mercredi 30 juin 2010

C'est le temps des vacances!


C'est le temps des vacances estivales! On se retrouve le 1er août.
Merci de votre fidélité et à bientôt,
Lou

lundi 28 juin 2010

Gaspacho andalou


L’autre jour, quand je suis allée au marché Jean-Talon, je suis arrêtée prendre une soupe chez Soupesoup. J’aime beaucoup ce concept de restauration, mis sur pied par Caroline Dumas, qui consiste à servir à ses clients surtout des soupes, toujours accompagnées de bon pain de campagne. On retrouve aussi des assiettes du jour et de savoureux desserts maison. Toujours est-il qu’à cette adresse, j’ai mangé un gaspacho andalou absolument divin.

Arrivée à la maison, j’ai tenté de repérer sur Internet la recette de la fameuse soupe froide de Caroline. Peine perdue, d’autres de ses recettes y figuraient, mais pas celle-là. Comme j’avais le gaspacho en tête, j’ai poursuivi mes recherches pour finalement me laisser séduire par la version d’Anne Desjardins, chef-propriétaire de L’eau à la bouche . Sa version ne pouvait être que délicieuse connaissant la réputation de la chef. Et j’ai été comblée!

Alors, si vous voulez vous préparer un gaspacho andalou succulent et tout à fait rafraîchissant, laissez-vous tenter par sa recette que j’ai suivie ici à la lettre. Ce que j’ai utilisé exactement dans la recette, je l’ai ajouté en italique, entre parenthèses.


                Ce petit économe sert à peler les tomates. Finie l'obligation de les ébouillanter avant de les peler!



Gaspacho andalou
Pour 2 litres de gaspacho
2 lb ( 1 kilo) ou 6 à 8 tomates fraîches très mûres, pelées et épépinées (7 tomates moyennes très mûres)
2 à 3 gousses d'ail fraîches écrasées, dégermées et hachées (1 c. à soupe d’ail haché. Ajouter moins d'ail, si vous prévoyez manger la soupe le lendemain de sa réalisation)
2 poivrons rouges hachés
1 gros concombre anglais épluché et haché (ou 2 concombres moyens épluchés et épépinés) (1 gros concombre anglais)
1 oignon blanc doux (de type Vidalia) haché (oignon de 210 g une fois pelé)
3 à 4 tranches de pain de blé entier légèrement rassis, grillées (j'ai fait griller légèrement 3 tranches de carré blanc de Première Moisson. Ce pain est dense et goûteux. Il n’a du pain blanc que la couleur)
6 c. à soupe (90 ml) de vinaigre de xérès
2 tasses (500 ml) d'eau glacée (ou plus, au besoin) (j'ai mis 2 tasses)
1/2 tasse (125 ml) d'huile d'olive vierge espagnole (huile marocaine achetée au supermarché qui s’est avérée délicieuse)
sel et poivre au goût (il est important de saler suffisamment)

Faire tremper le pain grillé dans le vinaigre avec sel et poivre quelques minutes. Liquéfier ensuite l'ail et la moitié des légumes au mélangeur (ou au robot) avec le pain trempé. Ajouter un peu d'eau glacée au besoin pour obtenir la texture désirée.

Transférer le mélange dans un grand bol de pyrex ou d'acier inoxydable (bol d’au moins 2 litres). Passer le reste des légumes au mélangeur avec de l'eau, en prenant soin de conserver de petits morceaux, pour une texture plus intéressante. Verser dans le bol et bien mélanger à la cuillère. Ajouter l'huile d'olive en un mince filet en battant constamment à la cuillère de bois (j’ai utilisé un fouet à main) pour bien émulsifier. Rectifier l'assaisonnement. Placer au réfrigérateur jusqu'au moment de servir.

On peut, si désiré, ajouter des dés de légumes (concombre, oignon, poivron, tomates) en garniture. (J’ai ajouté des cheveux d’ange de concombre que j’ai réalisés avec ma nouvelle râpe de la marque Saladacco).

vendredi 25 juin 2010

Quand les navets se mangent crus et les radis cuits!


Un de mes grands plaisirs dans la vie est d’aller au marché Jean-Talon, l’été, de ne planifier aucun achat et de me laisser inspirer par les primeurs qu’on retrouve sur les étals.

Munie de mon appareil-photo, la conversation s’engage facilement avec les producteurs devant leurs beaux légumes, et c’est là qu’ils me révèlent tout ce que je dois savoir pour apprêter leurs produits de la meilleure des façons.


