vendredi 23 décembre 2011
Bouchées à l'oignon et au fromage
Les Fêtes sont souvent l'occasion de découvrir de nouveaux produits comme ce vin apéritif de tomate produit ici, au Québec, par la maison Domaine de la Vallée du Bras de Baie Saint-Paul.
Est-ce que ce vin goûte la tomate, vous demandez-vous? Eh bien non! Je vous dirais d'abord que c'est un apéritif offert en deux versions : moelleux ou sec. J'ajouterais ensuite qu'il fait du bien par où il passe (excusez-la!) avec son taux de 18% d'alcool. Enfin, je terminerais en ajoutant que pour en savoir plus long, la meilleure façon est d'y goûter, car franchement je n'ai pas de comparatif à suggérer. Pour en connaître un peu plus sur ce produit unique au monde (eh! oui!), je vous invite à cliquer ici.
Et pour accompagner ce vin apéritif qui se laisse boire avec plaisir, je vous propose de petites bouchées apéritives très faciles à préparer. De la mie de pain taillée avec un emporte-pièce de quelques centimètres (j'utilise une flûte à champagne), un peu de fromage qui ne coule pas trop lorsqu'il est chauffé, une rondelle d'oignon tranchée mince et une noisette de mayonnaise. On dépose les bouchées sur une plaque allant au four et on cuit une dizaine de minutes à 400 degrés F (200 degrés C). Simple et efficace! Ces petites bouchées se marient aussi très bien avec le champagne!
Joyeuses Fêtes gourmandes!
Lou
samedi 17 décembre 2011
Muffins aux canneberges et aux amandes
À ce temps-ci de l’année, on aime cuisiner la canneberge. On la retrouve fréquemment à nos tables en gelée ou en confit pour accompagner la traditionnelle dinde de Noël. Mais plusieurs autres recettes se prêtent très bien à l’utilisation de ce petit fruit, dont les muffins.
La recette de muffins que je vous propose aujourd’hui a été empruntée à Caroline du blog La tête dans le chaudron. Débordante d’enthousiasme face à leur goût savoureux, elle m’a convaincue de les cuisiner avant même que je me lance dans la découverte et l’essai des recettes d’un nouveau livre que je viens d’acquérir et dont je vous reparlerai en janvier: Rouge canneberge.
Ces muffins se sont avérés absolument délicieux et d’un équilibre parfait entre le goût acidulé de la canneberge et la douceur du bon goût d’amande et de beurre qui s’en dégagent. Je vous les recommande fortement!
Les canneberges achetées déjà congelées gardent très bien leur forme lors de la congélation. On peut les ajouter congelées à la pâte à muffins.
Muffins aux canneberges et aux amandes
Pour 12 muffins
1 1/2 tasse (200 g) de farine
1 c. à soupe (15 ml) de poudre à pâte (levure chimique)
1 pincée de sel
1/2 tasse (100 g) de sucre
1/2 tasse (60 g) de poudre d'amande
1 tasse (90 g) de canneberges fraîches ou congelées
2 gros oeufs
1 tasse (250 ml) de babeurre
6 c. à soupe (90 g) de beurre fondu
2 c. à soupe (30 ml) d'Amaretto
sucre de canne
Préchauffer le four à 400 degrés F (200 degrés C). Chemiser de caissettes en papier, un moule à muffins de 12 empreintes. Réserver.
Dans un saladier, combiner la farine, la poudre à pâte, la pincée de sel, le sucre et la poudre d'amande. Ajouter les canneberges et mélanger délicatement afin que les fruits soient juste enrobés.
Dans un autre saladier, mélanger le babeurre, les oeufs, l'Amaretto et le beurre fondu jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène. Verser la préparation dans le précédent mélange et mélanger délicatement, jusqu'à ce qu'on ne voit plus d'ingrédients secs, mais sans plus.
Séparer la pâte dans les caissettes préparées. La pâte remplira bien les caissettes, mais ne coulera pas lors de la cuisson. Saupoudrer de sucre de canne.
Enfourner sur la grille du milieu pour 20 minutes ou jusqu'à ce qu'un cure-dent inséré au centre des muffins en ressorte propre.
Sortir du four et transférer sur une grille de refroidissement.
mercredi 14 décembre 2011
Salade de quinoa des grands jours
Grâce à la recette que je vous propose aujourd’hui, il est possible d’offrir à vos convives le quinoa paré de ses plus beaux atours!
Plutôt habitués à déguster le quinoa dans des plats rustiques, on a la preuve ici qu’il peut flirter avec la gastronomie. En effet, cette salade de quinoa aux petits légumes, aux raisins secs, parfumée à la menthe, au citron et à l’orange bénéficie d’un habillage savoureux de saumon fumé et de crevettes nordiques!
Mon inspiration provient de Jérôme Ferrer qui sert une recette semblable à la table du Birks Café. D’ailleurs, dans son plus récent livre, Mes restos, mes recettes : du rêve à la réalité, le chef émérite présente cette entrée à laquelle j’ai opéré quelques petites modifications, comme celles de remplacer la branche de céleri par des tomates cerises et aussi d’ajouter quelques gouttes de sauce de style Tabasco, histoire de bien relever le tout, car la salade de Jérôme Ferrer ne contient ni ail, ni ciboulette et ni oignon haché. J’ai de plus ajouté un socle de crevettes nordiques.
Cette entrée rafraîchissante que vous pourrez préparer la veille de votre réception a toutes les chances de produire beaucoup d’effet à votre table!
La salade de quinoa avant d'avoir été déposée dans l'emporte-pièce sur les crevettes.
Salade de quinoa des grands jours
6 portions
6 portions
La salade :
1 tasse (170 g) de quinoa blanc biologique
1/2 tasse (70 g) de raisins de Corinthe séchés (j’ai employé des raisins Sultana)
1 concombre libanais pas trop petit, pelé, épépiné et haché finement
1 carotte en juliennes (utiliser la mandoline) hachées finement
6 à 8 tomates cerises hachées finement
1/2 poivron orange haché finement
1/2 poivron jaune haché finement
1 poignée (environ le ¼ d’une botte) de persil haché finement
4 grosses feuilles de menthe (ou plus) hachées finement
1 1/2 c. à soupe de jus de citron
1 c. à soupe de vinaigre de riz (ajout que j'ai fait)
1 c. à thé de zeste d’orange haché finement (mais pas trop)
1/3 tasse (80 ml) d’huile d’olive
quelques gouttes de sauce piquante genre Tabasco
sel et poivre du moulin
Cuire le quinoa selon les instructions inscrites sur l’emballage. Lorsqu’il est cuit, le déposer dans une assiette et avec une fourchette bien détacher les graines. Réserver.
