samedi 28 août 2010

Marché Jean-Talon en août et caponatina aux raisins secs et aux pignons


Difficile de résister à tous ces beaux légumes quand on se promène dans le marché Jean-Talon à la fin du mois d’août. On fait d’abord le tour, on prend quelques photos, on achète les plus beaux produits qui soient et arrivée à la maison on décide de réaliser une caponatina qui a toutes les chances d’être absolument délicieuse puisque la recette est tirée du dernier livre d'Alain Ducasse Nature, simple, sain et bon.

Vous me suivez d’abord au marché et ensuite on se la cuisine cette caponatina, nommée ainsi par les Siciliens ?




D'après vous quel est le légume qui se trouve à la droite des oignons rouges? On m'a dit que c'était ...,
                                                                                 Est-ce que vous devinez?







C'est avec ces tomatillos qu'on fait la salsa verde.







Arrivée à la maison, le panier plein de ces beaux légumes, je me suis lancée dans la caponatina du chef Ducasse et j'ai suivi sa recette à la lettre. Fabuleux, merveilleux, la perfection en bouche! Mais ce qu'il faut retenir avant de s'engager dans cette recette, c'est que tous les légumes sont d'abord revenus à la poêle séparément pour ensuite se retrouver dans une cocotte genre Le Creuset pour terminer leur cuisson au four. L'idéal, c'est d'être deux pour la réaliser. Épouxcurien a coupé et moi j'ai fait revenir.

La caponatina se sert chaude ou froide, en légumes d'accompagnement d'une viande ou d'un poisson. Elle peut être délicieuse sur des pâtes. Aujourd'hui, j'ai décidé de garnir ma pizza de cette ratatouille colorée. Et cela s'est avéré tout à fait succulent!






Caponatina aux raisins secs et aux pignons
4 à 6 portions
huile d'olive
2 poivrons rouges épluchés avec un économe
2 poivrons jaunes épluchés avec un économe
4 courgettes
2 oignons blancs
3 aubergines (couper les aubergines juste avant de les faire revenir pour éviter l'oxydation)
1 bonne poignée de raisins secs (j'ai mis une petite poignée), préalablement trempés dans l'eau quelques minutes et bien épongés
3 c. à soupe de pignons de pin, légèrement dorés dans une poêle anti-adhésive (à feu moyen/fort : surveiller la cuisson attentivement)
20 olives noires dénoyautées (je les ai déchirées en deux avec les doigts)
20 tomates cerises coupées en deux sur le long
8 filets d'anchois au sel, rincés et épongés (j'ai mis les 8 et pour ceux qui ne les aiment pas, allez-y quand même avec les 8, le goût ne s'avérant pas prononcé une fois la cuisson effectuée)
4 gousses d'ail écrasées et hachées grossièrement
2 branches de basilic débarrassées de leurs feuilles (les feuilles sont à conserver pour la finition)
2 brins de thym (libérés de leurs feuilles dans la cocotte, sauf quelques bouts de branches pour faire joli)

Couper les poivrons épluchés, les courgettes et les aubergines en petits cubes de 1,5 cm. Les disposer dans des assiettes séparément. Couper les oignons en fins quartiers.

Déposer un peu d'huile d'olive dans un petit bol. Avec un pinceau de cuisine, badigeonner d'huile le fond d'une grande poêle. À tour de rôle, faire revenir les légumes, catégorie par catégorie. Entre chaque poêlée, remettre un peu d'huile dans la poêle. Le chef Ducasse recommande de peu huiler, sinon la caponatina sera huileuse et ce n'est pas ce que l'on veut. Voilà pourquoi j'ai eu l'idée de recommander l'utilisation du pinceau.

Déposer les légumes revenus, au fur et à mesure, dans la cocotte qui ira au four. Pendant que vous faites revenir vos légumes, faire dorer les pignons dans une poêle anti-adhésive, en surveillant bien. Réserver.

Ajouter maintenant dans la cocotte, les raisins, la moitié des noix de pin (l'autre moitié est conservée pour la finition), les olives, les tomates, les anchois, l'ail, les branches de basilic et le thym.

