lundi 31 décembre 2012

Mes préférées de 2012!



En allant me balader du côté de chez Stéphane qui a créé le blog de blogs culinaires Recettes de cuisine, j’ai repéré toutes mes recettes réalisées et ça, en un seul coup d’œil. Il est vraiment bien ce site! Il m’a permis de survoler l’ensemble de mes réalisations en 2012 à la vitesse de l’éclair et ainsi de repérer rapidement mes coups de cœur de l'année.

J’aime la cuisine où les légumes prennent presque toute la place, bien que je sois carnivore et que je continuerai de l’être, mais avec modération. J’aime également une cuisine simple qui ne demande pas une longue liste d’ingrédients et qui ne me confine pas à la cuisine des heures durant. Il y a quand même d’autres choses dans la vie que la préparation des repas! Quoique cela tient une grande place dans ma vie. En me levant le matin, ça ne prend pas beaucoup de temps pour me mettre à penser à ce qu’on mangera au repas du soir. Êtes-vous comme ça, vous aussi, un tantinet obsédée?

La recette qui m’a procuré le plus de surprises est celle que j’ai réalisée avec ce que j’avais sous la main, au frigo et dans mes armoires. J’ai été épatée par ce plat végétarien dont les parfums font voyager. La combinaison des ingrédients s’est avérée gagnante : un vrai délice!



J'ai aussi beaucoup aimé certaines tartes que j’ai réalisées, dont quelques-unes avec un moule à tarte rectangulaire à fond amovible. Assez difficile à trouver, ce moule l’est moins maintenant depuis que Ricardo le propose dans sa collection d’ustensiles de cuisine. C’est vraiment le fun de travailler avec ce genre de moule. D’abord, il est facile à foncer d'une pâte feuilletée du commerce, vous savez celle qu’on vend en carré, et de plus, il met très bien en valeur la garniture. 

Voici quelques tartes réalisées avec ce moule et d’autres aussi!












 J’adore les soupes. J’en fais presque toutes les semaines et je suis toujours à la recherche d’autres recettes. Cette année, je vous en ai proposées quelques-unes dont :











Mes projets pour 2013 en matière de gourmandise :

M’initier à la boulangerie. Je suis maintenant l’heureuse propriétaire d’un batteur sur socle, donc  pas d’excuses!

Fabriquer biscuits et gâteaux pour mes petits-enfants. Je ne suis pas très dessert, mais ils seront ma motivation.

Continuer de découvrir la cuisine asiatique. Celle de Corée, du Japon, de la Chine et de la Thaïlande.
Il va bien falloir que je récupère ma friteuse chez mon fils, de laquelle je m’étais séparée pour éviter le plus possible les fritures. Vade retro Satana! Mais comme j’ai une folle envie, ces temps-ci, de cuisiner des rouleaux impériaux à la mode vietnamienne…  allez Fiston, la prochaine fois qu’on se voit, tu me remets la chose, temporairement bien sûr…

Sur ce, chers lecteurs, je vous souhaite une année 2013 remplie de découvertes et de projets audacieux!

samedi 29 décembre 2012

Gâteau aux pommes et aux noix de Grenoble


J’ai réussi à rescaper une pointe du gâteau aux pommes que j’ai fait dans une belle assiette à tarte verte et blanche. Il s’en est fallu de peu pour qu’Épouxcurien dévore aussi ce morceau que j’ai  malicieusement caché dans le fond du frigo afin qu’il échappe à la gourmandise de mon conjoint. Il faut dire qu’il est bien bon ce gâteau et tellement facile à réaliser. Je l’ai fait avec de bonnes pommes Cortland, une variété qui tient bien à la cuisson. Le goût des pommes se marie très bien à celui des noix de Grenoble qui apportent aussi du croquant à la pâte légèrement aromatisée à la cannelle.