Dans un saladier, déposer le quinoa tiédi et tous les ingrédients de la salade. Bien remuer. Réfrigérer jusqu’à l’usage.
Le montage :
800 g de crevettes nordiques fraîches ou décongelées
140 g de saumon fumé Sockeye
zestes de citron
quelques feuilles de mâche
huile d’olive
vinaigre balsamique
Dans les assiettes de service individuelles, déposer un emporte-pièce circulaire de 7,5 cm de diamètre. Tapisser le fond avec des crevettes. Presser avec le dos d’une cuillère. Ajouter la salade de quinoa jusqu’au bord. Presser encore. Terminer en superposant de fines tranches de saumon fumé et bien lisser le saumon avec les doigts. Retirer l’emporte-pièce. Garnir avec des zestes de citron et des feuilles de mâches. Verser un peu d’huile d’olive et de vinaigre balsamique dans l’assiette et sur la verdure. Servir.
samedi 10 décembre 2011
Pizza au chorizo et aux coeurs d'artichaut
Je ne suis pas originale! C’est comme ça dans plusieurs familles, ici et ailleurs, mais au lieu de la «caller», comme on dit en bon québécois, je la cuisine.
Pour me faciliter la tâche, c’est vendredi après tout, j’aime bien acheter ma pâte toute faite chez l’Italien. Mon Italien à moi, c’est Milano, boulevard Saint-Laurent à Montréal.
Après m’être battue un tout petit peu avec cette pâte authentique pour lui donner la forme que je souhaite, chaque semaine, j’improvise pour la garnir avec ce que j’ai dans le frigo ou dans l’armoire!
Comme l’hiver commence lentement à s’installer, ce vendredi, j’ai eu le goût d’une pizza qui a du chien, une pizza soutenante (roborative, comme diraient les Français!). Voici les produits principaux qui m’ont été inspirés par la saison : échalote sèche, chorizo, mozzarella, coeurs d'artichauts marinés et sarriette séchée, herbe qu’on aime retrouver dans la tourtière.
Et hop pour quelques photos prises sous la hotte du poêle qui rendent mon chorizo plutôt rosé!!! L’hiver ce n’est pas seulement l’absence de lumière, mais c’est aussi toute la beauté qu’il laisse échapper comme en témoigne la dernière photo, un tableau du peintre québécois Armand Tatossian.
Les rues de Montréal ressembleront bientôt à cela, lors de la première tempête de neige. Les escaliers extérieurs caractérisent l'architecture de certaines maisons de Montréal construites au siècle dernier. Oeuvre de Armand Tatossian.
Pizza au chorizo et aux coeurs d'artichaut
pâte à pizza fraîche
huile d'olive
sauce à pizza aux tomates
1 grosse échalote sèche hachée
environ 150 g de fromage mozzarella râpé
chorizo pelé et tranché finement
un petit pot de coeurs d'artichaut dans l'huile, égouttés et délicatement essorés dans un essuie-tout
un peu de sarriette séchée
poivre du moulin
quelques gouttes d'huile d'olive
basilic frais grossièrement haché en décoration
Sur un plan de travail enfariné, abaisser la pâte à pizza. Déposer la pâte sur une plaque préalablement graissée avec de l'huile d'olive et la rouler sur elle-même pour façonner le bord de la croûte.
Étendre la sauce aux tomates et tous les autres ingrédients en respectant l'ordre proposé dans la liste ci-dessus. Terminer en répandant quelques gouttes d'huile d'olive ici et là sur la pizza. Avec un pinceau, appliquer de l'huile d'olive sur le bord de la pizza.
Enfourner dans un four préchauffé à 500 degrés F (260 degrés C) et cuire 7 minutes. Ouvrir le four et avec une fourchette crever les bulles qui se sont peut-être formées sur la surface de la pizza. Poursuivre la cuisson encore 2 minutes ou jusqu'à ce que le dessous de la pâte soit légèrement doré.
À la sortie du four, garnir la pizza de basilic frais grossièrement haché. Servir.
mardi 6 décembre 2011
Poulet Marbella
Comme idée de plat principal pour une de vos réceptions du temps des Fêtes, je vous propose cette casserole qui aura l’avantage non seulement de surprendre et de régaler vos invités , mais aussi de vous libérer en vous permettant d’être au salon avec eux, car ce plat se prépare à l’avance.
Cette recette conviviale, je la tiens de Marie-Claude de La Cookette qui l’a empruntée à Josée Di Stasio. Dans sa recette, Josée Di Stasio propose plusieurs façons de cuisiner ce plat. On peut employer la découpe de poulet qui nous plaît et parfumer avec nos épices préférées que ce soit du thym, des herbes de Provence ou du quatre-épices aussi appelé poivre de la Jamaïque. La recette d’aujourd’hui fait donc état des choix que j’ai posés. Si vous voulez consulter la recette originale, c’est par ici.
Les hauts de cuisse sur os, débarrassés de leur peau, ont eu ma préférence quand est venu le temps de choisir le poulet. La présence de fruits séchés dans la casserole m’a incitée à employer le poivre de la Jamaïque comme épice principale. J’ai de plus choisi d’intégrer des olives farcies à la préparation. La moitié des olives l’étant au citron, pour l’acidité et l’autre moitié au piment Jalapeno, pour le piquant.
Résultat : un plat de poulet sucré-salé ou aigre-doux où le sucré est assuré par l’apport des fruits séchés, du miel et de la cassonade, le salé par les olives, le bouillon de poulet et le poulet lui-même, l’acidité par le citron des olives, le vinaigre de cidre et le vinaigre de Xérès.
Au départ, j’ai voulu accompagner ce plat de couscous et d’un légume vert. Mais je me suis ravisée au dernier moment. Ce plat n’avait besoin comme accompagnement que d’une semoule bien réalisée.
Ce poulet Mirabella a fait un malheur à ma table! Cette savoureuse recette est en passe de devenir un classique dans ma famille.
Le poulet dans sa marinade.