Couvrir la cocotte et cuire 25 minutes à 315 degrés F (160 degrés C), telle est la recommandation d'Alain Ducasse. Dans mon cas, cela s'est avéré insuffisant. J'ai cuit une cinquantaine de minutes pour une cuisson parfaite. Donc, après 25 minutes de cuisson, il faut surveiller et rajouter peu à peu des minutes, si nécessaires.

À la sortie du four, ajouter à la cocotte les noix de pin restantes et les feuilles de basilic que vous aurez déchirées en morceaux. Servir. Le chef indique que les restants de caponatina se congèlent très bien.

Pizza à la caponatina
1 pâte à pizza crue
2 à 3 c. à soupe de sauce tomatée à pizza
3/4 tasse (60 g) de fromage Parmigiano Reggiano râpé finement, mais pas en poudre
caponatina retirée de la cocotte avec une cuillère à trous

Pour la préparation et la cuisson de la pizza, c'est par ici.

Disposer sur la pâte crue, d'abord la sauce, ensuite le fromage et terminer par la caponatina. Il se peut que vous deviez ajouter 1 à 2 minutes de plus de cuisson que ce qui est proposé plus haut. Surveiller la cuisson en soulevant légèrement la pizza et en regardant dessous. La croûte d'en dessous doit être légèrement dorée, pas plus.

mercredi 25 août 2010

Linguine à la sauce aux tomates, à la saucisse italienne et au fenouil


La rentrée se profile à l’horizon. Plus que quelques jours et les enfants seront de retour sur les bancs d’école; c’est la routine des lunchs et des devoirs qui recommencera. Mais si ce n’était que cela : il y aussi les cours de ceci et de cela qu’il faut choisir avec les enfants, auxquels il faut les inscrire en faisant la queue à de drôles d’heures et tous les achats à faire qui sont d’ailleurs déjà commencés : les nouveaux vêtements, les nouveaux souliers, le sac à dos, la boîte à lunch et les effets scolaires.

Mais le pire, ah! le pire, c’est l’excitation des enfants : « Quel professeur vais-je avoir? », « Édouard sera-t-il dans ma classe? » Vous pensiez que c’est à Noël qu’ils atteignent le paroxysme de l’énervement. Et bien non, c’est à la rentrée! Et quelles en sont les manifestations? Tiraillage entre frères et sœurs, babillage incessant, fous rires incontrôlables. Il faudra donc les calmer, les rassurer, leur dire que c’est normal d’être un peu énervé quand il y a des nouveautés dans la vie, et surtout que ces petits papillons qui s'agitent dans leur estomac s’envoleront bientôt. Heureusement! vous dites-vous intérieurement!!! ;-)

Et c’est là que vous vous rappelez que l’été est bel et bien fini, car ce sera aussi la rentrée au bureau, avec tous les projets mis en veilleuse durant la saison chaude et qui reprendront en force.

STOP au stress par anticipation! Dans trois semaines, plus rien n’y paraîtra. Mais d’ici là, on peut bien se gâter grâce à une cuisine gratifiante et énergisante, très, très simple à préparer. Une bonne recette de sauce pour les pâtes, préparée en peu de temps, et qui se congèle avec bonheur, ça vous dit?



Cette crème de tomates condensée a été créée en 1897. Elle est un des produits phares de la compagnie américaine Campbell's et a été immortalisée en peinture, par l'artiste Andy Warhol, en 1968. Elle figure, d'ailleurs, parmi les ingrédients de la présente recette. Il sera expliqué, plus loin, par quoi on peut la remplacer si ce produit n'est pas facilement accessible dans votre région.
 