Comme il me reste quelques belles pommes, j’ai décidé de refaire la recette très prochainement, histoire de photographier le gâteau dans ma belle assiette. Je me promets d’être plus rapide cette fois-ci… 




Gâteau aux pommes et aux noix de Grenoble
6 portions
1 tasse (210 g) de cassonade québécoise tassée (selon la revue Coup de pouce, on peut
remplacer 250 ml (1 tasse) de cassonade par 220 ml (7/8 de tasse) de sucre et 60 ml (1/4 de tasse) de mélasse)
¾ tasse (110 g) de farine tout-usage
1 ½ c. à thé de poudre à pâte (levure chimique)
¼ c. à thé de sel
1/8 c. à thé de cannelle
2 œufs
1 c. à thé de vanille
2 tasses (2 pommes moyennes-grosses) de pommes pelées, hachées en cubes de grosseur moyenne (la pomme Cortland est un bon choix)
¾ T (60 g) de noix de Grenoble hachées

Déposer la cassonade dans un saladier. Ajouter la farine, la poudre à pâte, le sel et la cannelle après les avoir tamisés. 


Incorporer les œufs et la vanille. Mélanger au batteur pendant 1 minute. 

Ajouter les pommes et les noix et brasser délicatement à la spatule. 

Déposer la préparation dans un moule à tarte graissé de 9 pouces (23 cm) de diamètre. 

Cuire à 350 degrés F (180 degrés C) environ 45 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit ferme en appuyant. Servir lorsque la tarte est refroidie. Utiliser un couteau très coupant et une spatule pour le service, car elle se défait facilement.


***


Les 43 centimètres de neige qui sont tombés sur Montréal, il y a quelques jours, ont laissé leur trace partout. Quelques flocons se sont joliment déposés sur la couronne que j'ai accrochée sur la porte de ma maison.



Bravo à Liis81 qui a su rendre par ses images magnifiques l'esprit de cette tempête sur Montréal! On est beaucoup à triper sur ta vidéo!

mercredi 19 décembre 2012

Tarte au confit de courgettes et parmesan ou Comment donner un petit goût de Noël à ses plats!


À quelques jours de Noël, l’heure a sonné : c’est le temps de véritablement s’activer et de laisser de côté ses livres de recettes qu’on feuillette depuis plusieurs semaines et de maintenant fixer son choix. Pas facile! Est-ce que trop de choix tue le choix? C’est un peu ce que je ressens quelques jours avant les agapes.

Comme je ne suis pas une fan de congélation, sauf en ce qui concerne les desserts, je prépare tout la veille et l’avant-veille. Quand on est bien organisée, cela va bien. Ainsi les courses sont toutes faites dans les jours qui précèdent, le frigo et le congélateur dégarnis le plus possible, car ils serviront à recevoir les plats cuisinés.

Si par hasard, vous manquez de temps pour expérimenter de nouvelles recettes - mais est-ce vraiment le temps quand on reçoit une grosse tablée - pourquoi ne pas ressortir vos recettes gagnantes en leur donnant un petit goût de Noël?

Pour ce faire, c’est tout simple : vous n’aurez qu’à remplacer les épices que vous utilisez habituellement par le mélange que je vous propose aujourd’hui. Ce mélange s’appelle selon l’auteur de la recette:Épices pour tourtières . Mais comme il convient aussi dans d'autres plats, je l'ai renommé Épices du Québec. Ce mélange est une particularité de mon terroir, car il est constitué non seulement d’épices, mais aussi de fines herbes.  J’aime cette idée de combiner les épices d’Asie aux fines herbes de l’Europe et j'aime surtout l'équilibre du mélange proposé. 

Si j’avais suivi la recette de Choupette du blog Péché de gourmandise,  la tarte au confit de courgettes d’aujourd’hui aurait été parfumée au citron confit et au thym, un véritable délice d'été. Mais avec mes Épices du Québec, soit la sarriette, le thym, la sauge, le sel de céleri et le poivre auxquels se mêleront la cannelle, le clou de girofle et la moutarde sèche, c'est une toute autre saveur qui se retrouvera dans l'assiette et tout le monde dira que c'est bon!

Ces épices sont passe-partout. Ils font bon ménage avec les légumes, comme aujourd’hui dans cette tarte salée ou encore avec la viande ou la volaille. On peut même en ajouter dans sa lasagne! C’est-y pas beau ça!

Joyeuses Fêtes gourmandes !








Voici la tarte avant d'être enfournée pendant environ 30 minutes.