Mon premier coup de coeur lors de ma plus récente visite : les navets blancs, tout petits, et d’une fraîcheur extraordinaire. On le constatait d’ailleurs par la beauté des feuilles et la douceur de la chair remplie d’une eau de végétation tellement rafraîchissante. Car il y avait même une dégustation sur place de ces navets crus, sans autre artifice.


Quelques étals plus loin, de la fleur d'ail, toutes en courbes, s'offrait à la vue des passants. Cette tige qui pousse au milieu de la fleur d’ail est récoltée et permet ainsi non seulement de nous faire profiter de ce produit qui goûte l’ail, mais de façon plus légère et plus digeste, mais aussi de donner de la force au plant d’ail pour la poursuite de sa croissance. Quand on achète un contenant de fleur d’ail, il n’y a pas de fleur comme telle, mais une multitude de tiges toutes courbées. Pour en savoir plus long sur la fleur d’ail, cliquer ici.


Avant de consommer la fleur d’ail, il est préférable d’enlever la partie blanche légèrement bombée que l’on voit ici au centre de la photo. Il suffit de l’enlever avec un couteau. On peut utiliser la fleur d'ail en cuisine comme on utilise la ciboulette, comme élément d'une salade, dans une omelette. On peut l'ajouter à des sauces chaudes ou froides, à des vinaigrettes. On peut la faire sauter avec d'autres légumes ou l'ajouter crue, en finition à des légumes cuits. On peut l'intégrer dans des sautés asiatiques, dans des soupes et on peut même la faire revenir quelques minutes dans l'huile, comme on le ferait pour des asperges, tout en lui réservant un très léger croquant Alors, il n'y a pas de limite à son utilisation en cuisine. Et si on veut en congeler pour utilisation ultérieure, il suffit de s'en remettre à la marche à suivre de Tarzile décrite ici .


Voici de l’ail frais qui n’a pas besoin d’être pelé avant d’être apprêté et qui est monopièce, c’est-à-dire que les caïeux ne sont pas encore formés. Que c'est joli!


Arrivée à la maison, j'ai apprêté les navets blancs en crudité (voir la première photo de ce billet) et une idée m'est venue quand j'ai fait se côtoyer les navets blancs et les radis rouges. Je me suis souvenue qu'il y a de cela plusieurs années, Beau-frère gourmand nous avait servi une papillote de légumes cuits, comprenant des radis et nous avions trouvé cela délicieux. Et comme j'avais de la graisse de canard, l'équation a été vite établie : 1 c. à soupe de graisse de canard  +  demi-radis  + demi-navets blancs  =  sauté délicieux.


J'ai donc fait chauffer la graisse de canard dans une poêle, à feu moyen, pour ensuite y ajouter les navets et les radis. Je les ai fait griller 6 à 7 minutes, à feu moyen, et j'ai terminé la cuisson à feu doux et à couvert. Et devinez ce que j'ai mis en finition ? De la fleur d'ail hachée, bien sûr, et du sel de Maldon. Ce sauté de légumes accompagne très bien une viande grillée au BBQ. L'idée de faire griller des radis dans la graisse de canard n'est pas de moi, mais de Denis Gagné, l'excellent animateur de l'émission L'épicerie.

mercredi 23 juin 2010

Aubergines farcies


La recette d’aujourd’hui en est une qui a du punch. Une superbe recette de Lilibox, à laquelle j’ai ajouté ma touche personnelle. Vous savez à quel point j’aime les légumes. Alors là, je m’en suis donné à cœur joie, en farcissant les aubergines, surtout avec des légumes et avec un peu de fromage. Résultat : un plat d’accompagnement idéal avec une viande ou un poisson.

En revanche, si vous décidez d’en faire un plat principal, je vous conseille de réduire la quantité d’oignons et de les remplacer par de la mozzarella ou par un autre fromage que vous avez en mains, tout cela dans le but d’augmenter les protéines complètes pour que le plat soit plus rassasiant.

Le choix des aubergines s’avère important. Les petites aubergines dégagent moins d’amertume que les plus grosses. Alors, l’aubergine italienne ou le bébé aubergine s’avèrent des options intéressantes.

   Voici les aubergines avant de recevoir les tranches de tomates qui les recouvriront pour aller au four.



Aubergines farcies
4 à 6 portions
4 à 5 petites aubergines (lors de l’achat, cela totalise 700 g d’aubergine)
2 tasses (240 g) d’oignons hachés
2 gousses d’ail hachées
3 c. à thé bombée de pâte ou de concentré de tomate
½ tasse (40 g) de fromage Parmigiano Reggiano râpé grossièrement
1 c. à soupe d’huile d’olive + filets d’huile lorsque précisé
100 g de fromage feta coupé en petits cubes
1 c. à thé de feuilles de thym frais ou une pincée (ce n’est pas beaucoup!) de thym séché
2 c. à soupe de chapelure italienne du commerce
flocons de piment de Cayenne broyé (au goût)
sel et poivre du moulin
3 tomates moyennes, tranchées en tranches minces
basilic séché

Couper les aubergines en deux. Évider la chair avec une cuillère parisienne et déposer la chair dans le robot culinaire. Avant de commencer la préparation de la farce, placer les demi-aubergines vidées de leur chair dans un sac de plastique pour éviter, le plus possible, le noircissement occasionné par l’air libre.