 
 
Linguine à la sauce aux tomates, à la saucisse italienne et au fenouil
4 à 5 portions
1 1/2 c. à soupe d'huile d'olive
2 oignons moyens hachés
3 gousses d’ail hachées finement
3 saucisses italiennes (450 g), douces ou fortes (selon vos goûts), débarrassées de leur peau 
1 boîte de conserve de 796 ml (780 g) de tomates en dés
1 boîte (285 g) de soupe aux tomates Campbell's (sans ajout de lait ou d'eau). Pour remplacer la soupe condensée, il suffit de faire réduire de la passata (coulis de tomates), quelques minutes, dans une petite casserole jusqu'à ce que vous ayez atteint un peu moins de 285 g de sauce. Crémer légèrement.
1 petite boîte (150 g) de pâte de tomate. Éviter la pâte de tomates qui est surconcentrée et qu'on retrouve souvent en tube
1/8 c. à thé de cannelle
1/4 c. à thé de graines de fenouil
1/2 c. à soupe de basilic séché
poivre noir du moulin
linguine numéro 13

Dans une grande casserole, faire revenir dans l'huile d'olive les oignons quelques minutes, sans les brunir. Ajouter l'ail et cuire 30 secondes. Ajouter la chair à saucisse et au moyen d'une fourchette la défaire, sans l'émietter. Cuire à feu moyen/fort jusque ce que la saucisse ait perdu sa couleur rosée.

Incorporer les autres ingrédients et bien mêler. Faire mijoter la sauce, à découvert, 30 minutes à feu doux. Il est nécessaire de la brasser souvent, car elle peut avoir tendance à coller au fond de la casserole, si on néglige de le faire. Cuire les pâtes selon les instructions du fabricant. Viser une cuisson al dente. Égouttez-les et répartir la sauce selon les goûts de chacun.

lundi 23 août 2010

Rougail d'abricots et de tomates


Quand Melodream du blog Melopapilles a présenté sur son très joli blog la façon de réaliser un rougail d’abricots, j’ai tout de suite été intéressée par cette recette. À la lecture des ingrédients, je lui ai dit, en commentaire, que j’étais incapable d'imaginer le goût de ce condiment, sans cuisson,  issu de l'île de la Réunion. Ma curiosité gourmande m’a poussée à tester la recette et wow, j’ai découvert quelque chose de nouveau! Mais, histoire d’ajouter ma touche personnelle et en m’inspirant de son rougail de l’an dernier, j’ai pensé préparer le mien en accentuant le goût umami.

Pour ce faire, j’ai ajouté à la préparation une tomate très mûre, que j’ai d'abord épépinée au-dessus d’un chinois dans le but de recueillir, dans un petit bol, l’eau de végétation qui est pleine de molécules qui ont le pouvoir d’activer en bouche le goût umami qu’on aime tant. J’ai ensuite ajouté au rougail l’eau recueillie et les morceaux de la tomate, coupés en dés : le résultat obtenu s’est avéré délicieux.

Alors, si vous souhaitez relever le goût d’un poisson, d’une viande peu grasse, ce rougail est le condiment tout indiqué.


Dans cette assiette, on retrouve de la dinde, sur laquelle du rougail a été déposé. La viande est accompagnée de pommes de terre rattes et de pieds de brocoli (oui, vous avez bien lu!) taillés à la mandoline et revenus à feu vif , 1 ou 2 minutes, dans un peu d'huile de canola. Pour relever le goût, un peu de sauce soya japonaise a été ajoutée aux spaghettis de brocoli.



Une tomate en dés a été ajoutée à l'ensemble des ingrédients.

Rougail d'abricots et de tomates
4 abricots mûrs, mais fermes, râpés avec la râpe à gros trous
2 petites c. à soupe de jus de citron vert (lime)
1 c. à thé d'huile d'olive de finition
1 c. à thé d'ail haché
3 c. à soupe d'échalotes sèches coupées finement
1 c. à thé de gingembre frais, épluché et râpé avec la râpe à petits trous
1 tomate rouge très mûre, dont l'eau de végétation a été recueillie, coupée en dés
eau de végétation de la tomate
fleur de sel ou sel de Maldon, poivre noir du moulin

Râper les abricots et ensuite couper finement les morceaux d'abricots restants qui n'ont pu être râpés. Les déposer dans un petit bol, puis les arroser avec le jus de citron vert et l'huile d'olive. Ajouter tous les autres ingrédients et bien mélanger. Réserver 2 heures au frais avant de servir.

Merci Melodream!

vendredi 20 août 2010

Gaspacho de melon jaune à la brunoise de légumes


Voilà une version slow food du gaspacho qu’on connaît. Habituellement tous les légumes sont mixés, auxquels on ajoute, souvent en décoration, une petite quantité de brunoise crue de légumes.

