samedi 29 septembre 2012

Bresaola à la roquette et au parmesan


Vous connaissez la bresaola? Si vous souhaitez une entrée simplissime à réaliser et débordante de saveurs à offrir à vos invités, celle que je vous propose aujourd’hui saura vous plaire.

La bresaola est une viande de bœuf séchée et salée, fabriquée à partir du haut de l'intérieur de ronde, qui a été vieillie deux ou trois mois jusqu'à ce qu'elle devienne dure et rouge foncé presque violet. Elle tire son origine de la Valtellina , une vallée dans les Alpes, au  nord de l'Italie, dans la région de la Lombardie.

Comme antipasto, la bresaola est généralement coupée en tranches très minces et servie à température ambiante ou légèrement refroidie, bien qu'on doive la conserver au réfrigérateur. On peut la consommer seule, mais elle est très bien mise en valeur lorsque servie avec de la roquette, du parmesan, des noix de pin, de l’huile d’olive et du vinaigre balsamique. Il ne faut pas confondre la bresaola avec le carpaccio, qu’on prépare à partir de viande de bœuf crue. (Source Wikipédia )




Bresaola à la roquette et au parmesan
bresaola (je me suis procurée la mienne chez Milano sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal; la quantité de bresaola à acheter dépend du nombre de convives : s'informer auprès des commis de la charcuterie)
roquette
copeaux de Parmigiano Reggiano
noix de pin
un filet d'huile d'olive
un filet de vinaigre balsamique
fleur de sel et poivre du moulin
tomates, olives noires et feuilles de basilic en décoration

Tapisser chaque assiette individuelle de bresaola. Déposer de la roquette sur la viande. Ajouter quelques copeaux de parmesan et des noix de pin au goût.

Juste avant le service, verser un filet d'huile d'olive et de vinaigre balsamique. Saler et poivrer. Décorer tel que proposé ou autrement. Servir en entrée.

mardi 25 septembre 2012

Choux de Bruxelles au bacon et à la crème



Les choux de Bruxelles rebutent certaines personnes et, avec raison, s’ils leur sont servis entiers et bouillis.

Il y a moyen de les cuisiner autrement afin de les sublimer un peu, je dirais même beaucoup. La recette du chef britannique Galton Blackiston, tirée du magazine culinaire anglais Delicious, de novembre 2011, en est un parfait exemple.

Ainsi en tranchant les choux de Bruxelles à cru, en leur offrant une première courte cuisson à grande eau et en finalisant le tout à la poêle en compagnie de produits qui font bon ménage avec eux, il est possible de réaliser un plat d’accompagnement absolument savoureux.

Si vous êtes très choux de Bruxelles, comme moi, vous préférerez ajouter un peu plus de choux aux quantités exigées par la recette et diminuer d'autant la quantité de bacon ou de pancetta : on est légumes ou on ne l'est pas!



Choux de Bruxelles au bacon et à la crème
4 à 6 portions
450 g de choux de Bruxelles, tranchés
125 g de beurre (j'ai mis de l'huile d'olive)
2 grosses échalotes sèches (j'ai mis 1 petit oignon), tranchées finement
1 grosse gousse d'ail hachée finement
75 g de bacon fumé (j'ai employé de la pancetta tranchée pas trop mince), haché
4 c. à soupe de crème 35%
4 feuilles de sauge hachée (dans mon cas, 3 brins de thym frais, à défaut de sauge)

Cuire les choux de Bruxelles tranchés, à grande eau salée, durant 2 minutes. Égoutter les choux et les rincer à l'eau extrêmement froide (si vous êtes dans un pays nordique, l'hiver) ou les déposer dans un bac d'eau contenant des glaçons. Réserver.

Faire fondre le beurre (ou l'huile) dans une poêle, à chaleur moyenne, ajouter les échalotes sèches, dans un premier temps, et l'ail ensuite. Cuire les échalotes quelques minutes et l'ail 30 secondes.

Incorporer le bacon taillé en petits morceaux  jusqu'à ce qu'il devienne légèrement croquant.

Essorer légèrement, avec un linge, les choux de Bruxelles égouttés. Ajouter-les à la poêle contenant les échalotes et le bacon et cuire à feu doux, de 8 à 10 minutes, jusqu'à ce que les choux soient cuits.