Dans le robot, à la chair d’aubergine, ajouter les oignons, l’ail, la pâte de tomate, le fromage Parmigiano Reggiano et 1 c. à soupe d’huile. Mixer finement et déposer la préparation dans un saladier. Ajouter la feta, le thym, la chapelure et les flocons de piment de Cayenne broyé. Mélanger avec une fourchette. Saler et poivrer. Réserver la farce.

Tapisser le fond des aubergines évidées avec les deux tiers des tomates tranchées. Saler. Remplir les aubergines avec la farce. Terminer en déposant 1 à 2 tranches de tomates sur la farce et verser un filet d’huile. Saupoudrer sur les tomates un peu de basilic séché. Déposer les aubergines farcies dans un ou deux plats préalablement graissés.

Enfourner et cuire, à découvert, à 375 degrés F (190 degrés C) pendant 45 minutes. Si nécessaire, terminer la cuisson en augmentant la température du four à 400 degrés F (205 degrés C) et cuire 15 minutes supplémentaires. Servir.

Merci Lilibox!

lundi 21 juin 2010

Tarte-biscuit aux fraises


Voici une tarte aux fraises différente de celle à laquelle on est habitués. Cette tarte est plutôt une tarte-biscuit créée par Josée Fiset et Dominique Boué et qui a été publiée dans La Presse du 6 février 2010.

La version originale proposait la réalisation d’une tarte-biscuit aux framboises, alors qu’aujourd’hui dans la mienne, les fraises ont remplacé les framboises et tant qu’à avoir les mains dans la pâte aussi bien cuisiner deux tartes plutôt qu’une.

Laissez-vous tenter par cette tarte absolument divine, facile à réaliser et tellement savoureuse!



    Les tartes-biscuits avant leur cuisson.
 
 
 
Pour deux tartes-biscuits aux fraises
Fond de pâte à biscuit :
1 tasse (260 g) de sucre de canne (j’ai utilisé de la cassonade de canne, voir la photo)
1 ½ tasse (400 g) de beurre non salé, mou (à la température ambiante)
3 tasses (500 g) de farine tout usage biologique non blanchie
1 pincée de sel
1 oeuf battu

Garniture :
4 ½ tasses (600 g) de fraises fraîches du Québec
4 c. à soupe de sucre de canne

1. Dans un grand bol, à l'aide d'une spatule, mélanger en pommade le sucre avec le beurre mou jusqu'à l'obtention d'une texture crémeuse;

2. Incorporer la farine et le sel sans trop manipuler la pâte;

3. Former une boule avec les mains en mélangeant très peu, environ une minute. Peser la boule et la diviser en deux portions égales en pesant chacune des deux boules;

4. Dans deux petites assiettes individuelles, laisser reposer la pâte de10 à 15 minutes au réfrigérateur - elle ne doit pas durcir;

5. Préchauffer le four à 350 degrés F (180 degrés C);

6. Chemiser la plaque à biscuits de papier sulfurisé;

7. Si vous utilisez une très grande plaque à biscuit, déposer chaque boule de pâte au centre de la plaque, puis les étaler uniformément, du centre vers l'extérieur, de façon à leur donner une forme ovale d'environ 30 cm sur 15.

8. Cuire au four 10 minutes;

9. Badigeonner le dessus de la pâte de l'oeuf battu en prenant bien soin d'aller jusqu'au rebord;

10. Remettre au four 3 minutes;

11. Garnir la pâte biscuit cuite avec les fraises coupées en moitié en laissant une bordure non garnie d'environ 2,5 cm;

12. Saupoudrer le sucre sur les fraises et la bordure;

13. Cuire au four 25 minutes, jusqu'à ce que la croûte soit bien dorée. Couper la tarte en morceaux sur le papier parchemin afin de ne pas briser le biscuit.

Cette recette a été empruntée à Josée Fiset et Dominique Boué, créateurs du livre Tartes
aux Éditions de l’Homme.

