lundi 23 décembre 2013

Repas de Noël en un plat pour ceux et celles qui sont au bord de la crise de nerfs!


Vous êtes dans l'embarras, et cela est un euphémisme!    

Votre tante devait recevoir tout le monde chez elle, à Noël, mais elle ne peut pas, car elle est MALADE et ça retombe sur vous! Ouille!

Ou plus dramatique encore, vous êtes du genre à vous réveiller un 23 décembre et à vous souvenir que Noël, c'est dans deux jours et que vous n'avez rien, mais rien de prévu, alors que vous serez six à table. Vous êtes pathétique, le saviez-vous?!?


Qu'à cela ne tienne, j'ai pensé à vous, chers affligés du temps des Fêtes, en vous proposant ces 3 recettes qui, vous le verrez en les lisant, subliment le poulet en lui donnant un petit air festif.

Ces trois casseroles sont simples à préparer et si vous courez à l'instant au supermarché, vous trouverez sur place tout ce dont vous aurez besoin pour réaliser l'une d'elle. Nul besoin de courir à droite et à gauche, à travers la ville, comme une poule pas de tête, pour vous approvisionner! Est-ce que vous le réalisez, là, combien je vous aide, chers atrophiés du gêne de l'organisation!

Et maintenant : ACTION!        




                                       

vendredi 20 décembre 2013

Quinoa-quiche épinards, olives et fromage


Je ne suis pas très quiche, mais quinoa, là je le suis complètement! Cette quiche met justement en vedette ce superaliment.

La recette que je vous propose aujourd’hui est tirée du  livre Complètement quinoa d’Andrea Jourdan. Cet ouvrage qui offre 30 recettes à base de quinoa pour 6,95$ fait partie de la collection Complètement publiée par les Éditions de l’Homme. Cette collection se décline par thèmes.  Ainsi on retrouve, à titre d’exemples, Complètement osso buco, Complètement gâteaux au chocolat, Complètement tartares, Complètement tomates, Complètement Noël et j’en passe. 16 titres sont offerts dans cette série. Pour avoir une idée de tous les titres proposés, cliquer ici.

Alors, quand on est fana d’un aliment, la collection Complètement permet d’y trouver son bonheur, car les recettes présentées sont invitantes, faciles et ne contiennent pas trop d’ingrédients.Voilà un très joli cadeau d’hôtesse ou d’hôte à très bon prix!

La quiche que je vous propose aujourd’hui s’inspire beaucoup de la recette d’Andrea Jourdan. J’ai fait quelques changements mineurs liés à mes goûts personnels.

Cette quiche a une consistance et une texture vraiment agréables. À vous de la parfumer selon vos goûts : romarin frais ou romarin séché. Si vous aimez le thym, allez-y avec le thym. Pour ma part, j’ai combiné les parfums des 7 épices libanaises et du romarin séché.

Il ne faut pas oublier qu’une quiche se sert en plat principal, car c’est très nourrissant. Les petits appétits s’accommoderont d’une petite pointe accompagnée d’une jolie salade!

Complètement quinoa





Quinoa-quiche, olives et fromage
6 portions
1 c. à soupe de beurre
1 tasse (100 g) de chapelure (j'en ai mis un peu moins)
2 c. à soupe d'huile d'olive extra-vierge
1 oignon, en dés
2 c. à thé d'ail, haché
450 à 500 g d'épinards, cuits et hachés (j'ai pris des épinards congelés vendus en sac de 500 g et je les ai fait cuire selon les indications inscrites sur l'emballage)
1 c. à thé de romarin frais, haché (j'ai mis ¼ c. à thé de romarin séché)
¼  c. à thé de flocons de piment de Cayenne
2 tasses (370 g) de quinoa blanc ou rouge cuit (j'ai mis la moitié de quinoa blanc et l'autre moitié de quinoa rouge et blanc)
¾ tasse (100 g) d'olives noires, hachées en deux ou 3
4 oeufs, battus
½ tasse (125 ml) de crème à cuisson 15%
sel et poivre du moulin
225 g de fromage de chèvre émietté ( j'ai mis 200 g d'emmenthal râpé; entre 150 et 175 g auraient été parfaits)

Préchauffer le four à 350 degrés F (180 degrés C).

Beurrer un moule à quiche. L'enduire de chapelure.

Dans un poêlon, faire chauffer l'huile d'olive. Ajouter l'oignon et l'ail. Faire revenir 5 minutes en remuant de temps à autre. Veiller à ce que l'ail ne brunisse pas.

Transférer le mélange oignon-ail dans un grand bol. Ajouter les épinards cuits (très bien essorés), le romarin, le piment, le quinoa cuit*, les olives, les oeufs et la crème. Bien mélanger. Saler et poivrer. Verser dans le moule préparé. Parsemer de fromage.

Cuire au four 45 minutes ou jusqu'à ce que la préparation soit dorée et ferme. Laisser refroidir 10 minutes avant le service.

Servir accompagnée d'une salade verte ou de vermicelles de courgette (huile d'olive, vinaigre de vin blanc, sel et poivre), comme sur la photo.

* J'ai fait cuire mon quinoa dans du bouillon de poulet auquel j'ai ajouté une pincée de 7 épices. Dans la même casserole, cuire le quinoa rouge et blanc un peu plus longtemps que le quinoa blanc.