Ajouter la crème, la sauge (ou le thym frais). Rectifier l'assaisonnement, s'il y a lieu, et servir avec une viande.

***

Au marché de La Prairie



Ketchup aux tomates rouges et aux fruits, cornichons Bread and Butter.

mercredi 19 septembre 2012

Tarte sablée au parmesan et poivrons doux grillés


J’adore les tartes salées! J’aime puiser mon inspiration chez Choupette, créatrice du blog Péché de gourmandise qui a un penchant aussi pour ce type de tartes. Une de ses plus récentes réalisations m’a mis l’eau à la bouche et j’ai décidé de la reproduire presque intégralement. Pour la version originale de Choupette , c’est par ici.

Cette tarte sablée est facile à réaliser, quoique un peu longue, surtout  en ce qui concerne l’épluchage des poivrons. On minimise souvent le temps que peut prendre cette opération. Pour se faciliter la tâche, on peut préparer les poivrons, la pâte à tarte et le mélange de fromages la veille et réaliser la cuisson de la pâte sablée quelques heures avant le service. Le montage peut s’effectuer avant l’arrivée des invités, sans problème, et la pâte restera croustillante.

Cette tarte savoureuse peut constituer une entrée ou un plat principal s’il est accompagné d’une salade verte. On peut même la couper en bouchées et piquer chaque morceau d’un cure-dents pour l’offrir à l’apéritif!

Accompagnée d’un vin blanc sec qui révèle des notes d’agrumes, comme le Kim Crawford 2011, Marlborough, un Sauvignon blanc originaire de la Nouvelle-Zélande, cette tarte s’avérera un bonheur que vous aimerez partager avec vos convives. Ce vin porte le numéro 10327701 à la SAQ.







 La pâte sablée avant sa cuisson.




Tarte sablée au parmesan et poivrons doux grillés
4 portions en plat principal, 6 portions en entrée, de multiples bouchées pour l’apéro

Pâte à tarte sablée au parmesan :
250 g de farine
50 g de parmesan fraîchement râpé
3 bonnes pincées de piment d’Espelette
125 g de beurre demi-sel
1 œuf

Préparer la pâte en mélangeant la farine, le parmesan, le piment d’Espelette et le beurre plutôt froid coupé en dés. Sabler avec les doigts ou à l’aide de deux couteaux en coupant le beurre dans la pâte. Incorporer l’œuf entier, rassembler en boule avec les doigts. Façonner un rectangle épais à partir de la boule et laisser reposer 1 heure au frais dans du film alimentaire.

Étaler la pâte posée sur une feuille de papier parchemin en rectangle (la mienne mesurait 23 x 26 cm), égaliser les bords au couteau, mettre la feuille avec la pâte sur une plaque à four et cuire 15 à 20 minutes à four préchauffé à 350 degrés F (180 degrés C) pour la faire légèrement dorer. Après sa cuisson, la pâte a la consistance voulue, c’est-à-dire qu’elle n’est pas trop dure. Elle est certes un peu difficile à étaler, mais on y réussit  en appuyant très fortement sur le rouleau à pâte en roulant.

Lorsque la pâte est cuite et refroidie, la laisser sur la plaque et la conserver à la température ambiante en prenant soin de la protéger d’un film alimentaire pas trop hermétique ou d’un linge.

Préparation des poivrons :
2 gros ou 3 moyens poivrons rouges
2 gros ou 3 moyens poivrons jaunes
filet d’huile d’olive
sel

Allumer le grill du four (Broil à HI) et faire noircir les poivrons entiers disposés sur une plaque en les retournant de temps en temps. Quand ils sont noircis sur toutes leurs faces (il ne faut quand même pas les cramer J), les déposer avec des pinces ou un grosse fourchette dans un gros saladier. Recouvrir immédiatement d’une pellicule de plastique bien hermétique et laisser tiédir une demi-heure à une heure. Sortir les poivrons et procéder à leur épluchage. Couper ensuite les poivrons en deux, retirer les graines et la membrane et poursuivre l’épluchage des poivrons avec un éplucheur à tomates, si la peau ne s’est pas enlevée facilement en tirant dessus. Tailler les poivrons au goût, en languettes, ou selon d’autres formes géométriques.