Poulet Marbella
4 à 6 portions
Le poulet et sa marinade :
12 hauts de cuisse de poulet, sur os, la peau enlevée
1/4 tasse (60 ml) d’huile d’olive
1/4 tasse (60 ml) de miel
1/4 tasse (40 g) de cassonade (vergeoise)
1/6 tasse (40 ml) de vinaigre de cidre
1/6 tasse (40 ml) de vinaigre de Xérès
1 tasses (250 ml) de bouillon de poulet
1 c. à thé comble d’ail haché
1 c. à thé de poivre de la Jamaïque moulu (j’ai moulu moi-même les graines)
2 feuilles de laurier séchées coupées en deux
1 conserve (200 g) d’olives vertes Crespo farcies au citron, égouttées
1 conserve (200 g) d’olives vertes Crespo farcies au piment Jalapeno, égouttées
1/2 tasse (75 g) d’abricots séchés laissés entiers
1/2 tasse (75 g) de figues séchées coupées en deux ou en trois
L'accompagnement :
couscous moyen cuit selon les indications du fabricant
Mélanger le poulet et tous les ingrédients qui constituent la marinade dans un très grand saladier, même les olives égouttées et les fruits séchés. Couvrir avec un film alimentaire et laisser mariner au réfrigérateur pendant 4 heures.
Préchauffer le four à 190 °C (375 °F).
Retirer les hauts de cuisses de la marinade, les essorer avec un essuie-tout et les déposer dans une assiette. Les faire saisir dans une poêle (avec un peu d’huile d’olive), 6 hauts de cuisse à la fois. Lorsque le poulet a pris une belle couleur dorée le déposer dans une cocotte genre Le Creuset. Verser dans la cocotte la marinade qui contient déjà tous les autres ingrédients, couvrir et cuire au four, 40 à 45 minutes, ou jusqu’à ce que le poulet soit tendre. Servir sur un lit de couscous.
Merci Marie-Claude!
jeudi 1 décembre 2011
4e Salon du blog culinaire à Soissons!
Le 4e Salon du blog culinaire s’est tenu en France, les 19 et 20 novembre dernier! Un rêve enfin réalisé, car j’ai eu la chance d’y participer!
Ce week-end a donné l’occasion à 450 blogueurs venus de France, de Belgique, de Suisse, du Danemark et du Québec de se réunir grâce à l’organisation parfaitement huilée du chef Damien et de son équipe de 750 grammes. Résultats : des rencontres fabuleuses, des dégustations savoureuses, beaucoup d’énergie dans l’air, d’échanges et de convivialité. Du plaisir, que du plaisir!
En participant à ce salon tenu au lycée hôtelier Le Corbusier qui a pignon sur rue à Soissons, une jolie ville de Picardie située à 110 kilomètre au nord-est de Paris, mon intention était non seulement de rencontrer plusieurs blogueuses que je connaissais déjà, mais aussi d'en découvrir de nouvelles.
Mission accomplie par l’entremise de ma copine Patricia qui habite Dieppe en Normandie et qui est la créatrice du blog La Table de Pénélope! Grâce à son dynamisme et à sa bonne humeur communicative, j’ai fait de nouvelles rencontres qui m’ont ravie et avec qui j’ai bavardé, bien ri, bien mangé, bu du bon vin français et même dansé!
Bravo aux copines qui ont réalisé des démonstrations culinaires! C’est quand même différent de cuisiner seule ou à deux dans sa propre cuisine que de le faire devant plusieurs personnes qui vous regardent vous exécuter!!! Mais l’organisation avait pensé à tout : des professeurs du lycée ou des étudiants agissant comme commis ont été mis à la disposition des personnes qui faisaient une démonstration afin de les aider durant son déroulement!
Pendant le Salon, de beaux buffets délicieux et variés ont été offerts par 750 grammes aux participants inscrits, sauf pour le repas du samedi midi qui était constitué d’un potluck auquel contribuait chaque blogueuse en apportant de la maison un plat reflétant sa région et une bouteille de vin. Une belle idée qui nous a permis de faire des découvertes savoureuses. Le service, lors de ces buffets chauds et froids était assuré par les élèves du lycée. On peut présumer, sans trop se tromper, qu’ils ont également participé à la confection de la majorité des bons plats qui ont été fort appréciés. Bravo à eux!
Chef Damien, chef Christophe et leur équipe de 750 grammes ont l’intention, semble-t-il, d’organiser un Salon du blog culinaire au Québec en 2013. D’ici là, deux autres salons sont au calendrier : celui de Bruxelles au printemps prochain et celui de Soissons en novembre 2012!
Est-ce que ça vaut la peine d’aller en France et en Belgique fréquenter les Salons de 750 grammes si vous avez un blog culinaire? Oui, oh! que oui! C’est une expérience formidable, plus sociale que culinaire, il faut bien le dire, car comme la plupart des démonstrations ont lieu en même temps, il est par le fait même impossible d’assister à toutes. Il faut souvent faire des choix déchirants, mais on a toujours le loisir de se promener de salle en salle et de découvrir ce qui est proposé, en ayant toutefois le sentiment d’avoir manqué quelque chose d’intéressant, ailleurs!
Ce que j'aimerais aller au Salon de Bruxelles en juin! Oups! le printemps risque d'arriver bien vite! Et si j'en faisais la demande au Père Noël! On ne sait jamais!
Caro du blog CLquipopotte, aux côtés de sa fille Zoé et aidée par le chef professeur Jérôme prépare sous nos yeux un soufflé au Maroilles, aux poires et aux spéculoos que j'ai eu la chance de déguster et qui s'est avéré délicieux! En avant-plan à gauche, Patricia s'apprête à prendre une photo. Coquette comme toujours, elle a même pensé marier la couleur de son bracelet avec celle du tablier vert remis par 750 grammes à chaque participante. Les courageuses qui feront une démonstration arboreront, quant à elles, un tablier rose.
Juste en face de Caro, Cricri du blog Les petites douceurs de Cricri travaille aussi le Mariolles en proposant un Oeuf de caille cocotte au Maroilles et aux crevettes grises.
Nadji du blog Saveurs et Gourmandises est presque en état de choc en humant le Maroilles lors de sa découpe. Parce qu'il faut dire que ce fromage est très odorant, pour ne pas dire tout à fait puant. J'ai même entendu des filles du Nord de la France, donc des habituées de ce fromage, dire qu'elles ne pouvaient le manger cru; cuit par contre, elles le trouvent délicieux! Cela tombe bien parce que c'est ainsi que Cricri le propose en cocotte.