Joyeuses Fêtes gourmandes! 
   On se retrouve en janvier!

jeudi 12 décembre 2013

Soupe au kale d'inspiration toscane


Cette soupe qu’on nomme ribollita n’est pas la première soupe toscane que je réalise. Mais on dirait que celle-là est vraiment au point. Le fait d’avoir combiné du bouillon de bœuf et du bouillon de poulet y est sûrement pour quelque chose. La petite touche donnée par les graines de fenouil joue aussi un rôle, j’en suis certaine. Peu importe! Si vous avez le goût d’un soupe rustique, savoureuse, qui s’harmonise très bien au goût parfait du Parmigiano Reggiano que vous saupoudrerez sur la soupe en finition, eh bien, cette ribollita est pour vous!






Soupe au kale d'inspiration toscane
6 portions
2 c. à soupe d’huile d’olive
2 branches de céleri en dés
3 carottes en demi-tranches
1 oignon haché
2 c. à soupe d’ail haché
2 tomates italiennes (Roma) pelées, épépinées et coupées en cubes
5 à 6 feuilles de kale (chou frisé) hachées pas trop finement
2 pommes de terre à chair jaune en cubes
1 boîte de 900 ml de bouillon de poulet (sodium réduit)
1 boîte de 900 ml de bouillon de bœuf (sodium réduit)
½ branche de romarin
2 branches de thym
1/8 c. à thé de graines de fenouil broyées
un morceau de croûte de Parmigiano Reggiano de 3cm x 3 cm
1 boîte de 540 ml de cannellini ou 1 pot de cannellini (570 g)
sel et poivre du moulin
pain grillé
fromage Parmigiano Reggiano râpé en finition

Dans un gros chaudron, genre Le Creuset, faire revenir dans l’huile d’olive le céleri, les carottes et l’oignon environ 10 minutes.

Ajouter l’ail et brasser 30 secondes. Incorporer les tomates et cuire 1 minute. Ajouter le chou kale et cuire 4 minutes à découvert. 

Ajouter les pommes de terre en cubes. Verser les deux bouillons et aromatiser avec les herbes et les graines de fenouil broyées. Ajouter le morceau de parmesan, couvrir et amener à ébullition. Baisser le feu et laisser mijoter toujours à couvert, à feu moyen-doux, de 15 à 20 minutes ou jusqu'à ce que les pommes de terre soient cuites tout en conservant un petit croquant. Retirer les branches de romarin et de thym. Enlever le morceau de parmesan et grignoter-le (privilège de la cuisinière!)

Égoutter les cannellinis et, dans une assiette, verser la moitié des fèves. Avec une fourchette, les écraser et les incorporer à la soupe. Laisser mijoter 5 minutes. Ajouter maintenant les haricots entiers restants. Brasser délicatement. Saler et poivrer. Réchauffer la soupe et servir avec un morceau de baguette, badigeonné d'huile d'olive et grillé au four à 400 degrés F (205 degrés C) pendant 10 à 15 minutes. Saupoudrer de parmesan au goût de chacun.

lundi 2 décembre 2013

Boulettes à l'agneau et au boeuf en sauce au garam masala


Zut! aucune herbe fraîche à la maison! Et cette recette de Choupette qui me tente terriblement. Qu’à cela ne tienne, la menthe séchée remplacera la menthe fraîche et la coriandre en feuilles brillera par son absence pour donner toute la place au garam masala de Philippe de Vienne.

Et laissez-moi vous dire qu’il a du chien ce garam masala une fois combiné au piment de Cayenne en poudre! Le mélange a embaumé complètement la maison, même jusqu’au lendemain, et quel mordant : genre piquant de chez piquant. Voilà pourquoi il est bon de prévoir un riz basmati qui viendra apaiser le feu en permettant à nos papilles de savourer pleinement ce plat en sauce tout à fait délicieux.  Les carottes, coupées en biseaux, ont de leur côté apporté couleur et douceur à l’ensemble.

Cette recette est à refaire tout bientôt avec des herbes fraîches, cette fois-là!






Boulettes d’agneau et de bœuf en sauce au garam masala
4 portions
3 c. à s d'huile d’olive
1½ c. à soupe d'ail haché
1 ou 2 oignon(s) râpé(s) ou haché(s) finement au robot afin d’obtenir 200 g d’oignon râpé
1½ c.  à soupe de garam masala
½ c. à thé de piment de Cayenne (facultatif, car apporte du piquant)
400 g de tomates en boîte
1 c. à soupe de concentré de tomates (tube)
500 ml de bouillon de boeuf
270 ml de lait de coco
225 g d'agneau haché et 225 g de bœuf haché,  bien mélangés
1 grosse poignée de menthe ciselée + quelques feuilles pour la déco (j’ai mis 1/2 c. à thé de menthe séchée)
1 grosse poignée de coriandre ciselée + quelques feuilles pour décorer (pas mis)
1 oeuf légèrement battu
le jus d'un citron vert (pas mis)
riz basmati
6 à 8 carottes coupées en biseaux

Dans une grande sauteuse, faire brunir les oignons dans l'huile 5 minutes puis ajouter le garam masala, le piment de Cayenne (s’il y a lieu). Remuer 2 minutes. Ajouter l’ail et remuer 30 secondes. Prélever la moitié de ce mélange et le mettre à refroidir dans un grand bol.