Déposer les morceaux de poivrons grillés dans une assiette. Arroser d’un filet d’huile d’olive. Saler légèrement. Recouvrir les poivrons d’une pellicule plastique et réfrigérer.

 Appareil au fromage :
150 g de ricotta
100 g de chèvre frais (j’ai utilisé le Chèvre des Alpes de Damafro)
piment d’Espelette au goût
½ à 1 c. à thé de zeste de citron (au goût)
filet d'huile d'olive
sel

Sortir les fromages du frigo et déposer les quantités nécessaires dans un petit bol. Ajouter du piment d’Espelette et le zeste de citron. Arroser le tout d’un filet d’huile d’olive. Avec une fourchette, bien mélanger l’appareil. Saler au goût.

Montage :
pâte sablée
appareil au fromage
poivrons grillés
1 c. à soupe ou plus (au goût) de câpres dans le vinaigre, rincées et égouttées
noix de pin au goût
basilic frais haché au goût
filet d’huile d’olive si désiré

Déposer la pâte sablée cuite sur une planche à découper en tirant délicatement sur le papier parchemin. Étendre l’appareil au fromage jusque près des bords de la pâte. Déposer les poivrons et tous les autres ingrédients restants. Tailler et servir.

Merci Choupette!

samedi 15 septembre 2012

Tarte aux légumes d'été


Lorsque je cuisine avec une de mes petites-filles, c'est un vrai plaisir. Très habile de ses mains et plutôt perfectionniste, ma petite chouette aime s'appliquer quand elle réalise quelque chose, que ce soit du bricolage ou de la cuisine.

J'aime cuisiner avec elle, parce qu'elle commence à s'intéresser vraiment à la chose et est maintenant capable de retenir les petits enseignements que je lui prodigue.

L'idée d'une tarte d'été s'est avérée un bon choix, car c'est un peu comme si on dessinait avec des ingrédients colorés. Il s'agissait de bien disposer les choses et c'est ce qu'elle a fait en plaçant les légumes avec ses jolis petits doigts. Elle a bien aimé aussi rouler la pâte et régler la minuterie de la cuisinière. Petit train va loin!

Voici ma petite-fille qui regarde SA tarte aux légumes avec fierté. Elle repartira chez elle avec une bonne partie de sa réalisation et dira à sa maman qui l'accueillera à son retour : «C'est moi qui vous nourris, ce soir!»


Ce genre de tarte peut se réaliser en deux temps, trois mouvements, avec une reste de légumes cuits la veille sur le BBQ. 

Tarte aux légumes d'été
4 portions
1/2 paquet de 397 g de pâte feuilletée surgelée du commerce, dégelée et refroidie
1 (ou 2) épis de maïs cuit ou même cru s'il est frais et tendre (pour vérifier sa tendreté, il  faut y goûter cru)
1 courgette de grosseur moyenne tranchée à la mandoline en tranches minces
200 g de tomates cerise
1 à 2 c. à soupe d'huile d'olive
sel et poivre du moulin
1/4 tasse (60 g) de pâte de tomates (ici on ne parle pas de concentré en tube, mais de pâte qu'on retrouve en conserve)
1/4 tasse (63 ml) de bouillon de poulet
160 g de mozzarella fraîche
pesto maison ou du commerce

Préchauffer le four à 425 degrés F (220 degrés C). 

Abaisser la pâte feuilletée sur un plan enfariné et former un rectangle aux alentours de 35 cm x 25 cm, ou moins, c'est correct aussi. Déposer le rectangle de pâte sur une plaque recouverte de papier parchemin et plier les côtés de celle-ci sur 1 cm afin de créer une petite croûte tout le tour de la pâte. Piquer la pâte partout avec une fourchette : cela va l'empêcher de trop lever en la cuisant à blanc à 425 degrés F (220 degrés C) 7 à 10 minutes jusqu'à ce que le centre soit cuit. Si durant la cuisson, la pâte lève trop, ne pas se gêner pour piquer de nouveau où de petites collines se forment et l'aplatir à la spatule, s'il y a lieu, à la sortie du four. Réserver.