Remise des effluves de Maroilles, Nadji prend la pose aux côtés de Caro. À gauche, on aperçoit Laetitia du blog CduBeau qui a un talent exceptionnel en photo culinaire!
Nathalie du blog Itinéraires gourmandes d'une amoureuse des desserts aux côtés de Mam'Zelle CupCake, toute deux du Québec, ont fait une démonstration où le sucré était à l'honneur, bien entendu! Mam'Zelle CupCake porte un chapeau en fourrure de castor, histoire d'être raccord avec la recette proposée : des queues de castor. Pour connaître la recette de cette pâtisserie, c'est par ici! Bravo les filles!
Anick, québécoise d'origine et qui n'a pas du tout perdu son accent, habite la France depuis plusieurs années. «Qui prend mari, prend pays», dit le dicton! Après avoir séjourné un bon bout de temps à Marseille, elle et son conjoint résident maintenant en Alsace depuis septembre.
En démonstration, Anick a présenté sa recette gagnante au concours Glamour! Pour connaître cette recette et sa petite histoire, c'est par ici.
Michelle, en avant-plan, du blog Croquant, Fondant et Gourmand, secondée par Laurence, sa cousine, et un élève du lycée a démontré une véritable habileté en concoctant sous nos yeux des Financiers pomme-noisette et sa sauce caramel au beurre salé. J'ai eu la chance d'y goûter et je peux vous assurer que c'est un véritable bonheur en bouche! Pour avoir la recette, il faut cliquer ici.
Depuis les débuts du Salon, il y a 4 ans, Benoît Molin, bien connu grâce à ses nombreuses émissions télés, dont Les desserts de Benoît et ses livres de recettes officie à titre de parrain du salon. Toujours souriant, il se promène de démonstration en démonstration prodiguant ses conseils et techniques aux blogueuses ou blogueurs (oui, il y en a quelques-uns!) en action. On le voit ici en compagnie de Patricia.
Zoé, charmante comme tout, du blog Zoun cuisine qui fréquentera bientôt une école culinaire est ici aux côtés de Joëlle, toujours souriante, du blog Nuage de lait et de mon amie Patricia du blog La Table de Pénélope.
Le cliqueur fou a enfin été débusqué! C'est maintenant à son tour de se faire photographier! Je vous le présente, c'est Phil, le mari de Patricia. C'est un passionné de photo, il va sans dire!
Ce week-end a donné l’occasion à 450 blogueurs venus de France, de Belgique, de Suisse, du Danemark et du Québec de se réunir grâce à l’organisation parfaitement huilée du chef Damien et de son équipe de 750 grammes. Résultats : des rencontres fabuleuses, des dégustations savoureuses, beaucoup d’énergie dans l’air, d’échanges et de convivialité. Du plaisir, que du plaisir!
En participant à ce salon tenu au lycée hôtelier Le Corbusier qui a pignon sur rue à Soissons, une jolie ville de Picardie située à 110 kilomètre au nord-est de Paris, mon intention était non seulement de rencontrer plusieurs blogueuses que je connaissais déjà, mais aussi d'en découvrir de nouvelles.
Mission accomplie par l’entremise de ma copine Patricia qui habite Dieppe en Normandie et qui est la créatrice du blog La Table de Pénélope! Grâce à son dynamisme et à sa bonne humeur communicative, j’ai fait de nouvelles rencontres qui m’ont ravie et avec qui j’ai bavardé, bien ri, bien mangé, bu du bon vin français et même dansé!
Bravo aux copines qui ont réalisé des démonstrations culinaires! C’est quand même différent de cuisiner seule ou à deux dans sa propre cuisine que de le faire devant plusieurs personnes qui vous regardent vous exécuter!!! Mais l’organisation avait pensé à tout : des professeurs du lycée ou des étudiants agissant comme commis ont été mis à la disposition des personnes qui faisaient une démonstration afin de les aider durant son déroulement!
Pendant le Salon, de beaux buffets délicieux et variés ont été offerts par 750 grammes aux participants inscrits, sauf pour le repas du samedi midi qui était constitué d’un potluck auquel contribuait chaque blogueuse en apportant de la maison un plat reflétant sa région et une bouteille de vin. Une belle idée qui nous a permis de faire des découvertes savoureuses. Le service, lors de ces buffets chauds et froids était assuré par les élèves du lycée. On peut présumer, sans trop se tromper, qu’ils ont également participé à la confection de la majorité des bons plats qui ont été fort appréciés. Bravo à eux!
Chef Damien, chef Christophe et leur équipe de 750 grammes ont l’intention, semble-t-il, d’organiser un Salon du blog culinaire au Québec en 2013. D’ici là, deux autres salons sont au calendrier : celui de Bruxelles au printemps prochain et celui de Soissons en novembre 2012!
Est-ce que ça vaut la peine d’aller en France et en Belgique fréquenter les Salons de 750 grammes si vous avez un blog culinaire? Oui, oh! que oui! C’est une expérience formidable, plus sociale que culinaire, il faut bien le dire, car comme la plupart des démonstrations ont lieu en même temps, il est par le fait même impossible d’assister à toutes. Il faut souvent faire des choix déchirants, mais on a toujours le loisir de se promener de salle en salle et de découvrir ce qui est proposé, en ayant toutefois le sentiment d’avoir manqué quelque chose d’intéressant, ailleurs!
Ce que j'aimerais aller au Salon de Bruxelles en juin! Oups! le printemps risque d'arriver bien vite! Et si j'en faisais la demande au Père Noël! On ne sait jamais!
Caro du blog CLquipopotte, aux côtés de sa fille Zoé et aidée par le chef professeur Jérôme prépare sous nos yeux un soufflé au Maroilles, aux poires et aux spéculoos que j'ai eu la chance de déguster et qui s'est avéré délicieux! En avant-plan à gauche, Patricia s'apprête à prendre une photo. Coquette comme toujours, elle a même pensé marier la couleur de son bracelet avec celle du tablier vert remis par 750 grammes à chaque participante. Les courageuses qui feront une démonstration arboreront, quant à elles, un tablier rose.
Juste en face de Caro, Cricri du blog Les petites douceurs de Cricri travaille aussi le Mariolles en proposant un Oeuf de caille cocotte au Maroilles et aux crevettes grises.