Dans la sauteuse, ajouter au mélange restant les tomates avec leur jus et le concentré de tomates. Faire frémir la sauce 5 minutes puis ajouter le bouillon de bœuf et le lait de coco. Porter à ébullition, saler, vérifier l'assaisonnement et retirer du feu. Couvrir et réserver.

Dans le grand bol, à la préparation aux oignons ajouter le mélange bœuf-agneau, la menthe sèche,
les herbes ciselées (s’il y a lieu) et l'oeuf. Saler et bien mélanger. Façonner des boulettes de la taille d'une noix. Couvrir et mettre au frigo 30 minutes pour raffermir les boulettes si nécessaire.

Réchauffer la sauce jusqu'à l'ébullition et ajouter les boulettes. Laisser cuire 1 heure à feu doux, à découvert, en remuant de temps en temps.  Avant de servir, ajouter le jus de citron vert (s’il y a lieu). Décorer d'herbes entières et accompagner de riz basmati et de carottes cuites à la vapeur. Servir dans une assiette creuse.

Merci Choupette!

mercredi 27 novembre 2013

Pain (cake) aux courgettes, aux dattes et aux noix


Aujourd'hui, besoin urgent de réconfort, car un vilain rhume me siphonne toute mon énergie!

Petite, ma mère nous servait un pain aux noix et aux dattes qu'on adorait parce qu'en plus elle nous permettait de le tartiner d'un peu de beurre avant de le manger.

Aujourd'hui, histoire de faire changement mais tout en demeurant fidèle à la recette de ma maman, je me suis inspirée du pain de Ricardo, à laquelle j'ai apporté deux modifications mineures : j'ai mis moins de sucre et j'ai parfumé la pâte à la vanille.

Résultats : le pain est aussi bon que celui de ma mère, mais il est un petit peu plus nutritif grâce à la présence des courgettes.

Voilà une belle gourmandise à réaliser à l'approche des Fêtes, idéale à congeler et à ressortir entre Noël et le Jour de l'An quand les enfants rentrent de l'extérieur, les joues bien rouges et l'estomac dans les talons! Délicieux avec un grand verre de lait!







Pain (cake) aux courgettes, aux dattes et aux noix
8 à 10 portions
1 ¾ tasse (260 g) de farine tout usage non blanchie bio
½ c. à thé de bicarbonate de soude 
½ c. à thé de poudre à pâte (levure chimique)
¼ c. à thé de sel
¾ tasse (165 g) de cassonade québécoise (ressemble à la gerveoise belge)
½ tasse (125 ml) d’huile de canola (ou autre huile neutre)
2 œufs
¾ c. à thé de vanille
2 tasses (260 g) de courgettes râpées (employer les gros trous de la râpe)
¾ tasse (115 g) de dattes dénoyautées et coupées en morceaux de grosseur moyenne
¾ tasse (70 g) de noix de Grenoble hachées pas trop finement

Préchauffer le four à 350 degrés F (180 degrés C). Tapisser un moule à pain de 9 x 5 po (23 x 13 cm) de papier parchemin en le laissant dépasser sur deux côtés. Beurrer les deux autres côtés. On peut aussi, à la place, graisser les parois avec de la margarine (et non du beurre) et enfariner le tout.

Dans un bol, mélanger la farine, le bicarbonate, la poudre à pâte et le sel. Réserver.

Dans un autre bol, mélanger la cassonade avec l’huile, les œufs et la vanille à l’aide d’un mini-fouet jusqu’à ce que le mélange soit homogène. 

Au mélange humide, incorporer les ingrédients secs. Ajouter ensuite les courgettes et brasser, puis ajouter les dattes et les noix.Verser dans le moule. 

Cuire au four de 50 à 60 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du pain en ressorte propre. Laisser tiédir. Démouler et laisser refroidir sur une grille.

Servir beurré ou non.

jeudi 14 novembre 2013

Bolognaise végétarienne à l'aubergine et à la tomate ou l'art d'en envoyer plein la vue et plein le goût aux carnivores


Des pâtes costaudes, remplies d’aubergines, de tomates et parfumées aux épices de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, voilà ce dont j’avais le goût en ce dimanche pluvieux.

Dans le même plat, j’allais donc se faire rencontrer les épices qu’on utilise dans le couscous, le ras-el-hanout et celles qu’on emploie dans le Moyen-Orient, le 7 épices.  Et puis aussi un peu de sarriette, une de mes herbes séchées préférées, qu’on aime marier au Québec avec les épices des vieux pays.

Résultats : une sauce vraiment délicieuse, parfumée et  bien goûteuse, dont la texture et aussi le goût, ma foi, rappelle la bolognaise ou comme on dit, dans mon pays, la sauce à spaghetti à la viande.

Il se peut que dans votre garde-manger vous n'ayez ni épices à couscous, ni 7épices, voilà pourquoi je vous livre ici les endroits où je m'approvisionne. Depuis des années, j'utilise les épices à couscous d'Anatol, située sur le boulevard Saint-Laurent, tout près de chez Milano. J'aime beaucoup ces épices à couscous vendues en vrac parce qu'elles apportent un parfum incomparable, sans être piquantes. Pour le 7 épices, j'ai opté pour celui de la compagnie Cedar vendu en sachet chez Adonis.