Entre-temps, emballer le maïs dans de la pellicule plastique ou du papier ciré et cuire 2 minutes au micro-ondes à chaleur maximale. Si votre maïs est très tendre, il n'est pas nécessaire de le précuire. Lorsque le maïs est tiédi, recueillir les grains au moyen d'un couteau en coupant tout le long de l'épi. Réserver.

Déposer les tranches de courgettes et les tomates cerises sur une plaque ou dans un grand plat allant au four. Avec la pointe d'un petit couteau, piquer une seule fois chaque tomate. Avec un pinceau, enduire les courgettes et les tomates avec un peu d'huile d'olive, saler et poivrer. Cuire à 425 degrés F (220 degrés C) de 5 à 7 minutes ou jusqu'à ce que les légumes soient tendres. Retourner les légumes 1 fois durant la cuisson. Lorsqu'ils sont cuits, transférer les légumes dans une assiette et garder au chaud.

Montage
Dans un petit bol, déposer la pâte de tomates. Verser le bouillon de poulet et bien mélanger à l'aide d'une fourchette. Saler et poivrer. Étendre cette sauce sur la pâte feuilletée mi-cuite.

Sur la pâte, déposer le fromage, les légumes et le pesto comme sur la photo.

Cuire au four environ 10 minutes (toujours à 425 (220)) jusqu'à ce que le fromage soit fondu et que la pâte feuilletée soit légèrement dorée. Servir.

Inspirée d'une recette issue du magazine américain Better Homes and Gardens, August 2012.

mardi 11 septembre 2012

Kitchen Galerie de Montréal propose son premier livre de recettes


Rien n’aurait laissé présager que ces deux chefs, Mathieu Cloutier et Jean-Philippe St-Denis, s’associent un jour pour créer les restaurants le Kitchen Galerie d’abord, près du marché Jean-Talon, et ensuite le Kitchen Galerie Poisson dans le Vieux-Montréal, tellement leurs goûts culinaires sont différents. Mathieu aime la cuisine raffinée, tout en délicatesse, alors que Jean-Philippe a développé une préférence pour les plats qui le ramènent à ses goûts d’enfance auxquels il ajoute toute son expérience de chef où la crème en quantité quasi industrielle et le fond de veau, dans les mêmes proportions, élèvent sa cuisine très travaillée à des niveaux extrêmes de gourmandise.

Pourtant l’association de ces deux chefs, que tout semblait opposer, a donné lieu dans leurs établissements à des assiettes qui sortent de l’ordinaire, à l’image de leur différence, qu’ils offrent aujourd’hui au regard de tous dans leur premier livre de recettes, paru aux Éditions de l’Homme : Kitchen Galerie : 2 chefs, 22 ingrédients, 88 recettes.

Pour réaliser leur livre, nos deux acolytes se sont d’abord lancé un «DÉFI : explorer 22 de leurs ingrédients fétiches, issus de la production locale. L’ENJEU : faire découvrir, en 2 recettes chacun, le potentiel extraordinaire de chaque produit. L’ISSUE : un face-à-face surprenant, à l’image de ce duo intense à la créativité hors du commun.»1 Voici quelques-uns des produits qu’ils ont choisis : l’agneau, le canard, le foie gras, le homard, la tomate, la pomme, la courge…

Les recettes contenues dans leur livre permettront aux cuisiniers amateurs de s’y référer au fil des années, alors que l’habileté de ces derniers évoluera avec le temps. Certaines recettes sont simples, contiennent peu d’ingrédients et exigent un minimum de technique, comme par exemple la Salade de pommes vertes, de crabe et d’asperges, un plat qu’on croirait proposé par Mathieu, et bien non, c’est une création de Jean-Philippe : ça alors! Et c’est comme ça tout le long! Derrière chaque recette, des surprises et beaucoup de complicité!

D’autres recettes, plus compliquées, témoignent du niveau d’expertise atteint par les deux chefs : le Jarret d’agneau à l’ail confit, sur polenta crémeuse au citron, proposé par Mathieu, pour lequel, je dois l’avouer, je vendrais mon âme au diable, requiert un peu plus d’ingrédients, mais comme cela vaut la peine, vous avez vu la photo?

