Le gaspacho que je vous propose aujourd’hui n’offre qu’un ingrédient mixé, le melon jaune, auquel on ajoute une multitude de légumes coupés en brunoise. Alors si vous manquez de temps ou n’avez pas en mains un bon couteau effilé, allez plutôt ici où un gaspacho de facture plus classique vous attend.

Le melon jaune que j’ai utilisé est de la variété Santa Claus (!). Ce n’est certes pas son nom qui m’a poussée à le choisir, mais plutôt sa chair qui figure parmi les moins sucrées qui existent dans la confrérie des melons. Et puis sa couleur assez neutre met en valeur tous les petits morceaux de légumes qui tiennent en suspension, comme par magie, dans la mixture de melon.

J’ai découvert cette recette grâce à Belle-sœur gourmande qui nous l’a servie lors d’un délicieux repas. Coup de foudre total pour le look, la texture et le goût!

En entrée ou à l’apéritif dans des verres à shooter, ce gaspacho séduira vos invités à coup sûr!

Ah! j’oubliais! Pour réaliser facilement une brunoise de légumes, comme je le mentionnais plus haut, il est absolument nécessaire que votre couteau soit bien effilé. En cours de coupe, il sera probablement nécessaire de l’effiler de nouveau.

 

 

 

 
Gaspacho de melon jaune à la brunoise de légumes
6 à 8 portions
4 tasses (730 g) de melon jaune, épépiné, taillé en gros cubes (plus ou moins 1 pouce (2,5 cm))
3 branches moyennes du coeur du céleri (120 g) coupées en brunoise (c'est-à-dire en très, très petits cubes de 2 mm)
1/3 de chacun de ces poivrons (60 g chacun) : un rouge, un jaune, un orange, en brunoise
1/2 (110 g) concombre anglais, pelé, épépiné en brunoise
2 c. à soupe d'oignon rouge en brunoise
2 c. à soupe de piment jalapeno en brunoise (1 petit piment jalapeno suffira)
1/2 tasse (85 g) de maïs frais en épi, cuit, égrainé à l'aide d'un couteau et après avec les doigts
15 feuilles de menthe hachées finement
1 à 2 grosses tomates, épépinées et hachées en brunoise
3 c. à soupe de lime (3 limes seront probablement nécessaires)
1 c. à soupe de vinaigre de Xérès
1 c. à thé de sel de mer (j'ai mis du sel de Maldon)
 
Mixer le melon au robot ou au mélangeur quelques minutes afin d'obtenir une texture très lisse. Déposer la mixture dans un saladier. Ajouter les légumes au fur et à mesure de leur préparation. Pour ce qui est des tomates, je n'ai pas donné de proportions. À vous de juger. Comme on termine par celles-ci, c'est à ce moment-là qu'on ajuste la densité du gaspacho : on aime voir flotter les petits morceaux de légumes.
 
Ajouter ensuite le jus de lime, le vinaigre de Xérès et le sel. On n'ajoute pas d'huile, contrairement à un gaspacho classique, car on souhaite conserver une certaine transparence à la soupe.
 
Merci Belle-soeur gourmande, qui a tiré son inspiration ici dans le cahier "Vivre", La Presse, 31 juillet 2010 !

mercredi 18 août 2010

Salade de melon d'eau (pastèque) à la feta


Un jour, il y a quelques années, j’ai mélangé spontanément de la papaye et de la feta, deux produits que j’adore et qui se sont avérés aller très bien ensemble. Mais comme la papaye ne fait pas l’unanimité, par la suite, j’ai remplacé ce fruit par du melon d’eau et j’ai constaté que cela fonctionnait aussi très bien. Je pensais bien avoir créé (!) une nouvelle combinaison de saveurs lorsque j’ai réalisé que plusieurs y avaient pensé tout comme moi, dont la belle Nigella.

Voici cette recette extrêmement rafraîchissante que vous aimerez servir en entrée ou en salade. Elle se laisse assembler à la dernière minute, bien qu'on puisse préparer les ingrédients à l'avance. Succès garanti qui n’en sera que multiplié lorsque vous révélerez à vos invités que c’est une recette de melons de…Nigella.