Cette sauce végétarienne peut se servir de plusieurs façons : sur des pâtes allongées ou des pâtes courtes et aussi comme sauce à lasagne. Je l’imagine aussi délicieuse sur un croûton de pain grillé, à l’apéro, avec un bon verre de rouge!




Bolognaise végétarienne à l'aubergine et à la tomate ou l'art d'en envoyer plein la vue et plein le goût aux carnivores
Pour 6 tasses ( 1,5 l ) de sauce :
2 c. à  soupe d'huile d'olive
2 oignons moyens hachés
800 g d'aubergines (ce qui équivaut à deux grosses aubergines, pesées entières avant d'être pelées)
1 c. à soupe d'ail haché
3 c. à thé d'épices à couscous (ras-el-hanout)
3/4 c. à thé de 7 épices
2 boîtes de tomates de 400 g chacune de filets de tomates (marque Cirio, facile à trouver en supermarché)
1/4 c. à thé de sarriette séchée
1 grosse feuille de laurier ou deux petites
flocons de piments forts aussi appelé «Piment de Cayenne broyé» (facultatif et quantité au goût)
1/2 c. à thé de sucre
1 tasse (250 ml) de bouillon de poulet ou d'eau (ou un peu plus, si la sauce attache durant sa cuisson)
sel et poivre du moulin
copeaux de Parmigiano Reggiano en décoration

Dans une grande casserole, chauffer l'huile d'olive et faire revenir l'oignon haché à feu moyen pendant 5 minutes.

Ajouter les aubergines qui auront été pelées et coupées en morceaux (1,5 cm x 1,5 cm) juste avant d'être ajoutées à la poêle, car les aubergines ont tendance à oxyder à l'air libre. Incorporer l'ail et cuire 2 minutes en brassant.      

Ajouter les épices à couscous et le 7 épices et cuire 1 minute en brassant.

Incorporer le reste des ingrédients et amener le tout à ébullition. Cuire à couvert, à feu doux après avoir baissé le feu, 30 minutes d'abord. Retirer les feuilles de laurier et les jeter.

Cuire 30 autres minutes, toujours à couvert. Quand il reste 10 minutes de cuisson, avec un piloir à pomme de terre, dans la casserole, piler la préparation. Rectifier l'assaisonnement et cuire à feu très doux pour les 10 dernières minutes en brassant fréquemment.

Servir avec des pâtes au choix.

Afin d'éviter le brunissement de la sauce, la transférer dans un contenant en verre ou en plastique et placer directement, sur la sauce tiédie, un film de plastique. Ainsi l'air n'entrera pas en contact avec la sauce. Ajouter un autre film de plastique sur le contenant (ou le couvercle, c'est selon) avant de le réfrigérer ou de le congeler. Cette sauce se conserve deux à trois jours au frigo.

jeudi 7 novembre 2013

Purée de potimarron au parmesan selon le chef Alain Ducasse


Il y a de ces recettes qui sont tellement simples et tellement délicieuses que c'est presque un péché de ne pas les réaliser. La purée de potimarron proposée par le chef Ducasse à la p. 44 de son livre Nature : simple, sain et bon est une de celles-là.

Vous êtes tentés par cette recette, mais vous n'avez pas réussi à mettre la main sur un potimarron. Pas de problème, en supermarché on trouve facilement la Sweet mama qui est la courge, selon le chef Normand Laprise, qui fait la meilleure purée.



Dans sa recette, Ducasse propose d'intégrer de l'ail. J'ai décidé de ne pas en mettre, car j'avais peur que le goût de l'ail soit trop présent au détriment des autres ingrédients. Mais libre à vous d'incorporer de l'ail ou pas.

Cette purée est un véritable délice, mais il est important quand on la réalise de bien respecter les proportions. Quand on cuit à la vapeur de la courge et qu'on l'écrase à la fourchette, on ne sait pas avec précision la quantité de courge cuite qu'on va obtenir, car ce qu'il faut savoir, c'est que la quantité des ingrédients de la recette de Ducasse est déterminée en fonction de 300 g de courge cuite et écrasée. Ce sera donc le temps de faire des mathématiques en employant la table des multiplications et même, si nécessaire, la règle de trois!

Bien que j'aie employé du potimarron pour réaliser la purée, il est possible de remplacer le potimarron par une courge Sweet mama, comme celle qui apparaît sur cette photo. Cette courge est facile à trouver en supermarché.



Purée de potimarron au parmesan selon le chef Alain Ducasse
2 à 3 portions
1 potimarron pelé, débarrassé de ses pépins et cuit selon les indications fournies plus bas
2 gousses d'ail pelées, laissées entières (pas mis)

Pour réaliser la purée :
À 300 g de chair cuite, écrasée à la fourchette, ajouter en mélangeant bien :
1 c. à thé de moutarde de Dijon
1 c. à thé d'une bonne huile d'olive de finition
3 c. à soupe de parmesan râpé assez finement (choisir le Parmigiano Reggiano, car c'est le meilleur et il n'écrasera pas le goût de la courge)
sel et poivre du moulin

Lorsque la courge est nettoyée, la couper en gros morceaux (environ 3 cm x 3 cm) et la cuire à la vapeur le temps qu'il faut pour qu'elle soit très tendre pour s'écraser facilement à la fourchette. Éplucher l'ail (s'il y a lieu) et le faire cuire à la vapeur en même temps que la courge. Prévoir environ 25 minutes pour cuire la courge.