Jarret d'agneau à l'ail confit, sur polenta crémeuse au citron. 
Cette photo et les deux autres qui suivent ont été prises à même le livre.

Et puis, il y a la Salade d’asperges et de pieuvre aux agrumes, concoctée par Jean-Philippe qui réussirait, j’en suis sûre, à anéantir la phobie que j’ai de LA VENTOUSE; ou encore La chaudrée de palourdes au chorizo, une recette de Mathieu qui me régalerait complètement.

Je m’assoirais bien devant une assiette contenant Un poulet comme chez Georges Blanc où le poulet mijote dans un litre de crème 35% (c’est 4 tasses, ça!!!) : c'est ce qu'on appelle flirter avec le nirvana! Oui, cette fois-ci, vous avez deviné, c’est l’œuvre de Jean-Philippe…

Et pour terminer le repas, je me laisserais tenter par la Tartelette aux mûres et à la ricotta de Mathieu!

J’ai l’impression que ce livre a toutes les chances du monde de gagner un prix, non seulement grâce au choix et à la qualité des recettes qui y sont présentées, qui m'apparaissent toutes délicieuses, mais aussi à cause de l’aspect visuel très léché. Les photos de Fabrice Gaëtan (c’est la première fois qu’il fait des photos culinaires, wow!), sont à tomber et elles ont su inspirer Ann-Sophie Caouette, responsable du design graphique qui a fait un travail remarquable!

Ah! j’oubliais : Mathieu qui préfère le poisson est chef au Kitchen Galerie, situé près du marché Jean-Talon, et Jean-Philippe qui affectionne la viande dirige la cuisine du Kitchen Galerie Poisson. Fallait s’y attendre…

Omble de l'Arctique mariné à l'asiatique, salade de fèves de soya. 


Foie gras poêlé, réduction de vin rouge aux fruits confits.



Lors du lancement, je n'ai pu m'empêcher de demander à Jean-Philippe St-Denis (à gauche sur la photo), dans quelles circonstances lui et Mathieu Cloutier (à droite) ont fait connaissance.  C'est d'abord chez Leméac qu'ils ont travaillé ensemble. Mathieu est ensuite parti à l'étranger pour parfaire ses connaissances culinaires et c'est à son retour qu'il a retravaillé avec Jean-Philippe, mais cette fois-là au Holder.  C'est dans ce restaurant, pendant environ 1 an, que leur projet de s'associer et d'ouvrir leur propre restaurant a mijoté. En 2007, ils inauguraient le Kitchen Galerie, près du marché Jean-Talon, et 3 ans plus tard le Kitchen Galerie Poisson ouvrait ses portes dans le Vieux-Montréal. 

Mais pourquoi vous associer avec Mathieu sachant que vous goûts culinaires sont si différents? lui ai-je demandé. C'est alors que Jean-Philippe m'a parlé de complémentarité. Je venais de tout comprendre... 
(Crédit photo : Épouxcurien)

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1 Quatrième de couverture : Kitchen Galerie : 2 chefs, 22 ingrédients, 88 recettes, Éditions de l’Homme, septembre 2012.

dimanche 9 septembre 2012

Tomates, tomates!


Tout comme moi, vous croulez sous les tomates avec l'été chaud et sec qu'on a eu?!?

Je devrais me réjouir, crier de joie, danser sur place, moi qui suis une fan finie de tomates! Rassurez-vous tout mon bonheur s'est exprimé il y a de cela quelques semaines, mais là, je ne vois plus la fin de ces tomates cerise que j'ai en surabondance. Avoir su j'aurais planté de la Biftek, de la Fantastic ou encore de la Roma : j'aurais pu faire des sauces, des soupes, des farcis, et quoi encore!

Mais là, me voilà confinée à cuisiner des salades de tomates et des tomates confites. Je sais, une tomate cerise ça se pèle, mais encore faut-il avoir... la patience! Dire qu'il y en a qui pèlent les petits pois, en Angleterre!!! Vous ne me croyez pas, allez faire un tour ici, vous allez voir que je dis la vérité!