Nadji du blog Saveurs et Gourmandises est presque en état de choc en humant le Maroilles lors de sa découpe. Parce qu'il faut dire que ce fromage est très odorant, pour ne pas dire tout à fait puant. J'ai même entendu des filles du Nord de la France, donc des habituées de ce fromage, dire qu'elles ne pouvaient le manger cru; cuit par contre, elles le trouvent délicieux! Cela tombe bien parce que c'est ainsi que Cricri le propose en cocotte.
Voici le plat de Cricri une fois terminé. Délicieux!
Remise des effluves de Maroilles, Nadji prend la pose aux côtés de Caro. À gauche, on aperçoit Laetitia du blog CduBeau qui a un talent exceptionnel en photo culinaire!
Mais qui est donc cet homme? Serait-ce celui qu'on a surnommé le cliqueur fou?
Nathalie du blog Itinéraires gourmandes d'une amoureuse des desserts aux côtés de Mam'Zelle CupCake, toute deux du Québec, ont fait une démonstration où le sucré était à l'honneur, bien entendu! Mam'Zelle CupCake porte un chapeau en fourrure de castor, histoire d'être raccord avec la recette proposée : des queues de castor. Pour connaître la recette de cette pâtisserie, c'est par ici! Bravo les filles!
Anick, québécoise d'origine et qui n'a pas du tout perdu son accent, habite la France depuis plusieurs années. «Qui prend mari, prend pays», dit le dicton! Après avoir séjourné un bon bout de temps à Marseille, elle et son conjoint résident maintenant en Alsace depuis septembre.
En démonstration, Anick a présenté sa recette gagnante au concours Glamour! Pour connaître cette recette et sa petite histoire, c'est par ici.
Pour une personne comme moi qui adoooore la betterave rouge cuisinée de mille et une façons, je suis tombée complètement sous le charme du Gaspacho de betteraves aux oranges sanguines, et son pesto de roquette aux noisettes et tome de brebis, ses chips de betterave et germes de roquette réalisé par Anick!
Depuis les débuts du Salon, il y a 4 ans, Benoît Molin, bien connu grâce à ses nombreuses émissions télés, dont Les desserts de Benoît et ses livres de recettes officie à titre de parrain du salon. Toujours souriant, il se promène de démonstration en démonstration prodiguant ses conseils et techniques aux blogueuses ou blogueurs (oui, il y en a quelques-uns!) en action. On le voit ici en compagnie de Patricia.
J'ai eu la chance, moi aussi, d'être prise en photo aux côtés de Benoît Molin. Merci Phil pour cette jolie photo!
Zoé, charmante comme tout, du blog Zoun cuisine qui fréquentera bientôt une école culinaire est ici aux côtés de Joëlle, toujours souriante, du blog Nuage de lait et de mon amie Patricia du blog La Table de Pénélope.
Marc et Françoise du blog Saveurs croisées avec qui j'aurais aimé conversé plus lontemps. Mais ce n'est que partie remise!
Patricia et moi, heureuses de se retrouver au Salon de Soissons!
Merci au chef Damien et à toute son équipe pour ce merveilleux salon qui a fait bien des heureux!
samedi 12 novembre 2011
Potage au céleri-rave et aux patates douces
Quand on a un blog culinaire, on est toujours à l'affût de nouveaux goûts, de nouvelles combinaisons de saveurs. Partout où l'on va, on a les antennes dehors; tout ce qu'on voit, tout ce qu'on entend, tout ce qu'on lit nous ramènent à ça.
Or, l'autre jour, j'apprends que le céleri-rave et les patates douces vont bien ensemble. Savais pas!
Il me fallait l'expérimenter et, en fouillant sur le web, j'ai trouvé cette recette de potage toute simple faite à partir d'un beau gros céleri-rave, de deux patates douces, d'un poireau et d'un bon bouillon maison. Résultat : un potage absolument exquis, mais attention très, très nourrissant, donc hivernal. Je le referai, c'est sûr, quand il fera -20 degrés!
Entretemps, je vous quitte quelques jours pour m'envoler vers la France pour participer au 4e Salon du blog culinaire à Soissons (110 km au nord-est de Paris, en Picardie).
À bientôt!
Lou
Potage au céleri-rave et aux patates douces
6 portions
3 c. à soupe de beurre
1 gros céleri-rave coupé en gros morceaux
2 patates douces de grosseur moyenne coupées en gros morceaux
1 blanc de poireau nettoyé et tranché
4 tasses (1 L) de bouillon de légumes (j'ai mis 5 tasses (1250 ml) de bouillon de poulet)
sel, poivre du moulin (idéalement du poivre blanc)
crème 35 % en finition (facultatif)
morceaux de poivron rouge cru en décoration
amandes tranchées en décoration
Dans une casserole, faire fondre le beurre à feu doux. Augmenter à feu moyen et faire suer le céleri-rave, les patates douces et le poireau 3 minutes, à couvert.
Verser le bouillon et porter à ébullition. Saler et poivrer. Réduire le feu à moyen-doux et laisser mijoter pendant 18 minutes, à couvert, en brassant de temps à autre.
Mixer la préparation au moyen du robot culinaire ou du pied mélangeur.Si désiré, ajouter du bouillon de poulet, pour une consistance plus liquide.
Servir le potage dans des bols individuels. Verser un peu de crème, s'il y a lieu. Garnir avec les morceaux de poivron et les amandes.
Source : Tout simplement Clodine
lundi 7 novembre 2011
Douceur à l'orange
Ce gâteau que j'ai aperçu tout récemment chez Hélène du blog Chez Becky et Liz m'a séduit au premier coup d'oeil. J'adooore les desserts à l'orange et aux amandes : ce sont mes préférés! Si j'ai décidé de rebaptiser ce gâteau, c'est qu'on n'a pas vraiment l'impression de goûter à un gâteau lorsqu'on l'a en bouche, probablement à cause du fait qu'il ne contient aucune farine. Il est aussi sans produit laitier!
Cette douceur, donc, moelleuse à souhait, admirablement parfumée à l'orange est d'une fraîcheur remarquable. Il suffit d'une petite pointe pour ravir vos papilles. Elle s'accompagne ici d'un trottoir de copeaux de chocolat noir, mais on peut aussi, comme Hélène le propose, la marier avec de la crème fraîche parfumée au sirop de basilic.
Voilà ce à quoi ressemble des oranges qui ont frémi dans l'eau bouillante pendant une heure. Elles ont encore bien de la gueule!