Déposer les morceaux de courge et d'ail (s'il y a lieu) cuits dans une grande assiette (plutôt que dans un bol) et, avec une fourchette, écraser la chair.

Transférer la chair dans un bol et ajouter la moutarde de Dijon, l'huile d'olive, le parmesan, le sel et le poivre. Bien mélanger. Servir immédiatement (en réchauffant la purée au micro-ondes si nécessaire avant le service) avec un poisson ou une viande.

À noter : Vous recevez quelques convives et désirez cuisiner cette purée. Veillez à acheter plus d'une courge, dépendamment de la grosseur de celle-ci bien entendu. Cette purée peut se faire facilement la veille de la réception et être réchauffée au micro-ondes. Si vous la faites pour le lendemain, omettre l'ail serait une bonne idée, car on sait que l'ail peut mal vieillir.

lundi 4 novembre 2013

Potage au potimarron, aux poireaux et à la tomate


Chaque automne, j’aime découvrir de nouvelles courges. Il n’y a pas si longtemps, je n’en avais que pour la hubbard bleue, comme ici ou encore ici et ; cette année je me suis laissé séduire par le potimarron que les Européennes connaissent bien et cuisinent beaucoup.

Le potimarron dont le goût est doux et rappelle celui des marrons se retrouve dans les «courgeries» et les marchés publics. On ne le retrouve pas encore sur les étals des supermarchés. Mais le vent tourne vite en matière de courges au Québec. En trois ans, les variétés offertes dans les grandes surfaces ont véritablement augmenté. Souhaitons que la prochaine à y faire son apparition soit le potimarron.

Le potimarron se reconnaît à sa forme de toupie et à sa belle couleur orangée. Même la peau est savoureuse. Il est donc possible de cuire ce fruit avec sa peau et de mixer le tout, c’est-à-dire chair et peau. Mais ce n’est pas ce que j’ai choisi de faire en réalisant la recette proposée par Françoise, la créatrice du blog Saveurs croisées, un blog que je fréquente assidûment et que j’aime beaucoup. J’ai laissé la peau de côté pour ne cuisiner que la chair; j’ai été emballée par le goût fin et crémeux de cette courge.

Je l’ai d’abord dégustée en légume d’accompagnement en la transformant en purée (pour la recette cliquer ici), mais aujourd’hui inspirée par la recette de Françoise, j’ai combiné la chair de potimarron à des poireaux et à un coulis de tomates pour réaliser un potage qui s’est avéré absolument délicieux et différent des potages à la courge auxquels on est habitués.


 Les potimarrons pèsent entre 1 et 3 kg. Pour ce potage vous aurez besoin d'un ou de deux potimarrons, selon leur grosseur.




Potage au potimarron, aux poireaux et à la tomate
8 portions
2 c. à soupe d'huile d'olive
300 g de blanc de poireaux coupé en rondelles
750 g de chair de potimarron coupée en gros cubes
2 c. à thé d'ail haché
1 litre de bouillon de poulet bio
500 ml d'eau
400 ml de coulis de tomates de qualité
sel et poivre
pousse de cresson en décoration

Dans une grande casserole, verser l'huile d'olive et y faire revenir le blanc de poireaux pendant 5 minutes.

Peler le potimarron avec un bon économe, retirer les graines et couper la chair en gros morceaux. Ajouter la courge et l'ail à la casserole et cuire 3 minutes en brassant régulièrement.

Incorporer le bouillon de poulet, l'eau et le coulis de tomates. Saler et poivrer. Couvrir la casserole et chauffer la soupe à maximum jusqu'à ébullition. Laisser une petite ouverture entre le couvercle et la casserole et faire mijoter à feu moyen-doux entre 20 et 25 minutes ou jusqu'à ce que la courge soit très tendre.

Mixer la soupe au robot culinaire. Rectifier l'assaisonnement. Servir le potage très chaud.

Merci Françoise!

mardi 29 octobre 2013

Oranges à l'allure de citrouilles farcies à la salade de pâtes


Aujourd'hui, à l'occasion de l'Halloween qui approche à grands pas, une idée : des oranges évidées auxquelles on a donné l'allure de citrouilles et qui ont été farcies à la salade de pâtes aux crevettes.

L'idée prise ici est d'offrir aux enfants un plat qu'ils aiment dans un contenant «halloweenesque» qui les ravira!

Ma salade : des crevettes cuites, des pâtes cuites, quelques cubes de fromage, de la mayo, des olives noires et des cornichons sucrés émincés, aussi un peu de ciboulette hachée. En décoration, des pousses de laitue, de cresson et de coriandre.

Simple mais efficace!




samedi 26 octobre 2013

Betteraves marinées


L’automne, c’est le temps des marinades, mais ce n’est pas une raison pour moi d’en cuisiner en grosses quantités. Comme j’aime varier mon alimentation à l’extrême, les seules marinades maison qui ont grâce à mes yeux, ce sont celles qui entrent en une seule fois dans mes 4 pots de 250 ml.

J’avoue néanmoins être pleine d’admiration pour ceux et celles qui ont ce que j’appelle le «gène de l’écureuil». Que d’abondance dans leur garde-manger et en plus la possibilité, à portée de la main, d’offrir un cadeau fait maison aux gens qu’ils aiment!
        