Tarte au confit de courgettes et parmesan
4 à 6 portions
2 c. à soupe d'huile d'olive
200 g d'oignon espagnol émincé 
1 c. à soupe d'ail haché
650 g de courgettes coupées en cubes (peser les courgettes une fois coupées)
1/2 c. à thé d'Épices du Québec
sel et poivre du moulin
2 c. à soupe de crème 35 % ou de crème épaisse
75 g de parmesan fraîchement râpé
2 c. à soupe de chapelure neutre
1 carré de pâte à tarte feuilletée

Épices du Québec, mélanger :
1 c. à thé de sel de céleri
1/2 c. à thé de poivre noir moulu
1/2 c. à thé de sarriette broyée (j'ai mis de la sarriette séchée)
1/2 c. à thé de clou de Girofle moulu
1/2 c. à thé de cannelle moulue
1/2 c. à thé de thym broyé (j'ai mis du thym séché)
1/4 c. à thé de sauge broyée
1/4 c. à thé de moutarde séchée

Dans une grand poêlon, chauffer l'huile d'olive à feu moyen et faire revenir, sans les colorer, d'abord les oignons et ensuite l'ail quelques minutes.

Ajouter les courgettes, les Épices du Québec, saler et poivrer. Cuire à feu moyen, à découvert, 5 minutes et ensuite à feu moyen-doux 30 minutes ou jusqu'à ce que les courgettes soient tendres. Brasser à plusieurs reprises.

Incorporer la crème et le parmesan, mélanger et cuire doucement, à nouveau 10 minutes. Il doit rester très peu de liquide. Rectifier l'assaisonnement.

Garnir avec la pâte un moule rectangulaire à fond amovible de 35 cm x 11 cm. Saupoudrer la chapelure sur le fond de la croûte, ce qui empêchera la pâte de se détremper. Déposer le confit de courgettes dans le moule.

Cuire au four à 400 degrés F (200 degrés C) environ 30  minutes. Sortir la tarte du four et laisser tiédir légèrement avant de la servir accompagnée d'une salade verte et d'un verre de vin.

Merci Choupette!

vendredi 7 décembre 2012

Verrine de crabe, tomates, avocat et coriandre


Cette entrée facile à réaliser, bien qu’on doive la faire à la dernière minute, est légère et rafraîchissante.

Inspirée d’une recette que Choupette a publié sur son blog Péché de gourmandise,  cette verrine met très bien le crabe des neiges en valeur. À ce temps-ci de l’année, ce crabe ne se vend que congelé puisque la saison est terminée. Depuis quelque temps, il est disponible au Québec, décortiqué et surgelé, dans un format de 200 g. Une fois décongelé et bien égoutté, on obtient 1 tasse (120 g) de crabe, soit assez de chair pour faire deux verrines, jolies et délicieuses comme tout!







Verrine de crabe, tomates, avocat et coriandre
2 portions

Vinaigrette :
1 ½ c. à thé d’huile de sésame (j’emploie la marque Émile Noël , une huile première pression et biologique. Je ne suis pas sûre que l’huile de sésame asiatique convienne dans ce plat, car elle est beaucoup trop parfumée, même quand on réduit les quantités.)
½  c. à thé de sauce aux huîtres chinoise
1 à 1 ½ c. à soupe de jus de citron vert (au goût)
2 gouttes de sauce Tabasco (facultatif)

Appareil au crabe :
1 tasse (120 g) de crabe des neiges
5 tomates cerise hachées en dés
4 c. à soupe de coriandre hachée pas trop finement
½ avocat haché en dés

Sauce :
2 c. à soupe de crème sûre + 1 c. à soupe de crème 35 %
ou
3 c. à soupe de crème fraîche

Dans un petit bol, mélanger tous les ingrédients de la vinaigrette. Réserver.

Dans un saladier, déposer le crabe des neiges bien égoutté et essoré avec les mains pour retirer toute l'eau (ne pas jeter cette eau très parfumée; l'ajouter le jour même ou le lendemain à une soupe). Ajouter les tomates, la coriandre et l'avocat. Verser immédiatement la vinaigrette à l'appareil au crabe afin que l'avocat ne s'oxyde pas. Mélanger délicatement.

Préparer la sauce.

Déposer la sauce dans le fond des verrines. Ajouter la préparation au crabe. Servir.

mercredi 5 décembre 2012

Chili con carne


Chacun a sa recette de chili con carne. Voici la mienne que je refais année après année depuis 30 ans. Je ne me suis jamais laissé tenter par d’autres recettes que celle-là, car je la trouve extrêmement savoureuse. Et je ne vous dis pas à quel point la maison embaume quand ce ragoût américain cuit durant une heure et demie sur la cuisinière. 