Salade de melon d'eau (pastèque) à la feta
2 portions
1/4 (30 g) d'un petit oignon rouge tranché en demi-tranches très minces (j'ai utilisé la mandoline)
1 à 2 limes (pour 1 1/2 c. à soupe de jus de lime passé au chinois)
275 g de melon d'eau taillé en gros cubes 
65 g de feta en gros cubes
30 feuilles entières de persil italien (conserver un peu de bout de queue de chaque feuille, lorsqu'elle est fine)
6 grosses feuilles de menthe déchirées à la main
1 c. à soupe d'une huile d'olive de finition
8 olives noires (25 g) dénoyautées et conservées entières
poivre du moulin

Dans le petit bol contenant le jus de lime, déposer les oignons émincés et bien brasser. Laisser les oignons à tremper au moins une demi-heure.

Dans un saladier, déposer les ingrédients dans l'ordre suivant : le melon, la feta, les oignons avec le jus de lime, les herbes et l'huile. Mélanger délicatement. Terminer en parsemant les olives dans la salade et poivrer. Servir. Cette recette se multiplie aisément. 

lundi 16 août 2010

Biscuits au parmesan et au basilic pourpre ou vert


Ces biscuits, appelés tea biscuits en Amérique du Nord, sont très particuliers et très nourrissants. Ils sont idéals pour les ados qui ont toujours faim, ou encore au petit-déjeuner, accompagnés de confiture et, pour les insatiables, de fromage à la crème. Moi, je les aime en accompagnement d'un macaroni tomates, boeuf haché. C'est ce que ma mère nous proposait quand on était petits, de façon occasionnelle, car il faut le dire : pâtes  +  tea biscuit =  très gros apport calorique. Les biscuits que ma mère préparait avaient un goût plutôt neutre, car ils n'étaient pas aromatisés au parmesan et au basilic comme ceux délicieux que je vous présente aujourd'hui. Alors, on appliquait un peu de beurre pour les relever.

La pâte du tea biscuit est spéciale : c'est une pâte plutôt granuleuse, et c'est bien cela sa qualité. Elle a aussi la particularité de prendre son volume grâce à la poudre à pâte (baking powder ou levure chimique) qu'on met en assez grande quantité. Donc avec un repas en sauce, comme accompagnement, c'est un vrai péché! En revanche, je ne servirais pas ce genre de biscuits à l'apéritif, car ils sont trop soutenants.

Dernière heure : Ma fille vient de me téléphoner pour me dire qu'avec les biscuits que je lui ai donnés, elle a fabriqué des mini sandwiches pour ses deux enfants de 4 et 5 ans. Sa recette : couper un biscuit en deux et tartiner l'intérieur avec un peu de fromage à la crème ou avec de la mayo. Ajouter une petite tranche de chacun des ingrédients suivants : concombre, tomate cerise, fromage, jambon et laitue. Il semble que les petits ont adoré! Mamie est heureuse...




Biscuits au parmesan et au basilic pourpre ou vert
Pour 12 à 14 biscuits
2 tasses (300 g) de farine tout usage bio non blanchie
2 c. à soupe de sucre
4 c. à thé de poudre à pâte (levure chimique)
1 c. à thé de sel
1/4 tasse (50 g) de beurre froid coupé en petits cubes (j'ai employé du beurre doux)
2/3 tasse (7 à 8 c. à soupe ou 12 g) de basilic pourpre ou de basilic vert frais haché grossièrement
1/2 tasse (40 g) de fromage Parmigiano Reggiano râpé assez finement et tassé légèrement avec la main dans la tasse à mesurer
1 oeuf de calibre "gros"
2/3 tasse (150 ml) de lait écrémé (j'ai utilisé du lait 3,25 % de matières grasses)
beurre mou ou margarine pour graisser la plaque

Dans un saladier, combiner la farine, le sucre, la poudre à pâte et le sel. Bien brasser avec une fourchette.

Ajouter le beurre, et avec 2 couteaux, couper tout en mélangeant avec la farine et les autres ingrédients. Cesser cette opération lorsque chaque morceau de beurre a la dimension d'un petit pois.

Incorporer le basilic et le fromage parmesan.