Bon, je me calme, des tomates ça s'achète au marché, à la caisse pour quelques dollars, et on peut choisir leur dimension. Je crois bien que je vais me laisser tenter par celles-ci : 



Et je pourrais ajouter, un peu, non, beaucoup de cela :



Et ça donnerait quelque chose qui ressemble à ça :


Pour cette recette de sauce sublime (l'humilité est toujours appréciée par ses pairs!), c'est par ici, et pour plein d'autres recettes à base de tomates fraîches, c'est par là!

jeudi 6 septembre 2012

Palette de veau braisée au fenouil



Une bonne façon de découvrir le fenouil est de le faire cuire avec du veau. Le goût anisé de ce beau légume cru qui peut apparaître trop présent à certaines personnes dont les papilles sont en mode découverte perdra un peu de sa force si on le fait cuire. Et puis le veau, une viande douce, se marie tellement bien au fenouil.

Accompagnée d'une purée de pomme de terre ou encore de couscous, ce ragoût dont la sauce est légère, été oblige, régalera vos convives! 

Et pour donner encore plus de punch à ce plat, juste avant le service, répandre quelques zestes d’orange et du persil haché sur la préparation : bonheur assuré!

Pour une autre recette au fenouil cuit, cliquer ici.








Palette de veau braisée au fenouil
3 à 4 portions dépendamment de la grosseur de la palette
2 c. à soupe d’huile d’olive + 1 c. à soupe
1 palette de veau
1 gros fenouil, la partie blanche seulement, très grossièrement hachée (il est important, avant de le hacher, de d'abord couper le bulbe en deux et de retirer, avec un petit couteau, la partie dure qui se trouve à sa base, et ce, en faisant des incisions triangulaires)
1 gros oignon coupé en grosses rondelles
185 ml de vin blanc
500 ml de bouillon de poulet bio de préférence
7 tomates cocktail (elles sont plus grosses que les tomates cerise)
quelques grosses feuilles de basilic frais
sel et poivre du moulin
zeste d’orange et persil haché en finition (facultatif)

Dans une cocotte genre Le Creuset, chauffer l’huile d’olive à feu vif. Saisir à feu assez fort la palette des deux cotés afin de la colorer. Retirer la palette de la cocotte et la déposer dans une assiette. Réserver.

Dans la même cocotte, verser 1 c. à soupe d’huile d’olive et faire revenir les oignons 2 minutes. Ajouter le fenouil et cuire 1 minute. Verser le vin blanc et mélanger.

Déposer la palette de veau sur les légumes en prenant soin de mettre une partie du fenouil  sur la viande, comme sur la photo.

Verser délicatement le bouillon de poulet et ajouter les tomates et les feuilles de basilic. Saler et poivrer. Sur la cuisinière, réchauffer le tout presque jusqu'à ébullition et enfourner pour une cuisson de 4 heures 30 minutes à 250 degrés F (120 degrés C).

Décorer l'assiette de service avec un peu de zeste d'orange et de persil haché (facultatif)

dimanche 2 septembre 2012

Escapade dans le Maine


La première chose à laquelle on pense après la mer, quand il est question du Maine, c’est au homard qu’on pêche sur ses côtes et qu’on peut déguster partout en saison. Le homard est si étroitement relié au Maine que cet  état américain de la Nouvelle-Angleterre en a fait son emblème touristique.

Le Maine, je le connais assez bien, car j’y suis allée souvent et ce, depuis mon enfance. À chaque voyage, j’essaie d’y découvrir de nouveaux endroits en ce lieu où mer et campagne se côtoient.

Sa côte parsemée de plages et de petites anses où ancrent les bateaux des pêcheurs ou des plaisanciers proposent de jolis endroits où il fait bon déambuler et flâner. Tout le monde a le même rythme : celui obligé des vacances et du farniente.

Si on quitte le littoral et qu’on se dirige à l’ouest de la route US 1, s’élève une forêt préservée par les nombreux propriétaires qui y ont construit leur maison. On se croirait à la campagne, tellement ça sent bon, alors que quelques minutes plus tôt on respirait l’air salin à pleins poumons.

Dans les terres, à North Berwick, situé à une vingtaine de minutes des plages de Wells et d’Ogunquit,le Manoir Hurd datant du XIXe siècle a été reconverti en B&B. Après plusieurs années de restauration faite avec beaucoup de raffinement où les meubles d’époque sont mis en valeur par une décoration de qualité, les propriétaires de l’endroit, Ben et Sally, accueillent avec chaleur les personnes qui logent chez eux pour une ou plusieurs nuits.