Difficile de trouver plus réconfortant! 





Chili con carne
4 portions
675 g de boeuf haché maigre
2 c. à soupe + 1 c. à soupe d'une huile neutre 
2 oignons de taille moyenne hachés
3 gousses d'ail moyennes hachées finement
3/4 c. à soupe de poudre de chili
1/2 c. à thé de graines de cumin broyées
1/2 c. à thé d'origan séché
1/4 c. à thé de flocons de piments de Cayenne broyés
1/4 c. à thé de sel
1 petite boîte (156 ml) de pâte de tomates
2 tasses (500 ml) de bouillon de boeuf
3/4 tasse (110 g) de haricots nains rouges en conserve, rincés et égouttés

Faire revenir la viande dans 2 c. à soupe d'huile. Réserver la viande dans une assiette.

Verser dans la poêle 1 c. à soupe d'huile et faire revenir d'abord l'oignon et ensuite l'ail. Cuire sans dorer.

Remettre la viande dans la poêle. Ajouter le reste des ingrédients, sauf les haricots rouges. Porter à ébullition et laisser mijoter à feu moyen-doux, à découvert, durant 1 1/4 heure.

Ajouter les haricots rouges et cuire à feu doux 15 autres minutes.

Servir avec une salade de chou très simple (huile neutre, un peu de vinaigre blanc, sel et poivre du moulin). Pour les ultra-gourmands qui ne surveillent pas leur ligne, accompagner de nachos et de trempette au fromage. 

Cette recette est une adaptation d'une recette tirée de La cuisine américaine, de la collection «La Cuisine à travers le monde», Time Life, 1972.

dimanche 2 décembre 2012

Bublanina ou Bubbly cake


Je n’ai même pas eu besoin d’ouvrir le livre À la bonne franquette pour tomber sous le charme de ce recueil gourmand où 120 chefs québécois dévoilent leurs recettes simples de tous les jours, celles qu’ils concoctent pour leurs proches, en privé. Tout de suite, j’ai été accrochée par la page couverture où figure un gâteau simple et plein de fruits, comme je les aime : le Bublanina ou Bubbly cake préparé par une pâtissière de Montréal, Michelle Marek. Ce dessert typique de la République tchèque est le seul gâteau que sa mère faisait. Le goût change, rapporte Michelle, selon les fruits utilisés, donc impossible de s’en lasser. En hiver, on peut très bien utiliser des fruits surgelés. C’est encore meilleur, paraît-il avec de la crème fouettée ou de la crème glacée.

En parcourant le livre, non seulement j’ai été séduite par le Bublanina, mais la gourmande en moi  a salivé lorsqu'elle a repéré : la Soupe de panais à la clémentine, de François Labrecque, le Boles de picoulat, de Jérôme Ferrer, les
Pâtes à la jardinière de pétoncles, de Francine Pelletier, les Linguines à la betterave, de Mathieu Carpentier, le Gâteau aux noix de mon enfance, de Franck Chaumanet, la Salade de haricots verts au fromage de chèvre et amandes, vinaigrette à l’érable, de Jean-François Méthot, la Tête fromagée de Mémeille, de Alexandre Auclair et le Gâteau au yogourt de mamie Pachon, de Daniel Pachon.

Découpé en 16 régions agrotouristiques de l’Outaouais à la Côte-Nord, le livre
À la bonne franquette présente aussi, à travers de magnifiques photos, en plus des recettes de chefs, des parcours gourmands, des arrêts terroir et des produits qui font la réputation de chaque région.

J’ai tellement aimé ce bouquin qu’il m’inspirera pour créer mon menu de Noël, j’en suis certaine!



 On peut acheter au supermarché un sac contenant un mélange de fruits congelés : très pratique en hiver!






Bublanina ou Bubbly cake
10 à 12 portions   
2 oeufs
2/3 tasse (160 ml) de sucre      
2/3 tasse (160 ml) de crème sure (non allégée)
1 c. à thé de vanille        
1 1/2 c. à thé de zeste de citron râpé      
1 1/3 tasse  (330 ml) de farine tout usage   
1 1/4 c. à thé de poudre à pâte (levure chimique)   
3 tasses (750 ml) de fruits au choix (fraises, framboises, bleuets, mûres, etc.), frais ou surgelés (j’ai employé un mélange tout prêt de ces 4 fruits congelés)
1/4 tasse (60 ml) de sucre à glacer (pour décorer)

Préchauffer le four à 350 degrés F (180 degrés C).