Cette recette a été soumise au jeu La fraise organisé par Dorian du blog
Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça et Hervé du blog Les ateliers d'hys .

vendredi 18 juin 2010

Quand le homard nous veut du bien


Le homard que j’ai décortiqué ce midi m’a réservé toute une surprise. Il était extraordinairement savoureux. Je l’ai acheté cuit au supermarché et en le décortiquant, déjà à la première bouchée, je me suis aperçue qu'il était sublime. J’ai commencé par le corail, imaginez, et tout de suite j’ai goûté au bonheur!

C’était un homard de l'Atlantique, mais j’ignore de quel coin de mer il provenait. Était-ce des Iles de la Madeleine ou du Nouveau-Brunswick, je ne saurais vous dire? Serait-ce le temps de l’année qui lui a donné ce goût si savoureux. Je l’ignore aussi. Mais peu importe! Courez chez Métro vous en acheter, et le lendemain ou dans les jours qui suivent, passez par chez IGA, car les sections de crabe des neiges, et ce sont les colossales, sont aussi à bon prix. Fin de semaine divine, donc, pour les amateurs de fruits de mer au Québec!

La recette que je vous propose aujourd’hui est ce qu’on appelle, en anglais, un open sandwich. Sur un muffin anglais, j’ai déposé de gros morceaux de homard. Sur une des tranches, on retrouve la queue du homard, taillée en deux sur la longueur, sur laquelle j’ai versé un peu de trempette/vinaigrette (elle peut faire office des deux). Sur l’autre tranche du muffin, j’ai étalé les deux pinces que l’on peut prendre avec ses doigts et tremper dans le dip (comme diraient mes amies françaises) présent dans le petit ramequin qu’on retrouve dans l’assiette. Et en accompagnement, une salade et des crudités qui se marient aussi à ravir avec cette sauce trempette aromatisée à l’estragon frais et à la ciboulette.

Avant de vous lancer dans une opération de décorticage, que vous souhaitez réussie, assurez-vous d’avoir en mains de bons outils. Je vous présente les miens ici.

Ah! j'oubliais, quand le homard est aussi savoureux, c'est le moment parfait pour cuisiner un fumet. C'est tout simple. Il suffit de déposer la carcasse entière du homard (la tête comprise), dans un chaudron de grosseur moyenne, et de la recouvrir d'eau, sans trop en mettre, histoire de concentrer les goûts. Porter à ébullition et faire mijoter à feu moyen-doux durant 30 minutes ou un peu plus si le temps vous le permet. "Chinoiser" en pressant sur la carcasse pour extraire tout le fumet. Congeler. Idéal pour parfumer les fonds de soupe ou de sauce.

Et maintenant, je vous souhaite de vous régaler!









Quand le homard nous veut du bien
2 portions
2 homards cuits de 400 à 500 g, décortiqués
2 muffins anglais rôtis au grille-pain
1 petit concombre anglais taillé en gros bâtonnets
quelques radis
feuilles de laitue de mélange bébé romaine

Trempette/vinaigrette :
1 petite c. à soupe de moutarde à l'ancienne
1 c. à thé de jus de citron
1 c. à soupe d'huile d'olive au goût assez neutre
1 c. à soupe d'huile de canola (ou autre huile neutre)
2 c. à soupe de yogourt nature 10% (employé ici. La crème 15% doit aussi faire l'affaire, mais je ne l'ai jamais essayée, celle-là. En revanche, la 35 % est délicieuse et j'ai constaté que la trempette avait une bonne  tenue, tout comme avec le yogourt 10%)
1/2 c. à soupe de ciboulette fraîche ciselée
1 c. à soupe d'estragon frais du jardin (variété estragon français) haché 
sel et poivre

Déposer la moutarde dans un petit bol. Ajouter le jus de citron et mélanger. Incorporer en brassant les 2 c. à soupe d'huile. Ajouter le yogourt ou la crème et bien mêler. Incorporer les herbes fraîches. Saler et poivrer. Servir en accompagnement du homard. Quand le homard est savoureux, comme il l'est ces temps-ci, il est bon nature. Moi, j'aime bien alterner : une bouchée nature, une bouchée avec la trempette. C'est, il me semble, le comble de la gourmandise!

mercredi 16 juin 2010

Lumière



                          Pour illuminer le jardin, il suffit de planter des fleurs blanches, comme les astilbes qui fleurissent tard  au printemps.


    Les fleurs blanches mettent aussi en valeur les annuelles des boîtes à fleurs. On peut utiliser la verveine blanche qui fleurit tout l'été et qui ne répandera pas ses pétales sur votre balcon tout en  poussant.

                             Et aussi l'impatiens blanche qui se marie si bien avec la patate douce verte ou bourgogne.

Et pour entendre des notes sur la lumière, on peut écouter :
Au coin du monde, de Benjamin Biolay/Keren Ann Zeidel, interprétée par Stacey Kent, sur son magnifique album francophone Raconte-moi.