Dans un petit bol, fouetter l'oeuf avec une fouchette et verser le lait. Bien mélanger.

Incorporer la mixture de lait au saladier et brasser légèrement avec une fourchette. Brasser le moins possible : l'idée est d'humidifier les diverses composantes de la préparation.

Enfariner une surface de travail. Déposer la pâte et l'étendre doucement avec les doigts pour obtenir un cercle d'un pouce (2,5 cm) d'épaisseur. Avec un emporte-pièce de 2 pouces (5 cm) tailler les biscuits (j'ai pris une flûte à champagne, faute d'avoir un emporte-pièce) et les déposer sur une plaque graissée allant au four.
 
Reprendre la pâte qui reste, la refaçonner, toujours sans trop la mélanger et refaire d'autres biscuits jusqu'à épuisement de la pâte.
 
Cuire à 425 degrés F (218 degrés C) 15 minutes, en surveillant, jusqu'à ce que les biscuits soient très légèrement dorés sur le dessus et aussi en dessous. Ces biscuits se mangent chauds ou à la température ambiante. Pour les conserver, les placer au réfrigérateur, emballés de façon hermétique.

Cette délicieuse recette, créée par Joanne Weir, gastronome californienne, est issue du magazine Cooking Light, juillet 2009.

samedi 14 août 2010

Saucisses italiennes aux parfums d'Orient


Besoin de protéines complètes, là, tout de suite. Et une envie de nouilles udon!
Je suis donc partie à la recherche d’une recette qui rencontrait tous ces critères et qui contenait de tels produits. Et mes recherches, étonnamment, m’ont menée dans un de mes livres de cuisine, qui ne date pas d’hier, et qui est très californien. Et qui dit californien, dit cuisine fusion. Alors, on y va?

Et seriez-vous surpris si je vous disais qu'Épouxcurien a adoré...


 
Saucisses italiennes aux parfums d'Orient
4 portions
550 g de saucisses italiennes douces, la peau enlevée
1 c. à thé d'huile de canola (ou d'une autre huile neutre)
1/2 c. à thé de chacun des ingrédients suivants : gingembre moulu, coriandre moulu et poudre de cari
2 c. à soupe de chacun des ingrédients suivants : jus de citron (passé au chinois) et miel
2 c. à soupe de jus de cuisson des saucisses (passé au chinois)
nouilles udon cuites plutôt al dente
1/2 c. à soupe d'une huile d'olive neutre
130 gr de rubans de courgettes jaunes et vertes (pour réaliser mes rubans, j'ai d'abord taillé des tranches à la mandoline que j'ai coupées au couteau dans le sens de la longueur; on peut aussi faire des rubans au moyen d'un économe)
quelques oignons verts hachés et 4 queues d'oignons pour la décoration

Préparer chacun des aliments avant de procéder à la cuisson de l'ensemble.

Enlever la peau des saucisses et façonner des boules aplaties d'environ 20 g chacune. Faire revenir la moitié des mini galettes dans l'huile de canola, environ 2 minutes de chaque côté. Recuillir le jus de leur cuisson. Les garder au chaud à 170 degrés F (77 degrés C) et procéder à la cuisson des mini galettes restantes. Les déposer au four avec les autres.

Dans un petit bol, déposer 2 c. à soupe du jus de cuisson que vous aurez recueilli. Il est nécessaire de le passer au chinois si on veut obtenir une sauce claire. Ajouter les épices, le jus de citron et le miel. Mélanger afin d'obtenir une sauce homogène. Réserver.

Cuire les nouilles udon dans l'eau bouillante.

Dans une 1/2 c. à soupe d'huile d'olive, faire revenir à feu vif 1 minute ou 2 les rubans de courgettes. Ne pas brasser tout de suite, afin de permettre aux rubans de colorer légèrement. Brasser. Cuire les rubans al dente. Les déposer au four pour les conserver chauds.

Dans une poêle, chauffer la sauce. Ajouter les mini galettes et bien enduire de sauce. Dresser les assiettes avec la viande, les nouilles et les rubans de courgettes. Parsemer d'un peu d'oignons verts hachés et déposer une queue d'oignon pour la décoration.