Dans un bol, fouetter les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

Ajouter la crème sure, la vanille et le zeste de citron, en mélangeant bien.

Incorporer la farine et  la poudre à pâte, en mélangeant encore.

Verser la pâte dans un moule à pain, graissé et enfariné,  de 20 cm x 30 cm.

Avec une spatule, étendre la pâte uniformément dans le moule, puis la parsemer de fruits. 

Cuire au four de 35 à 40 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dents inséré au centre en ressorte propre. Laisser refroidir à la température ambiante.

Pour servir, saupoudrer de sucre à glacer, au moyen d'un chinois, et couper en morceaux.

Source : À la bonne franquette, de Lynne Faubert, Les Éditions Transcontinental, 2012



Ce jour-là, un de mes petits-enfants s'initiant à la pâtisserie et au fonctionnement du batteur sur socle. 

mercredi 28 novembre 2012

Soupe à la dinde et aux nouilles en forme de bague



Habituellement,  novembre que ce soit au Québec ou ailleurs est synonyme de grisaille. Contre toute attente, il semble bien que le beau temps qu’on a eu cet été se poursuive cet automne : depuis trois semaines, il fait beau la plupart du temps, froid certes, mais ensoleillé! 

La lumière automnale, basse en cette saison, rentre à pleines fenêtres dans les demeures et illumine  l’environnement. C’est tellement beau, surtout quand la plupart des murs de sa maison sont peints dans des déclinaisons de jaunes. Ce n’est même pas mon idée, mais celle des anciens propriétaires du charmant bungalow que j'habite. Parfait contre le blues de l’hiver qui finira bien par s’installer, parce que la saison froide est longue au Québec.

Dans quelques minutes, je cuisinerai une soupe à la dinde et aux nouilles. J’y mettrai quelques petits légumes, peut-être des tomates, je verrai, et je la terminerai en y ajoutant des pâtes rondes qui ressemblent à de petits anneaux. Les enfants l’appelleront, comme d’habitude, la soupe aux bagues.

Et ça fleurera bon dans la maison!






Soupe à la dinde et aux nouilles en forme de bague
10 portions
2 c. à soupe d'huile d'olive
1 1/2 tasse (185 g) de carottes en dés
3/4 tasse (80 g) de céleri haché
1 tasse (150 g) d'oignon haché
2,75 l de bouillon de dinde (ce bouillon a été réalisé à partir d'une carcasse de dinde rôtie : pour le réaliser, il suffit de déposer la carcasse dans un très gros chaudron, de verser une grosse quantité d'eau et d'y ajouter 1 morceau de 2,5 cm de gingembre frais pelé. Laisser mijoter à couvert une quarantaine de minutes. Saler. Réfrigérer. Le lendemain dégraisser le bouillon de dinde)
1/2 tasse (50 g) de maïs en grains congelé
1 tasse (120 g) d'edamames congelés (choisir les fèves déjà écossées)
796 ml (800 g) de tomates en dés
1/2 c. à thé de Masala indien (de la marque Club House : ce produit de qualité est disponible en supermarché)
2 tasses (ou moins au goût) de pâtes Anelli siciliani (ces pâtes sont disponibles, entre autres, chez Milano à Montréal)
basilic frais haché en décoration (facultatif)

Dans une grande casserole, faire revenir les carottes et le céleri d'abord 3 à 4 minutes. Ensuite, ajouter les oignons et cuire 2 minutes.

Verser le bouillon de dinde et faire mijoter à feu moyen-doux, à couvert, jusqu'à ce que les légumes soient tendres en conservant un très léger croquant.

Incorporer le maïs et les édamames et cuire 3 minutes.

Ajouter les tomates et le masala. Laisser mijoter 8 minutes. Refroidir.

Entre-temps, cuire les pâtes à grande eau. Viser une cuisson al dente. Égoutter les pâtes cuites et les refroidir à l'eau très froide. Égoutter de nouveau. Ajouter les anneaux à la soupe lorsque celle-ci est refroidie.

