) par l’ajout de haricots noirs. Souvent, dans mes couscous j’intègre des pois chiches, et comme je n’en avais pas sous la main, j’ai décidé d’incorporer des haricots noirs et cela s’est avéré absolument délicieux.
Couscous d’hiver qui se mange même au printemps
4 portions
8 saucisses merguez (j’achète les miennes chez Adonis)
1 ½ c. + ½ c. à soupe d’huile d’olive
3 grosses carottes coupées diagonalement en tranches épaisses
1 rutabaga moyen coupé en gros cubes
2 courgettes coupées sur la longueur, ensuite coupées en deux pour les raccourcir
1 c. à soupe d’épices à couscous de chez Anatol (6822, boul. Saint-Laurent, à Montréal, tout près de chez Milano)
1 gousse d’ail hachée
1 ½ tasse (375 ml) de bouillon de poulet
¼ c. à thé de cannelle
½ c. à thé de harissa
8 pruneaux séchés
½ boîte de conserve de 540 ml de haricots noirs, égouttés
couscous moyen
Dans une poêle, chauffer 1 ½ c. à soupe d’huile à feu moyen-élevé. Faire revenir les carottes et cuire de 5 à 7 minutes, en brassant à l’occasion. Ajouter les rutabagas et cuire 2 minutes et ensuite les courgettes et cuire encore 1 ½ minute. Incorporer les épices à couscous, l’ail et bien brasser. Déglacer avec le bouillon de poulet et incorporer la cannelle et la harissa. Chauffer jusqu’à ébullition et cuire 20 minutes, à couvert, en laissant une petite ouverture pour que la vapeur s’échappe.
Pendant ce temps, dans une autre poêle, chauffer à feu moyen-élevé ½ c. à soupe d’huile et faire revenir les saucisses merguez. Quand elles sont bien dorées, couvrir et cuire 3 minutes afin qu’elles cuisent à cœur. Enlever le couvercle et perforer les saucisses avec une fourchette en quelques endroits pour que le gras s’en échappe. Lorsque la poêle commence à être remplie de gras de cuisson, s’en débarrasser en le faisant couler de la poêle dans l’évier. Remettre la poêle sur le rond et poursuivre la cuisson des saucisses jusqu’à ce qu’elles soient bien cuites. Réserver.
Dans la poêle contenant les légumes, après les 20 minutes de cuisson, incorporer les pruneaux et cuire 5 minutes, toujours à couvert. Ajouter les haricots noirs et réchauffer ces derniers.
Déposer les légumes sur un lit de couscous que vous aurez fait cuire selon les instructions inscrites sur l’emballage. Ajouter les saucisses merguez. Servir.
Merci Melodream, on s'est bien régalés!
Hello Lou,
RépondreSupprimerTes photos sont magnifiques ! C'est de l'art !
Je me prends à les admirer et oublier la recette qu'elles illustrent !
As-tu pris des cours spécifiques ?
Merci pour ce beau couscous !
Amitiés d'Isa-Marie
Je ne connaissais pas cette version avec des pruneaux séchés. Pour le petit côté sucré, j'ai servi une fois mon couscous avec une confiture d'oignons (1 kg d'oignons environ que l'on fait fondre dans de l'huile d'olive avec une noix de beurre, sel, poivre auquel on ajoute des raisins secs dorés et environ 1/2 tasse de miel). Ça se mariait aussi très bien avec le mélange graine+légumes+viande.
RépondreSupprimerC'est vrai que vos photos sont très chouettes... vos plats de service aussi d'ailleurs!!!!
Merci Isa-Marie et Armande pour vos compliments concernant mes photos : c'est très gentil!
RépondreSupprimerJe n'ai jamais pris de cours de photos, mais mon mari est un très bon photographe, qui sait tout faire, autant du macro que du grand angle. Je profite donc de ses critiques et de ses conseils. Ma courte expérience m'enseigne que pour faire de bonnes photos culinaires cela prend : un bon appareil-photo qui a la fonction macro, des connaissances de base des règles de composition, la lumière naturelle dans tous les cas, du temps devant soi pour faire beaucoup de photos (il y en a tellement qu'on ne réussit pas) et un oeil passionné pour ce qu'on photographie.
Amitiés,
Lou
Armande, votre confiture d'oignons paraît savoureuse. C'est vrai que cela doit être tout à fait délicieux en accompagnement d'un couscous!
RépondreSupprimerLou
Miam! Ce couscous est très sympa! Très bonne idée les haricots noirs!
RépondreSupprimerEt les pruneaux apportent une touche sucrée salée bien sympathique!
Bises
ravie que la recette t'aie plu, tes photos sont superbes !
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