Cette maison victorienne de style Queen Anne-Eastlake, appelée maintenant Angel of the Berwicks, où Épouxcurien et moi avons passé quelques nuits, inspire beauté et quiétude.












L'intérieur de la maison, qui comprend 25 pièces dont 5 chambres avec salles de bains privées destinées aux clients, offre également des pièces communes dont ces derniers peuvent bénéficier.






Chaque matin, Sally réalise des petits déjeuners délicieux et équilibrés. Ce matin-là, car c'est différent à tous les matins, notre hôte avait confectionné une frittata accompagnée de saucisses et de morceaux d'ananas caramélisés, d'un croûton de pain au pesto, d'une tranche de cantaloup reposant sur un lit de kale (chou frisé) et de fraises.
Ben, quant à lui, comme à tous les matins, avait cuisiné de savoureux muffins qu'il sert à table avant que l'assiette principale n'arrive.
Le repas se prend en commun à 8h30 avec les autres clients du B&B, ce qui permet d'échanger agréablement sur plein de sujets dont les choses à voir dans la région.

Pour de plus amples informations sur cette maison d'hôtes remarquable cliquer ici : Angel of the Berwicks.


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Vue du restaurant Surf, sur Bow Street à Portsmouth, où nous avons lunché d'une salade et d'un lobster roll.  

Mon deuxième coup de coeur de ce voyage a été la découverte de la ville de Portsmouth.

Cette petite ville américaine située dans l’état du New Hampshire, près de la limite de l’état voisin du Maine, occupe le fond d’une baie et la rive gauche de l’estuaire de la rivière Piscataqua.

Portsmouth, ville de 21 233 habitants en 2010, possède un riche patrimoine historique avec de nombreux édifices du XVIIIe siècle, un vieux port et plusieurs musées dont celui de Strawbery Banke qui séduit particulièrement les visiteurs. Il faut prévoir au moins deux heures pour le visiter. Malheureusement, nous n'avions pas ce temps devant nous. Ce n'est que partie remise! Pour en connaître plus long sur ce musée en plein air qui retrace à travers une quarantaine de bâtiments restaurés l'arrivée des premiers colons à cet endroit, cliquer ici.

Peu de temps après notre arrivée à Portsmouth, on s'est arrêtés au restaurant Surf  pour luncher. 
En plus d'offrir une vue magnifique sur la rivière Piscataqua, ce restaurant propose une carte variée tout en fraîcheur où les produits de la mer sont à l'honneur! Nos choix se sont portés sur une salade, arrosée d'une délicieuse vinaigrette au pesto, qui malheureusement proposait des croûtons énormes et réalisés à partir d'un pain sans texture et sans goût. Malgré ce fait, la salade se laissait manger agréablement. 


Le lobster roll, assez divin merci, débordait de homard bien frais et était accompagné de la traditionnelle salade de chou crémeuse qu'on retrouve partout dans cette région. 
Vous êtes pris d'une attaque soudaine de lobster roll? Pour la recette, c'est par ici .













Non loin du musée Strawbery Banke, toujours à proximité du centre-ville, le parc Prescott s'étend le long de la rivière. Une de ses sections est consacrée à un jardin de fleurs à saveur pédagogique. Le visiteur est invité à déambuler au travers des plates-bandes où sont plantées et nommées les annuelles et les vivaces préférées des horticulteurs amateurs de la Nouvelle-Angleterre. Pour en apprendre plus long sur ce parc, cliquer ici.




La vedette du jardin est sans contredit cette plante dont le feuillage rouge fluo irradie de tous ses feux. Son nom: amaranthus gangeticus, de la variété Early Splendor.




Des personnes habitant aux limites du jardin Prescott ont dû être inspirées par celui-ci pour réaliser cette jolie boîte à fleurs.



Un restaurant dans une ancienne station-service : quelle belle idée!



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Nous voilà de retour dans le Maine, à Cape Porpoise, une jolie anse où certains pêcheurs de homards jettent l'ancre.