Réchauffer la quantité de soupe désirée et servir.

samedi 24 novembre 2012

Patatas bravas


Il y a probablement autant de recettes de patatas bravas en Espagne qu'il y a d'amateurs de ces tapas et chacun vous diront que leur recette est la meilleure.

J'ai eu la chance récemment à Barcelone d'en déguster et entre nous, chut!, la recette d'aujourd'hui supplante nettement celles que j'ai mangées la-bas!

Parce que ça prend trois choses pour concocter un tel plat avec succès. D'abord, de bonnes patates qui ont bon goût et qui rissolent bien, une bonne sauce et surtout un bon pimenton qu'on incorpore à la sauce. Celui de la marque La Barraca a fait parfaitement l'affaire.

Ces pommes de terre épicées accompagnent particulièrement bien une cassolette d'épinards aux pois chiches et au boudin noir. Pour découvrir cette recette, c'est par ici.



Patatas bravas
4 portions
3 c. à soupe d'huile d'olive
2 c. à soupe d'oignon haché finement
2 petites gousses d'ail hachées finement
1 1/2 c. à soupe de paprika espagnol (le pimenton dulce non fumé de la marque La Barraca est excellent)
1/4 c. à thé de tabasco
1/4 de c. à thé de thym séché
1/2 tasse (125 ml) de ketchup
1/2 tasse (125 ml) de mayonnaise légère
sel et poivre du moulin
4 grosses pommes de terre Russet, pelées et coupées en dés de 2,5 cm
huile d'olive pour le rissolage
persil haché en décoration

Dans un poêlon, réchauffer 3 c. à soupe d'huile d'olive à feu moyen. Faire sauter l'oignon et l'ail jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Retirer le poêlon du feu et ajouter le pimenton, le tabasco et le thym en mélangeant bien. Transférer dans un bol, puis ajouter le ketchup et la mayonnaise. Saler et poivrer. Réserver la sauce au frigo.

Tapisser le fond d'un grande poêle d'huile d'olive. Chauffer l'huile à feu moyen et y faire frire les pommes de terre. Avec des pinces, retourner les cubes de pommes de terre afin de les griller sur toutes leurs faces, ce qui peut prendre une quinzaine de minutes. Ne pas surcharger le poêlon. Si nécessaire, faire 2 ou 3 poêlées en prenant soin de garder au chaud les pommes de terre grillées.

Saler les pommes de terre, les garnir d'un peu de persil haché et les servir avec la sauce.

Source : Olé! Tapas, Paellas, Gaspachos et Sangrias pour une véritable fiesta, de Maria et Natalia Solis Ballinger, chez Guy Saint-Jean, éditeur, 2006.

vendredi 23 novembre 2012

Épinards aux pois chiches et au boudin noir


De retour de Barcelone, j'ai tenté de recréer ce tapa qui a réussi à me faire goûter au boudin noir.

Dans cette cassolette, on retrouve de grandes feuilles d'épinards que j'ai fait tomber à la poêle, dans un peu d'huile, auxquelles j'ai ajouté des pois chiches cuits, du pain de campagne frotté à l'ail que j'ai émietté et des petits morceaux de boudin noir acheté à La Queue de cochon, une des meilleures charcuteries de Montréal, selon Philippe Mollé. L'ajout du boudin a contribué à parfumer très agréablement la préparation végétarienne. Pour les coordonnées de La Queue de cochon, cliquer ici.

Ce tapa, lors de sa dégustation était accompagné d'un autre tapa, les patatas bravas, aussi une spécialité espagnole. Mon prochain billet décrira comment réaliser ces pommes de terre rissolées qui sont toujours accompagnées d'une sauce aux tomates épicée. Difficile d'imaginer manger ces deux tapas l'un sans l'autre, car ils s'accordent à merveille!



Épinards aux pois chiches et au boudin noir
4 portions
1 c. à soupe d'huile d'olive + 1 c. à soupe d'huile d'olive
600 g d’épinards frais nettoyés
sel
1 grosse gousse d'ail ou 2 petites
150 g de pain de campagne en tranches
1 cuillère à thé de pimenton dulce (piment doux) en poudre
1 cuillère à thé de graines de cumin broyées au mortier
150 g de pois chiches, cuits et égouttés
1 c. à thé de vinaigre balsamique
sel (s'il y a lieu) et poivre noir du moulin
1 bout de boudin noir
filet d'huile d'olive en finition 
fleur de sel en finition (facultatif)

Faire chauffer l'huile d’olive dans une grande poêle, puis y cuire à feu moyen, en 2 poêlées, pendant 5 minutes les feuilles d’épinards. Saler légèrement. Bien remuer en cours de cuisson. Réserver au four à 170 degrés F (77 degrés C).