Douceur à l'orange
8 à 10 portions
3 oranges Navel sans pépins
225 g de sucre en poudre
6 œufs
250 g de poudre d’amandes
4 c. à soupe d’amandes émincées
Préchauffer le four à 350 degrés F (180 degrés C). Beurrer (la prochaine fois, j'enfarinerai aussi) un moule à gâteau de 23 cm de diamètre, à fond amovible.
Plonger les oranges dans une casserole d’eau bouillante et laisser mijoter 45 à 60 minutes, mi-couvert, à feu moyen. Les oranges doivent être ramollies. Égoutter les oranges et les déposer dans une assiette pour qu'elles refroidissent.
Hacher grossièrement 450 g d'orange en enlevant les pépins, si jamais il y en a. Les réduire en purée dans un robot culinaire. Dans le robot, ajouter le sucre, les œufs, la poudre d’amandes et mélanger. Verser la préparation dans le moule et répartir les amandes émincées sur le dessus.
Enfourner et cuire 25 minutes. Recouvrir d’une feuille de papier aluminium et cuire encore de 25 à 35 minutes ou jusqu'à ce qu'une brochette de bois en ressorte presque propre. Sortir du four et laisser refroidir avant de démouler le gâteau. Une fois démoulé, placer le gâteau au réfrigérateur. Servir froid.
Merci Hélène!
mercredi 2 novembre 2011
Filets de saumon, sauce teriyaki à l'orange
Un beau morceau de saumon très frais acheté chez le poissonnier, du jus d’orange, de la sauce teriyaki toute prête, plusieurs beaux légumes, quelques nouilles udon à l’épeautre et voilà une assiette haute en couleur qui parle par elle-même. Ça vous tente?
Filets de saumon, sauce teriyaki à l’orange
4 portions
Pour la sauce :
60 ml de sauce teriyaki (j’ai utilisé la sauce Kikkoman Teriyaki, moins de sodium)
1 c. à soupe de miel biologique
1 c. à soupe de gingembre frais haché
1 c. à thé d’ail haché
185 ml de jus d’orange fraîchement pressé
sel et poivre au goût
2 c. à thé de fécule de maïs (maïzena)
3 c. à soupe d’eau
Dans une petite casserole, porter à ébullition la sauce teriyaki avec le miel, le gingembre, l’ail, le jus d’orange et l’assaisonnement. Délayer la fécule dans l’eau et ajouter à la sauce. Fouetter jusqu’à épaississement. Retirer du rond et réserver.
Pour les juliennes de légumes et les nouilles udon à l’épeautre, en accompagnement :
nouilles udon à l’épeautre de même diamètre que les juliennes de légumes
un peu d’huile neutre
1 c. à soupe d’huile d’olive
1 grosse carotte
1 courgette
1 oignon rouge
1 poivron rouge
Couper les nouilles crues en deux. Faire chauffer de l’eau pour la cuisson des nouilles et cuire le temps recommandé par le fabricant. Veiller à une cuisson al dente. Égoutter les nouilles, verser dessus un peu d’huile neutre et réserver.
Pendant la cuisson des nouilles, au moyen d’une mandoline, tailler des juliennes de légumes. Dans l’huile d’olive, faire revenir les légumes à feu vif, en commençant par les carottes et en terminant par le poivron. Cuire les légumes al dente. Déposer les légumes dans une assiette et les étendre afin qu’ils refroidissent.
Réchauffer au four les assiettes de service individuelles.
Pour le saumon :
1 c. à soupe d’huile de sésame vierge biologique ou 1 c. à soupe d’une huile neutre et quelques gouttes d’huile de sésame (non grillé)
4 filets de saumon de 180 g chacun, la peau enlevée
Afin d’assurer une cuisson plus égale du saumon, replier la tranche de filet sur elle-même. Ainsi, la partie moins épaisse, cuira à la même vitesse que la partie plus épaisse.
Dans une poêle, cuire les filets de saumon 3 minutes de chaque côté, à feu moyen-vif, jusqu’à ce que la chair du saumon soit cuite selon vos goûts. Personnellement, j’aime le saumon quand il n’est pas trop cuit.
Le service :
1. Réchauffer la sauce;
2. Remettre les juliennes de légumes dans la poêle qui a servi à leur cuisson. Ajouter les nouilles en même quantité que les légumes. Réchauffer à feu vif. Déposer un nid de cette préparation dans chaque assiette préalablement chauffée;
3. Déposer un filet de saumon cuit sur le nid de juliennes de légumes et de nouilles;
4. Verser un peu de sauce sur le saumon;
5. Décorer l'assiette avec quelques graines de sésame blanches et noires;
6. Servir.
Cette recette s'inspire fortement de la recette portant le même nom et figurant dans la collection "Je cuisine", tirée du numéro Poisson si simple, si bon, Éditions Pratico-Pratiques, 2009, p. 39.
dimanche 30 octobre 2011
Sandwichs à la chandelle par G cuisiné!
Y'a pas plus groupies que les enfants!!! Alors, quand la Grenouille Germaine (sous les traits bien maquillés d’Annie Brocoli), débarque avec ses grosses palmes pour proposer son premier livre de recettes de cuisine à nos petits chefs en devenir, alors là ils sont médusés! Les voilà qu’ils vont, eux aussi, être capable de cuisiner une soupe à lunettes comme cette grenouille qu’ils connaissent déjà pour l’avoir vue à la télé!
Ah! vous ne connaissez pas Germaine. Laissez-moi vous la présenter. C’est une charmante grenouille très, très verte, végétarienne (non! elle ne mange pas de mouches) et cuisinière exemplaire. De caractère affable et assez autoritaire, elle ne s’appelle pas Germaine pour rien, cette batracienne au grand cœur a une nette tendance à l’exagération ce qui enchante d’ailleurs les enfants. Il faut l’entendre prononcer Smothie ainsi : «Smooooooothie! »Elle a aussi la mauvaise habitude d’être incapable de dire le mot Sabayon, sans bâiller! Pauvre elle! Vous ne me croyez pas? Alors, constatez-le par ici.