Tombent les nuits à la lueurs de bougies qui fondent
Et que la lumière soit
Passent les heures que s'écoulent à jamais les secondes
Et que la lumière soit


Au loin entends-tu le bruit qui court ?
Au point juste au point du jour
À deux pas de chez toi
À deux pas de chez moi


Tombent les feuilles et les larmes sur tes joues qui roulent
Et que la lumière soit
Passent les anges et les orages au dessus des foules
Et que la lumière soit


Au loin entends-tu le bruit qui court ?
Au point juste au point du jour
À deux pas de chez toi
À deux pas de chez moi


Et que la lumière soit
Comme au premier jour du premier mois
De nos corps à corps
Et que la lumière soit


Dans la cité qui n'en finit pas
Que vienne l'aurore
À deux pas de chez toi
À deux pas de chez moi


Au loin on voit les neiges qui fondent
Au coin juste au coin du monde
À deux pas de chez toi
À deux pas de chez moi


Que la lumière soit!

lundi 14 juin 2010

Rillettes de maquereaux au vin blanc, à la moutarde et au cari


Pêcheries durables, stock de pêche, santé des océans, voilà un thème décliné souvent en cuisine de la mer qui a pour effet de compliquer les choix qu’on doit faire au supermarché ou chez le poissonnier quand on veut acheter du poisson. Pour en connaître plus long sur le sujet, vous pouvez cliquer ici et ici .

J’ai donc décidé de m’y mettre aussi, écologiquement parlant, en tentant de découvrir de nouveaux poissons que je ne mangeais pas jusqu’ici et qui s’avèrent de bons choix écologiques. Mon but ultime : acheter mes sardines entières, les nettoyer moi-même, les fileter, les cuisiner et trouver cela BON. Mais pour en arriver là, j’ai pensé que certains détours me faciliteraient les choses…

La recette d’aujourd’hui, que j’ai empruntée à Dominique du magnifique blog  De vous à moi, en est une toute simple qui se fait à partir de maquereaux en boîte aromatisés au vin blanc. Mais comme je voulais être sûre de mon coup, en matière de conserve de poisson de qualité, j’ai décidé de choisir un produit français de la marque Saupiquet acheté chez Gourmet Laurier (Van Houtte), 1042, Laurier Ouest à Montréal.

Quand on se rend à cette fameuse épicerie, c’est comme si on était en France ou en Belgique. Vous pensez bien que lors de ma visite dans cette caverne d'Ali Baba de produits culinaires, je n’ai pas seulement acheté une boîte de filets de maquereaux. Je me suis aussi procuré des fonds d’artichaut en conserve, du riz à paella, des baies roses en pot (marque Gyma), des épices Spécial poisson (marque Cigalou), du cacao en poudre (marque VanHouten), des sachets de sucre vanillé et de la levure de boulangerie.

Mais revenons-en au maquereau…Ce poisson rempli d’oméga 3 fait l’objet d’études constantes afin de vérifier les stocks en mer. Il n’est pas facile à étudier, semble-t-il, car il se déplace beaucoup, toujours à la recherche d’une eau de mer à une température entre 7-8 degrés Celsius et 14-15 degrés Celsius. En dehors de ces températures, il quitte et migre vers des eaux où la température lui convient mieux. Pour en savoir plus long, cliquer ici .

La recette de Dominique s'est avérée un véritable délice. Elle est encore meilleure le lendemain après avoir été réfrigérée. Prochain pas en direction de mon but ultime : des sardines filetées et aromatisées, en conserve, toujours chez une marque de qualité, servies cette fois-ci probablement avec des pâtes et après, le grand plongeon vers la sardine fraîche, entière, qui ne demande qu'à être travaillée. À suivre, donc...


Rillettes de maquereaux au vin blanc, à la moutarde et au cari
Si vous réussissez à trouver des filets de maquereaux de la marque la belle-iloise, tels qu'employés par Dominique, je vous invite à suivre sa recette les yeux fermés. Si en revanche, vous utilisez des filets de la marque Saupiquet, voici la recette, telle je l'ai interprétée en utilisant ce produit :

1 boîte de filets de maquereaux au vin blanc
1 c. à soupe de moutarde à l'ancienne
1/2 tasse (100 g) de fromage à la crème nature (type Philadelphia fouetté ici utilisé ou type St Moret)
1/2 c. à thé de poudre de cari
poivre noir du moulin

Ouvrir la boîte de filets de maquereaux et l'égoutter. Dans un grand bol, écraser les filets de poisson à la fourchette. Ajoutez  la moutarde, le fromage à la crème, la poudre de cari et le poivre du moulin. Servir à l'apéro sur des bouchées de pain grillé ou non, et sur des tranches de concombre.