La recette des minis galettes est extraite de Wok Cookbook chez Sunset Books, 1989.

mercredi 11 août 2010

Clafoutis aux cerises


Décidée à découvrir chez les blogs de mes copinautes la meilleure recette de clafoutis aux cerises du monde entier, j’ai passé bien du temps à chercher dans mes Blogs inspirants, mon blogroll, la recette des recettes. Loukoum de Beau à la louche, dans un de ses billets, m’a amenée sur le blog de Mingou : eurêka! grâce à elles, je venais de trouver! Et savez-vous comment Mingou a nommé sa recette : Clafoutis « je ne changerai plus de recette ». Trop charmant!

Mais ce qui m’a surtout convaincue, ce sont quelques-uns des ingrédients qui figuraient dans la recette : ricotta, poudre d’amandes et kirsch. Et puis c’est le temps de cuisiner les cerises parce qu’on en trouve encore de belles grosses en provenance de Washington, oui, c’est loin, mais elles sont tellement délicieuses, meilleures que celles de l’Ontario. Pour ce qui est du Québec, je n’ai pas encore goûté à celles produites par la ceriseraie Le Temps des cerises, une des seules qui existent au Québec. Il semble que le climat du Québec soit juste un petit peu trop froid pour cultiver la cerise sucrée…

Pour reprendre les mots de Mingou, ce clafoutis a une texture parfaite, entre le gâteau et le flanc : il est à la fois crémeux et fondant!

Ah! j’oubliais! Impossible de trouver des minis bouteilles de kirsch à la SAQ. Donc, il faut se replier sur les grands formats ou faire comme moi, en « emprunter » à quelqu’un qu’on connaît : merci Gendre Gourmand! J’ai fait quelques recherches et aucun autre alcool, semble-t-il, ne peut remplacer le kirsch. Donc si vous n’en avez pas, n’en mettez pas et le clafoutis sera quand même délicieux si vous ajoutez un peu de vanille ou un peu de zeste de citron.

Ce gâteau est délicieux, mais si cela était à refaire, j'incorporerais un peu plus de sucre que ce que propose la recette.







 
 
Le clafoutis avant sa cuisson.
 
Clafoutis aux cerises
500 g de cerises dénoyautées (fraîches de préférence ou surgelées)
beurre ou margarine pour graisser le moule
3 oeufs
190 g de sucre blond de canne (mais un peu plus serait préférable, il me semble; pour savoir ce qu’est le sucre de canne, cliquer ici )
2 c. à soupe de kirsch (un peu de vanille ou un peu de zeste de citron pourrait certainement aromatiser la pâte si vous n'avez pas de kirsch)
250 g de ricotta
60 g de poudre d'amandes
80 g de farine
1 c. à thé de jus de citron
une pincée de sel

Dénoyauter les cerises avec un dénoyauteur.

Préchauffer le four à 375 degrés F (190 degrés C).

Graisser un moule avec du beurre ou de la margarine (j’ai utilisé un moule de 23 cm de diamètre par 5 cm de profondeur)

Séparer les blancs et les jaunes.

Mélanger vivement, au batteur électrique, les jaunes d’œufs avec le sucre.

Ajouter le kirsch, la ricotta, la poudre d'amandes et la farine, en mélangeant bien entre chaque ingrédient.

Monter les blancs en neige ferme avec le jus de citron et une pincée de sel (cela peut prendre quelques minutes).

Incorporer délicatement les blancs à l'appareil en faisant des croisillons avec une fourchette (il y a aussi la technique du pliage à la spatule qui est très efficace).

Verser dans le moule et recouvrir avec les cerises.

Enfourner environ 50 minutes (ça dépend du four et de la taille du moule). (En ce qui me concernej’ai cuit le clafoutis 1heure 10 minutes. Pour les 10 dernières minutes de cuisson, j’ai placé du papier alu sur les bords extérieurs du clafoutis afin de poursuivre la cuisson pour parfaire celle de la pâte du milieu du gâteau qui n’était pas suffisamment cuite. Attention, néanmoins, de ne pas surcuire.)

Merci Mingou et aussi à Loukoum sans qui je n’aurais pas découvert cette recette!