Maintenant que vous avez une bonne idée de la nature de cette batracienne hors du commun, tout ce qu’il vous reste à faire lorsque vous aurez son livre haut en couleur, entre les mains, est de mettre un tablier à vos enfants et de les emmener avec vous, en cuisine, rejoindre cette sacrée Germaine probablement assise sur votre comptoir, les palmes pendantes dans le vide, prête à vous livrer ses recettes aux noms farfelus. Voici quelques exemples : Contreplaqué au fromage grillé, Le clown Rosti, Voiliers en coco, Haltères au fromage, Bagel du Far-West, Salade de rondelles de hockey et Sac de couchage aux légumes (j'ai eu la chance, au lancement, de goûter à ces délicieux rouleaux de printemps et à la sauce aigre-douce aux arachides qui est vraiment capotante, vraiment!). Et les titres des desserts sont dans la même veine : Cupcakes de la Florida ou encore la Poire Belle-Germaine, mais connaissant Germaine, celui-là, il fallait s'y attendre!!!
Et si cette cuisinière végétarienne, bien rigolote, réussissait à apprendre à vos petits à cuisiner de façon saine, alors là, vous lui en devriez une!
Verdict des enfants : Ils ont adoré manger ces chandelles. J'ai toutefois dû enlever une grande partie de la luzerne qui, selon les enfants, goûtait fort. De mon côté, j'ai bien aimé les différents parfums de ce sandwich sucré-salé. Je vais le refaire.
Ce que j’ai aimé de ce livre :
- Il est ludique, très coloré avec des photos qui en jettent, et il se tient tout seul sur le comptoir de cuisine;
- Il y a une gradation dans la difficulté de réalisation des recettes. Ainsi votre enfant pourra grandir avec son livre;
- Les recettes de la chef Robitaille sont créatives, délicieuses, quelquefois très ludiques, d’autres fois moins, ce qui est fort apprécié pour les jours où simplicité et rapidité sont au menu;
- L’humour d’Annie Brocoli est présent partout dans le livre;
- Un DVD de 75 minutes est joint au livre sur lequel on retrouve quelques recettes proposées dans l'ouvrage. Les capsules sont les même que celles que l’on présente à la télévision.
- Les recettes sont, à l’occasion, composées de nombreux ingrédients, ce qui ralentit la rapidité d’exécution du plat et en augmente légèrement le coût. En revanche, les ingrédients proposés sont de qualité et constituent un garde-manger de base pour quiconque veut s’initier à une cuisine végétarienne qui se veut équilibrée du point de vue nutritif.
Le chou frisé ou kale est délicieux frit au four. Cette recette de Josée Di Stasio accompagne à merveille les sandwichs à la chandelle proposés par la Grenouille! Pour réaliser cette recette de chips de kale, c'est par ici! Un petit truc personnel, toutefois. Il vaut mieux mélanger l'huile de canola et la sauce soya demi-sel ensemble, avant d'y plonger les morceaux de choux. Veiller à ajouter peu de sauce soya dans l'huile, quelques gouttes seulement.
Sandwichs à la chandelle
4 portions
1 tasse (140 g) de fromage à la crème à la température ambiante (j'ai pris celui déjà fouetté de la marque Philadelphia)
1/4 c. à thé de curcuma (j'ai utilisé du Masala indien de la marque Club House : il est doux)
2 c. à soupe de coriandre fraîche, hachée (j'ai mis moitié coriandre fraîche et moitié persil frais)
sel et poivre si nécessaire
2 tasses (140 g) de carottes, râpées en juliennes + 1 grosse carotte pour les flammes des chandelles
1/2 tasse (90 g) de raisins frais rouges, tranchés
1/4 tasse (35 g) de graines de citrouille, rôties (il faut acheter des graines de citrouilles préécalées, sinon beaucoup de travail peu intéressant en perspective)
1 pomme, non pelée, en fines tranches
2 c. à soupe de jus de citron
8 tranches de pain complet
luzerne, pousses ou feuilles de laitue
Dans un bol, mélanger le fromage à la crème, le curcuma (ou le masala) et la coriandre (ou le mélange coriandre/persil). Saler et poivrer si nécessaire.
Dans un autre bol, mélanger les carottes, les raisins et les graines de citrouilles. Ajouter environ 2 c. à soupe du mélange de fromage à la crème et bien mélanger.
Trancher finement la pomme. Déposer les tranches dans un petit bol et arroser de jus de citron.
Étendre un peu du fromage à la crème sur les tranches de pain, couvrir de la préparation aux carottes, puis ajouter des tranches de pomme et de la luzerne, des pousses ou des feuilles de laitue.
Refermer chacun des sandwichs et couper en 3 lanières en ayant pris soin, avant, d'enlever les croûtes du côté seulement. Décorer chacune des lanières d'un bout de carotte pour simuler la flamme de la chandelle. Servir immédiatement ou envelopper dans un papier film et réfrigérer en vue de la boîte à lunch du lendemain.
Cette recette est tirée du livre G cuisiné, par Annie Brocoli, aux Éditions de l'Homme, 2011, p. 59.
jeudi 20 octobre 2011
1 courge : 4 façons!
J’aime, à l’occasion, me lancer de petits défis culinaires. Le billet d’aujourd’hui en représente un grâce au concours lancé par Françoise du blog Saveurs croisées et qui a pour thème Les couleurs d’automne. La seule contrainte : la présence de l’huile d’olive dans le plat proposé.
J’ai choisi de présenter un des mes aliments chouchous : la courge. Pour l’exercice, j’avais besoin d’une courge polyvalente, c’est-à-dire qui se tiendrait bien à la cuisson pour pouvoir entrer dans la confection d’une lasagne et qui serait excellente pour réaliser une purée, un potage et qui pourrait aussi se manger crue.
Mission accomplie avec une belle courge Pink Jumbo Banana achetée au marché Jean-Talon à Montréal. Cette courge qu’on retrouve surtout dans les marchés publics et dans les courgeries peut être remplacée par la Hubbard bleue plus facilement accessible et qui possède les mêmes caractéristiques. La Hubbard, en plus de se retrouver au marché Jean-Talon, est aussi en vente dans les petits marchés extérieurs tout près des bouches de métro.
Cette assiette-dégustation, qui constitue une entrée chaude, propose d’abord une lasagne ou millefeuille où plusieurs produits automnaux sont présents : d’abord des tranches minces de courges cuites à la vapeur reçoivent une sauce aux tomates fraîches et aux tomates séchées parfumée aux Herbes salées du Bas-du-fleuve. On y retrouve aussi un étage de choux de Bruxelles émincés sautés avec des juliennes de bacon. Sur le dessus de la lasagne, des vermicelles crus de courge qui rappellent le goût du concombre et qui, en plus de décorer le millefeuille, s’accordent bien aux parfums de celui-ci.