Merci Dominique!

vendredi 11 juin 2010

Pizza au saumon fumé et au fromage à la crème


Qui a dit que le saumon fumé se combinait bien avec l’aneth? Probablement, un Scandinave, et il avait parfaitement raison. Mais qui a dit qu’on ne pouvait pas remplacer ce fameux aneth, qui se marie si bien au saumon, par une autre fine herbe ? Personne.

Alors, ce que je vous propose aujourd’hui, c’est une pizza qui bénéficie d’une pâte à laquelle vous aurez intégré une demi-cuillerée à soupe d’estragon français frais. Estragon français, étant la variété de l’herbe et frais, étant l’état dans lequel la fine herbe se trouve. Substituer ici l’estragon frais par l’estragon séché serait une mauvaise idée, car on ne remplace pas l’un par l’autre, histoire de goût. C’est comme si vous vouliez remplacer la coriandre fraîche par la coriandre séchée : ce n'est pas heureux!

À cette pâte aromatisée à l’estragon que vous aurez badigeonnée abondamment d’huile d’olive, vous déposerez de l’oignon rouge émincé et vous enfournerez, telle quelle.

Et après vous la garnirez, à tiède, de zeste de citron, de fromage à la crème, de saumon fumé, de câpres, de roquette et vous obtiendrez une pizza dont vous vous souviendrez. Du moins, c’est ce que je vous souhaite!






Pizza au saumon fumé et au fromage à la crème
1 pâte à pizza blanche, non cuite (je prends la mienne chez Milano sur le boul. St-Laurent, à Montréal)
1/2 c. à soupe d'estragon français frais haché
huile d'olive
1/2 oignon rouge moyen émincé

Sur la pâte à pizza cuite et tiédie, ajouter, sans cuire au four de nouveau :
1/2 c. à thé de zeste de citron
3 c. à soupe (50 g) de fromage Philadelphia fouetté (on l'achète déjà fouetté) ou autre fromage à la crème disponible dans votre région (Kiri ou St-Moret)
130 g environ (s'inspirer de la photo) de saumon fumé en tranches
1 c. à soupe de câpres dans le vinaigre, rincées
quelques feuilles de bébé roquette

Préchauffer le four à 500 degrés F (260 degrés C). Abaissez la pâte à pizza sur un plan enfariné et intégrer l'estragon haché. Au pinceau, étaler sur une plaque à pizza de l'huile d'olive et y étendre la pâte à pizza. Encore avec le pinceau, badigeonner abondamment (mais raisonnablement !) la pâte et les contours de celle-ci à l'huile d'olive et y répartir l'oignon rouge émincé. Enfourner et cuire 7 minutes. Ouvrir le four, et à l'aide d'une fourchette, crever les bulles qui se sont formées sur la pâte. Remettre au four pour encore 2 à 3 minutes. Vérifier la cuisson de la pâte en soulevant cette dernière et en vérifiant dessous. Si elle est partiellement dorée, c'est qu'elle est prête.

Avec une spatule, retirer la pâte de la plaque à pizza et la déposer sur une planche de bois, loin de toute source de chaleur. Laisser refroidir 5 minutes et ajouter, dans l'ordre, les produits suivants : le zeste de citron, le fromage à la crème (déposé en petit ilôt, et non étendu), le saumon fumé, les câpres et les feuilles de roquette. Servir à température ambiante. Idéale, l'été, quand on ne veut pas faire chauffer le four longtemps!

mercredi 9 juin 2010

Salade de riz méditerranéenne


Offrir à sa famille ou à des invités une salade de riz vraiment goûteuse, ce n’est pas si simple que cela. Souvent le riz accompagne un mets principal en empruntant ses goûts et caractéristiques. En d’autres termes, il se confond plutôt au décor.

Or, le plat que je vous présente aujourd’hui a vraiment de la personnalité. Confectionné à partir d’un riz basmati qu’on apprécie pour son petit goût de noisette, il comprend aussi plusieurs produits très parfumés empruntés à la cuisine méditerranéenne.

Cette recette, aux antipodes de la fadeur et de l’ennui, on la doit à Jane Rodmell, une Canadienne anglaise qui sait faire rimer saveurs et couleurs. Et si le coeur vous en dit, vous pouvez remplacer le riz par de l'orzo (une petite pâte italienne en forme de riz) ou par du couscous. Vous apprécierez certainement cette salade avec les poissons ou les viandes grillées sur le BBQ.