  


Avec cette recette de betteraves marinées, je participe au tirage organisé par Kim sur son blog Les Aventures culinaires de KikiLe jeu qui porte le nom de Conserves créatives Made in Canada me permettrait de gagner ce livre qui semble assez innovateur en la matière : 







Betteraves marinées
pour 4 pots de 250 ml
10 à 15 moyennes ou petites betteraves non pelées, cuites entières à grande eau, et ensuite tranchées en tranches moyennement épaisses
1/2 oignon rouge assez gros, mais pas trop, en tranches moyennement épaisses
4 clous de girofle
2/3 tasse (165 ml) de vinaigre de cidre
1/3 tasse (85 ml) de vinaigre de vin blanc
1 1/2 c. à thé de gros sel de mer
1 tasse (250 ml) d'eau

Stériliser les 4 pots de 250 ml ainsi que leurs couvercles. Réserver.

Cuire, peler et trancher les betteraves. Faire de même pour l'oignon rouge qui demeure cru toutefois. Réserver.

Dans chaque pot vide, déposer 1 clou de girofle. Déposer en alternance, les tranches de betteraves cuites et d'oignons. Réserver.

Dans une casserole, combiner les deux vinaigres, le sel et l'eau. Amener à ébullition. Verser le liquide bouillant en le répartissant dans les 4 pots. Sceller et laisser refroidir. Réfrigérer 6 jours, en prenant soin après 3 jours de virer les pots à l'envers.

Au bout des 6 jours, servir les betteraves avec des rôtis et des viandes. Ces betteraves marinées se conservent quelques semaines au réfrigérateur.

Et s'il reste des betteraves cuites qui n'ont pu être logées dans les 4 pots de 250 ml, donc qui n'ont pas été marinées, les conserver et les servir en salade comme dans la recette ici.

mardi 22 octobre 2013

Boeuf à la salsa verde et aux légumes d'automne


Avec la salsa verde que j’ai réalisée l’autre jour, j’ai eu envie de concocter un plat d’automne d’inspiration mexicaine. La salsa verde est bien présente dans la cuisine du Mexique : on la retrouve souvent  incorporée aux plats de viande pour leur donner du goût et du piquant.

Nul besoin de réaliser une salsa verde maison pour cuisiner le ragoût que je vous propose aujourd’hui. Elle s’achète en pot, mais demeure difficile à trouver. Celle qui figure sur la photo provient du supermarché Loblaws, section des produits mexicains. À la différence de ma recette, la sauce de Loblaws n’est pas du tout amère, mais ouf! ce qu’elle est piquante, mais c’est bon comme ça! Elle diffère aussi de la mienne parce qu'elle est parfumée aux graines de coriandre plutôt qu'à la coriandre fraîche.

Si vous n’aimez pas manger piquant, remplacez la salsa verde par du bouillon de bœuf et aromatisez avec 1 à 2 cuillère(s) à thé de graines de coriandre broyées ou ½ tasse de coriandre fraîche.

Voilà, avec ce plat, une façon délicieuse de découvrir la salsa verde autrement qu'avec des nachos!


Si vous ne réalisez pas votre salse verde maison comme dans la recette que je propose ici, il est possible de l'acheter en épicerie. À noter cependant que la salsa verde en pot est difficile à trouver en supermarchés, contrairement aux autres salsas. Toutefois, chez Loblaws, on en trouve dans le rayon des produits mexicains.




Boeuf à la salsa verde et aux légumes d'automne
3 à 4 portions
600 g de boeuf à ragoût pas trop maigre
3 c. à soupe de farine
2 c. à soupe d'huile d'olive
1 poireau nettoyé et coupé en rondelles (la partie blanche seulement)
1/2 tasse (125 ml) de vin rouge
1 tasse (250 ml) de tomates fraîches, pelées, épépinées et hachées (recueillir 2 c. à soupe d'eau de végétation des tomates en les mondant)
3/4 à 1 c. à thé de graines de cumin broyées au mortier
1 tasse (250 ml) de salsa verde maison (ou 1/2 tasse (125 ml) en pot du commerce + 1/2 tasse (125 ml) de bouillon de boeuf; et pour aucun piquant, voir plus haut dans le texte introductif de ce billet)
5 grosses carottes, pelées et coupées en très gros morceaux diagonaux
4 à 5 gros morceaux de courge (environ 4 x 7 cm) (j'ai employé du potimarron en provenance du marché Jean-Talon ou autre courge au goût)
sel et poivre du moulin
haricots rouges nains en conserve, rincés et égouttés (quantité au goût : j'ai mis environ 1/2 conserve)
coriandre fraîche, pousse de cresson et ciboulette hachée en décoration

Avec des essuie-tout, éponger les cubes de boeuf. Dans une assiette, étendre la farine et rouler les cubes de boeuf dedans. Secouer les cubes enfarinés au-dessus de l'assiette et ensuite les faire revenir dans l'huile d'olive en une fois ou deux (selon la grandeur de la cocotte de style Le Creuset).

Quand les cubes sont grillés sur au moins deux faces, ajouter les poireaux et cuire 2 minutes.

Verser le vin rouge dans la cocotte pour déglacer et avec une cuillère de bois, bien brasser pour décoller les sucs collés au fond de la cocotte.