À côté de la lasagne, on retrouve une purée à base de la même courge. Cette purée est légèrement aromatisée au miel, à la sarriette et à peine crémée.
Et pour débuter la dégustation, l’idéal est de commencer par le potage de courge aux amandes et à l’orange, d’inspiration andalouse. Ce potage est une création de Louise Gagnon et on peut lire la recette ici. Pour ce qui est des autres propositions de l’assiette dont on a parlé plus haut : elles sont mon inspiration!
L’huile d’olive est entrée dans la réalisation de la sauce aux tomates, du sauté de bacon et de choux de Bruxelles ainsi que du potage.
Voilà, Françoise, ma participation! J’espère qu’elle te plaira ainsi qu’aux autres juges!
1 courge : 4 façons
4 portions
Sauce aux tomates :
2 c. à soupe d'huile d'olive
1 c. à soupe comble d’ail haché finement
3 tomates mûres, pelées épépinées et couper en morceaux
eau de végétation des tomates, recueillie dans un petit bol et passé au chinois (réserver cette eau)
½ c. à thé d’Herbes salées du Bas-du-fleuve
quelques gouttes de sauce piquante, genre Tabasco
6 pétales (30 g) de tomates séchées dans l’huile, hachées
Verser 2 c. à soupe d’huile d’olive dans une sauteuse. Chauffer l’huile à feu plutôt vif et ajouter l’ail. Cuire quelques secondes. Ajouter les tomates, l’eau de végétation des tomates, les herbes salées et la sauce piquante Tabasco. Cuire à feu moyen-vif, à découvert, 10 minutes ou jusqu’à ce que la sauce ait perdu tout son liquide. J’ai obtenu 2/3 de tasse (175 ml) de sauce épaisse.
Déposer les tomates séchées dans le robot culinaire et ajouter la sauce aux tomates et à l’ail. Réduire en une belle purée. Réserver. Cette sauce peut se faire la veille du montage de la lasagne. Conserver au réfrigérateur, dans ce cas-là, jusqu’à l’utilisation.
Rectangles de courge :
1 morceau de courge Pink Jumbo Banana ou Hubbard, pelé et épépiné, permettant de tailler à la mandoline des rectangles (au final les rectangles devront mesurer 7cm x 2,5 cm x 5 mm)
Avec une mandoline, en utilisant la garde pour des raisons de sécurité, tailler 17 rectangles selon les mesures proposées plus haut.
Cuire les rectangles à la vapeur en deux fois, en ayant soin de ne pas trop les superposer dans la casserole qui permettra leur cuisson. La cuisson se fait rapidement : 2 ½ minutes ou un peu plus. Goûter à un rectangle pour savoir où elle en est et ajuster le temps de cuisson restant en conséquence.
Lorsque les rectangles de courges sont cuits, les déposer délicatement, un à un, sur un essuie-tout. Réserver.
Sauté de bacon et de choux de Bruxelles :
1 c. à thé d’huile d’olive
4 tranches de bacon (75 g) dont on aura enlevé le gras aux trois quarts, coupées en juliennes
4 gros choux de Bruxelles, le cœur enlevé avec la pointe du couteau, coupés en juliennes
poivre noir du moulin
Verser l’huile d’olive dans une sauteuse et bien la répartir dans la poêle. Déposer les juliennes de bacon et les cuire, à feu moyen-fort, jusqu’à temps qu’elles soient dorées. Ne pas les surcuire.
Dans la sauteuse, ajouter les juliennes de choux de Bruxelles et faire revenir en brassant. Terminer la cuisson à la japonaise afin de bien attendrir les légumes sans brûler le bacon. Pour ce faire, avec les doigts, asperger le contenu de la poêle d’un peu d’eau et couvrir. Laisser cuire 30 secondes à 1 minute. Goûter aux juliennes de choux qui doivent être cuites tout en conservant un léger croquant. Poivrer. Réserver.
Vermicelles de courge crue :
Avec un petit appareil spécial, le Spiral Slicer de Joyce Chen, faire des vermicelles de courge crue qui serviront en décoration. Réserver.
Purée de courge :
morceaux de courge (quantité au goût)
sel
miel liquide biologique
sarriette séchée
crème à cuisson 35%
Pourquoi ne pas profiter de l’occasion et faire plus de purée que la recette d’aujourd’hui ne l’exige. Une purée se conserve deux à trois jours au frigo.
Dans une eau bouillante salée, cuire les morceaux de courge le temps nécessaire pour qu’ils deviennent très tendres. Compter entre 10 et 20 minutes selon la grosseur des morceaux.
Lorsque la cuisson est terminée, égoutter les courges et avec le piloir à pommes de terre, piler la courge. Si la courge contient encore un peu d’eau, l’assécher en la chauffant à chaleur moyenne en brassant constamment dans la casserole. Après quelques minutes, l’eau de végétation devrait avoir disparu. Ajouter un peu de miel, une pointe (c'est très peu!) de sarriette séchée et un soupçon de crème. Saler au goût. Réserver.
Potage :
La recette est par ici. Quelques bâtonnets d’amande seront utiles pour la décoration.
Montage de l’assiette de dégustation:
Toutes les préparations doivent être chaudes. Réchauffer au four les assiettes individuelles de service.
1. La lasagne (ou millefeuille)
Déposer un rectangle de courge dans l’assiette. Couvrir le rectangle de sauce aux tomates. Déposer par-dessus la sauce un rectangle de courge. Déposer un peu de sauté de bacon et de chou de Bruxelles. Déposer un autre rectangle et, par-dessus, de la sauce aux tomates. Tailler les rectangles de courge restants en deux et sur chaque lasagne en déposer un dans l’autre sens. Avec un très long cure-dent, piquer la lasagne en son centre pour la maintenir. Avec un ciseau de cuisine, couper le cure-dent en prenant soin de laisser 2 centimètres dépasser. Autour de ces deux centimètres, rouler un peu de vermicelles de courge crue.
2. La purée
Déposer un peu de purée dans l’assiette, en essayant de faire joli.
3. Le potage
Au moyen d’un entonnoir, verser le potage dans des verres à «shooter». Déposer quelques bâtonnets d’amande sur le potage et à l’extérieur comme sur la photo.
Servir!
Dernière heure : cette recette a remporté le 3e prix du concours organisé par Françoise et dont il est question plus haut. Merci à toi, Francoise, ainsi qu'aux deux autres juges!
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