Salade de riz méditerranéenne
6 à 8 portions
4 tasses de riz basmati cuit (ce qui équivaut environ à 1 ¼ tasse (250 g) de riz cru)
¼ tasse (45 g) d’olives vertes coupées en petits morceaux
¼ tasse (50 g) d’olives noires coupées en petits morceaux
¼ tasse (40 g) de petites câpres, rincées et égouttées
¼ tasse (40 g) d’oignon rouge haché finement
¾ tasse (130 g) de tomates cerises coupées en petits morceaux
¼ tasse (30 g) de tomates séchées dans l’huile, épongées et coupées en petits morceaux
3 c. à soupe de persil plat frais haché
3 c. à soupe de basilic frais haché
¼ tasse d’huile d’olive
1 c. à soupe de vinaigre de vin rouge (j’ai utilisé celui parfumé à l’échalote)
sel et poivre du moulin

Rincer le riz cru et l’égoutter au chinois. Le cuire selon les instructions inscrites sur l’emballage, en préservant un très léger croquant. Lorsqu’il est cuit, le refroidir immédiatement en le passant sous le robinet d’eau froide. « Chinoiser ». Déposer le riz dans un grand saladier et le défaire à la fourchette pour bien séparer les grains.

Ajouter au saladier les autres ingrédients, en prenant soin de bien mêler à la fourchette entre chaque addition. Terminer en versant, dans la salade, la vinaigrette préalablement mélangée dans un petit bol. Bien touiller. Saler et poivrer au goût. Servir à la température ambiante.

Cette recette est tirée du livre Best Summer Weekends Cookbook par Jane Rodmell chez Cottage Life Books.

lundi 7 juin 2010

Pouding aux fraises, à l'ananas et à la rhubarbe


Quand je cuisine des desserts, je sais que je fais plaisir à plusieurs membres de ma famille dont mes petits-enfants. Une mamie, ça sert entre autres à ça, non?

Le pouding d’aujourd’hui m’a valu un charmant téléphone de la part de mon petits-fils, qui va bientôt avoir 5 ans, pour me dire que mon gâteau était "très délicieux". "Il a fait ma journée", comme diraient les Américains!

Si vous voulez en savoir un peu plus long sur cette recette, je vous invite à lire mon dernier billet que vous trouverez en cliquant ici!




Pouding aux fraises, à l’ananas et à la rhubarbe
8 portions
1 tasse (180 g) de fraises du Québec coupées en 2 ou en 3, selon la grosseur
1 tasse (180 g) d’ananas en gros cubes
1 tasse (90 g) de rhubarbe coupée en tranches de grosseur moyenne
3 c. à soupe de sucre
1 ½ tasse (225 g) de farine blanche tout usage biologique non blanchie
2 ½ c. à thé de poudre à pâte (levure chimique instantanée)
½ c. à thé de sel
½ tasse (110 g) de beurre doux
1 tasse (200 g) de sucre
2 œufs
1 c. à thé d’extrait de vanille
¾ tasse (180 ml) de babeurre maison fait avec ¾ tasse (180 ml) de lait additionné de ½ c. à thé de vinaigre blanc; laisser reposer au moins 10 minutes avant d’incorporer à la préparation

1. Beurrer un moule carré de 20 cm (8 po) (j’ai utilisé un moule rond de 26 cm de diamètre et de 6,5 cm de hauteur). Dans un bol, mélanger les morceaux de fraise, d’ananas et de rhubarbe et les déposer dans le moule. Saupoudrer de 3 c. à soupe de sucre. Réserver.

2. Dans un saladier, mélanger les ingrédients secs soit la farine, la poudre à pâte et le sel. Réserver.

3. Dans un grand bol, à l’aide d’un batteur électrique, fouetter le beurre et 1 tasse (200 g) de sucre. Incorporer les œufs, un à la fois, et continuer de battre jusqu’à ce que le mélange soit onctueux. Ajouter l’extrait de vanille et bien mélanger.

4. À l’aide d’une cuillère en bois, incorporer les ingrédients secs au beurre, en trois fois, en alternant avec le babeurre. Commencer et terminer par les ingrédients secs. Mélanger jusqu’à ce que la pâte soit lisse.

5. Verser la pâte sur les fruits et l’étendre bien comme il faut avec une spatule. Cuire au four à 350 degrés F (180 degrés C) environ 55 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dents inséré au centre de la pâte en ressorte propre. Une façon additionnelle de vérifier la cuisson est de peser sur le gâteau avec son doigt et si le gâteau reprend sa forme, c’est qu’il est cuit. Laisser refroidir 15 minutes avant de servir. Les gourmands accompagneront ce pouding de crème glacée à la vanille!