Ajouter les tomates, 2 c. à soupe de l'eau de tomates qui aura été recueillie, les graines de cumin broyées et la salsa verde (avec ou sans bouillon de boeuf, c'est selon). Porter le tout à ébullition.

Enfourner la cocotte couverte dans un four préchauffé à 300 degrés F (150 degrés C) et cuire pendant 1 heure.

Incorporer les carottes et les morceaux de courge et poursuivre la cuisson, toujours à couvert, pour une autre heure. Saler et poivrer.

Retirer la cocotte du four. Ajouter les haricots rouges et continuer la cuisson sur le rond, à feu moyen-vif jusqu'à ce que les haricots rouges soient réchauffés. Cela se fait très rapidement.

Servir seul ou avec des pâtes aux oeufs ou encore avec une purée de pomme de terre.

mercredi 16 octobre 2013

Salsa verde mexicaine


Les tomatillos (tomatilles) constituent l’aliment de base qui entre dans la confection de la fameuse salsa verde mexicaine.

Ces fruits sont encore disponibles dans les marchés publics à ce temps-ci de l’année. Les tomatillos poussent facilement au Québec. Comme la cerise de terre (physalis, aussi nommée «amours en cage»), ils sont recouverts d’une enveloppe parcheminée, non comestible, qui s’ouvre et sèche lorsque le fruit est mûr. De la grosseur d’une tomate cocktail ou d’un abricot, les tomatillos se conservent à température ambiante avant d’être cuisinés. Plus ils sont petits, plus l’amertume est légère, semble-t-il.

Si vous n’aimez pas les aliments qui justement goûtent une certaine amertume, cette recette n’est pas pour vous. En revanche, si vous aimez les cerises de terre, il y a de fortes chances que vous appréciiez le goût légèrement amer des tomatillos.

Chaque famille mexicaine a sa propre recette de salsa verde. La salsa peut être dégustée avec des chips de maïs ou des pains pita (ma préférence), mais aussi on peut l’utiliser comme sauce entrant dans la réalisation de certains ragoûts de viande. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait avec ma salsa : à découvrir dans mon prochain billet!

J’ai choisi de faire légèrement griller les tomatillos avant de les mixer aux autres ingrédients, comme le suggérait l’auteur de la recette de laquelle je me suis inspirée.  Mais il faut savoir que cette étape n’est pas obligatoire. J'ai remarqué que la coriandre fraîche qu’on ajoute en grande quantité dans la préparation de la sauce s’accorde parfaitement avec le goût des tomatillos.

La salsa verde mexicaine s’est avérée une très belle découverte en ce qui me concerne.








Oignon, tomatillos et jalapeños après être passés sous le grill. J'aurais pu continuer la cuisson des tomatillos après avoir retiré les jalapeños du four, mais ce n'est pas le choix que j'ai fait.



Salsa verde mexicaine
Pour environ 300 ml de salsa
1 panier de 15 à 20 tomatillos, débarrassés de leur enveloppe parcheminée et rincés pour éliminer le résidu collant que l'on retrouve sur chaque fruit
2 piments jalapeño, coupés en deux sur la longueur, épépinés et dont la membrane aura été retirée
1 petit oignon, épluché et coupé en 8 quartiers
2 petites gousses d'ail, épluchées, dégermées et hachées
1/2 tasse de coriandre fraîche hachée
sel et poivre du moulin
jus de citron vert (au goût)

Placer les tomatillos, les jalapeños et l'oignon sur une plaque allant au four, la peau des poivrons sur le dessus. Faire griller sous la salamandre à HI jusqu'à ce que la peau des tomatillos et des jalapeños soient noircies. Retirer d'abord les piments qui noirciront plus vite. Poursuivre la cuisson des tomatillos sous le grill (ce que je n'ai pas fait). Enlever la peau des piments et des tomatillos (si cette dernière résiste, utiliser l'économe pour faire le travail). Jeter les peaux et déposer la chair dans le bol du robot culinaire.

Ajouter les autres ingrédients, sauf le jus de citron vert, et mixer en pulsant. Ne pas trop mélanger pour conserver une texture agréable.

Verser un peu de citron vert, au goût. Commencer par une petite quantité, goûter et verser d'autre jus de citron, s'il y a lieu.

mercredi 9 octobre 2013

Tarte aux pêches


Oups, la saison des pêches est terminée! Selon un calendrier de récoltes de l’Ontario, les pêches cultivées dans le sud de cette province canadienne sont récoltées en juillet, août et septembre. Il est encore possible d’en trouver sur les marchés publics, si on cherche bien. J’ai vu des paniers de pêches ontariennes, aujourd’hui même, au marché de La Prairie. Il doit donc encore en avoir au marché Jean-Talon et dans d’autres marchés publics québécois. À noter que la pêche est un fruit qu’on peut difficilement cultiver au Québec avec succès, notre climat nordique ne nous le permettant pas.

La tarte aux pêches est ma tarte préférée. J’en cuisine une par an et cette année, j’ai tardé en attendant la fin septembre! Mais le plaisir valait bien l’attente. J’ai tenté une nouvelle recette, d’origine américaine, parfumée à la cannelle, à la muscade et à l’extrait d’amandes. La tarte s’est avérée délicieuse, mais le goût de la cannelle sans être trop présent masquait un peu la saveur si merveilleuse de la pêche. Voilà pourquoi, dans le libellé de la recette, je vous propose une autre façon de la parfumer, celle que j’utilise habituellement!