Cette recette est tirée du magazine Châtelaine de juin 2010.

samedi 5 juin 2010

Ananas et basilic : un accord parfait


Voici la petite histoire d’une recette qui mène à une autre.

On connaît tous le duo fraise/rhubarbe. Or, en lisant le magazine Châtelaine de juin, j’ai aperçu une recette alliant l’ananas à ce duo et j’ai tout de suite été tentée d’essayer la belle recette de pouding qui y était présentée.

En coupant l’ananas, j’ai d’abord senti son odeur si typique, car il était parfaitement mûr. J’ai plongé la main dans mon tiroir d’ustensiles pour y retirer ma cuillère parisienne et j’ai commencé à faire de jolies boules que je mangeais presque au fur et à mesure, tellement c’était bon. Le goût de vanille, marqué par la présence de la vanilline dans le fruit, apportait une rondeur sublime en bouche.

Me souvenant que basilic et fraise faisaient bon ménage, j’ai pensé que peut-être le basilic s’harmoniserait aussi avec l’ananas. J’ai attrapé mon plant de basilic accroché à l’armoire, près de la fenêtre, et j’ai cassé une grande feuille, belle et souple que j’ai enroulée autour d’une boule d’ananas et le miracle s’est produit : on était dans la perfection du goût.

Coup de foudre donc pour ce mariage ananas/basilic, mais est-ce qu’il tenait la route "moléculairement" parlant , même si de façon empirique, ça fonctionnait. En vérifiant dans le livre de François Chartier, Papilles et Molécules, j’ai été heureuse d’apprendre que la fraise et l’ananas sont, dans les faits, des "jumeaux moléculaires" et que "malgré leurs grandes différences de couleur et de structure, ils partagent plusieurs composés volatils s’exprimant par de nombreuses molécules aromatiques identiques". J’ai aussi lu que la fraise et l’ananas ont, entre autres, comme aliment complémentaire le basilic.

La démonstration était faite. Je pouvais maintenant me lancer dans la réalisation de recettes combinant l’ananas et le basilic, avec en poche un argument massue contre ceux (lire en filigrane celui) qui auraient pu mettre en doute le bon goût d’une telle combinaison.

Après avoir fait cette petite découverte de la parenté de l’ananas et du basilic, j’ai vérifié sur Internet si d’autres l’avaient déjà faite avant moi. Je n’étais pas la seule, croyez-moi! Mais quel plaisir justement de l’avoir faite, par moi-même, seule dans ma cuisine…et en plus, Épouxcurien a adoré!

Voici donc quelques recettes simplissimes mettant en valeur soit le trio fraise/ananas/basilic, soit le duo ananas/basilic.

Ah! j’oubliais! Mon prochain billet portera sur une recette de pouding aux fraises, à l’ananas et à la rhubarbe…

Les ingrédients : 5 boules d'ananas taillées à la cuillère parisienne (la plus grosse cuillère des deux), une fraise et quelques feuilles de basilic propres, mais non lavées, car l'eau endommage les feuilles.

Pour les brochettes apéritives, j'ai utilisé des cure-dents, sauf dans le cas de la brochette aux crevettes nordiques (de Matane, mais en réalité de Sept-Îles) où j'ai pris une brochette de bois que j'ai coupée. Pour former les boules d'ananas, j'ai utilisé la cuillère parisienne, côté petite cuillère. Avant d'enfiler les divers aliments qui constituent chaque brochette, j'ai pris soin de bien les éponger, sinon ils glissent dans la feuille de basilic. Et sur la demi-fraise, j'ai placé un cristal de sel de Maldon.

jeudi 3 juin 2010

Basilic mania


Sauf les mois d'hiver où le froid ferait mourir le basilic installé près de la fenêtre, j'aime bien accrocher un plant de basilic en terre dans ma cuisine en l'insérant dans un cache-pot. Ce type de plants pousse, en serre, à longueur d'année et est en vente dans tous les supermarchés. Celui que j'ai acheté hier a bénéficié de la dernière canicule et du temps d'ensoleillement plus long. N'est-il pas beau et luxuriant?

Autour du 20 juin, je me procurerai, à la jardinerie, des plants de basilic que je planterai en terre. J'attends toujours le solstice d'été pour faire la plantation du basilic dans mon jardin pour être sûre d'avoir de beaux plants fournis, verts, qui vivront jusqu'au premier gel. Je me suis souvent fait prendre à les mettre en terre, fin mai. Résultat : quelques jours plus froids et pluvieux de juin endommagent les plants en leur donnant ce petit teint jaune qui ne disparaît pas, même quand la chaleur revient.

Planter au bon endroit et au bon moment, voilà un conseil horticole qui porte fruit!