Tarte aux pêches
2 abaisses de pâte maison ou du commerce
10 grosses pêches mûres et encore fermes (ou 15 petites à moyennes), pelées et dénoyautées, coupées en  tranches épaisses (1 cm)
2 c. à soupe de jus de citron
½ c. à thé d’extrait d’amandes
2/3 tasse (100 g) de farine tout usage non blanchie bio
1 tasse (200 g) de sucre  
½ c. à thé de cannelle
1/8 c. à thé (ou une pincée) de muscade
1/3 c. à thé de sel
1 œuf + 1 c. à thé d’eau  (pour la dorure)
Pour la version habituelle de ma tarte aux pêches, retrancher la cannelle et la muscade et parfumer seulement à l’extrait d’amandes (1/2 c. à thé).

Peler les pêches avant de les trancher (j’utilise un économe à tomates pour ce faire), ce qui vous donnera environ 7 tasses de morceaux de pêches.

Déposer les pêches dans un grand saladier, verser le jus de citron et l’extrait d’amande. Mélanger délicatement.

Dans un autre bol, déposer la farine, le sucre, la cannelle, la muscade, le sel et bien mêler avec un petit fouet.

Ajouter les ingrédients secs dans le saladier de pêches. Avec une maryse (spatule), bien mélanger.

Foncer une assiette à tarte et déposer la garniture aux pêches. Avec la maryse, répartir la préparation également. Déposer l’autre abaisse de pâte sur les pêches et sceller les deux abaisses en pressant les bords.

Battre l’œuf avec 1 c. à thé d’eau et, avec un pinceau, badigeonner la croûte du dessus. Avec un couteau, tailler une cheminée au milieu de la pâte comme sur la photo.

Placer la tarte sur une plaque allant au four (au cas où la tarte coule un peu par les côtés et salisse le four) et enfourner à 450 degrés F (230 degrés C) pour d’abord 8 minutes de cuisson. Ensuite baisser le feu à 350 degrés F (180 degrés C) pour environ 50 minutes supplémentaires. Si dans les 15 dernières minutes de cuisson, tout porte à croire que la tarte risque d’être trop grillée, déposer un papier d’aluminium sur la croûte pour le restant de la cuisson.

Laisser refroidir 30 minutes avant de servir.

vendredi 4 octobre 2013

Eau de tomates


Pour une «tomatomane» finie comme moi, pas question de jeter l'eau de tomates recueillie quand je cuisine une grande quantité de tomates fraîches bien mûres.

Pourquoi récolter cette eau?

Parce qu'elle est remplie d'acide glutamique qui joue un rôle fondamental dans le goût umami. Cette saveur, différente du sucré, du salé, de l'acide et de l'amer, a été reconnue pour la première fois en 1908, par le scientifique japonais Kikunae Ikeda, qui la nomma umami (savoureux).

En tant que composant des protéines, le glutamate reste sans saveur, mais il peut exprimer tout son bon goût lors des processus de fermentation, de mûrissement ou de cuisson des produits alimentaires.

L'acide glutamique libre est naturellement abondant dans le parmesan, la sauce soja ou les tomates. C'est lui qui joue un rôle fondamental dans la saveur des fromages, des crustacés et des bouillons de viande (source Wikipédia). Pour en connaître un peu plus sur le goût umami, cliquer ici.

Comment recueillir cette eau?

Dans un premier temps, couper les tomates en quartiers. Au-dessus d'un petit bol, glisser ensuite les doigts contre les parois de la chair des tomates. Les graines qui baignent dans une substance gélatineuse assez aqueuse, une fois passées au chinois, libéreront une eau divine qui ne demande qu'à être apprêtée.

La préparation de l'eau de tomates que je vous présente aujourd'hui est très simple. Si l'idée de déguster cette eau en shooter ne vous plaît pas, il y a toujours la possibilité de la faire réduire sur le feu, à découvert, à feu moyen-fort.Vous obtiendrez par le fait même un concentré de tomates, totalement umami!

Dernière heure : Jacinthe du blog Chako aux fourneaux est de retour, cette fois-ci en direct des plateaux de tournage où elle officie comme cuisinière. En cliquant ici vous découvrirez son nouveau blog qui se nomme Cuisiner sur les plateaux. Jacinthe nous y livre ses recettes et ses astuces! Courez vite voir!

À gauche sur la photo, eau de tomates aromatisée au pesto, à droite, eau de tomates sans autres parfums, sauf le sucre et le sel. 



Eau de tomates
Pour 1 shooter de 55 ml
1/4 c. à thé de sucre ou plus, au goût, et selon l'acidité de l'eau de tomates
1/2 c. à thé de pesto (j'ai employé le «Pesto du jardin» de la marque LeGrand qui ne contient pas de produits laitiers)
sel au goût (ne pas poivrer, car cela masquerait le bon goût de tomates)

Passer l'eau de tomates une seconde fois au chinois au-dessus d'un bol à bec verseur ou d'un tasse à mesurer. Verser l'eau dans le shooter. Ajouter les autres ingrédients et brasser avec une longue cuillère ou, à défaut, une brochette en bois. Servir frais, mais pas trop froid.

Variantes : parfumer l'eau de tomates à la coriandre au lieu du basilic ou encore y ajouter un peu de sel de céleri et de vodka.