Éplucher la ou les gousses d'ail, les dégermer et les couper en deux. Les écraser un peu avec la lame large d'un couteau. Frotter les tranches de pain de campagne avec l'ail.

Dans une autre poêle, émietter le pain de campagne frotté à l’ail (émietter toute la mie et une partie seulement de la croûte, au choix). Le faire griller à sec pendant quelques minutes, à feu vif, en y ajoutant le piment doux et le cumin. Bien remuer. Attention de ne pas brûler les épices!

Ajouter ensuite à la poêle, les épinards et les pois chiches. Incorporer le vinaigre balsamique, le sel (s'il y a lieu) et le poivre. Mélanger délicatement.

Ajouter le boudin coupé en petits morceaux et cuire à feu doux pendant quelques minutes, avant de servir bien chaud, en tapas ou en accompagnement. À noter que cette préparation peut être faite quelques heures à l'avance, car elle se réchauffe très bien, en cassolette, au four, à température moyenne, pour le service.

Juste avant le service, verser un filet d'huile sur la préparation chaude et saupoudrer légèrement de fleur de sel.

Source de cette recette que j'ai légèrement modifiée, cliquer ici.


***

Petite visite à la Librairie espagnole de Montréal où l’on peut s’approvisionner en produits de l’Espagne et de l’Amérique du Sud


Les fameuses petites cassolettes de terre cuite dans lesquelles sont servies les tapas se déclinent en plusieurs formats. Mon format préféré est celui qui a 16 cm de diamètre. Comme on est souvent deux à table et que ce format n'est pas trop gros pour faire de jolies photos pour mon blog, c'est donc celui que j'ai choisi. Avant leur première utilisation, les cassolettes doivent tremper au moins 4 heures dans de l'eau tiède.


Le pimenton est offert en plusieurs variétés. Il y a d'abord le doux (non fumé) que j'ai acheté pour réaliser les épinards ainsi que les patatas bravas. On m'a proposé le Pimenton Dulce de la marque La Barraca que j'ai trouvé vraiment délicieux. Les autres variétés de pimenton du magasin sont douces ou piquantes, mais dans les deux cas elles sont fumées.


Les olives espagnoles en conserve sont souvent délicieuses, mieux que celles que l'on retrouve en pot, ici, au Québec.


Le comptoir de charcuteries est garni de jambon serrano, de jambon ibérique dont le fameux pata negra bellota sans oublier les différents chorizos. Au-dessus, on retrouve divers fromages d'origines espagnole et sud-américaine.


Si vous cherchez un plat pour la paella, c'est ici qu'il faut aller. On en retrouve de tous les formats. Dans la rangée du bas, les plus grands plats sont en montre. À utiliser sur votre BBQ, car ils dépasseront de beaucoup la circonférence du plus gros rond de votre cuisinière.



Quand on décide de cuisiner une paella, il est important de se procurer du riz à paella. 
Pour de très bonnes recettes de paellas, consulter le livre Olé! Tapas, Paellas, Gaspachos et Sangrias pour une véritable fiesta de Maria et Natalia Solis Ballinger, chez Guy Saint-Jean, éditeur, 2006.


Pour les coordonnées de la Librairie espagnole, cliquer ici. 

lundi 19 novembre 2012

La lasagne de leur enfance


Une recette qui traverse les générations, c'est précieux!

Cette lasagne créée par arrière-grand-maman Céline s'est retrouvée tout récemment sur la table de l'une de ses arrière-petites-filles, une de mes propres petites-filles, celle qu'on surnomme Sisi. C'est ma petite rouquine qui est venue coucher à la maison, l'autre soir, et qui par l'entremise de sa maman m'a laissé savoir que la lasagne est l'un de ses mets préférés.

Pour la recevoir, donc, j'ai sorti mes gros canons : la fameuse lasagne de grand-maman Céline. Elle tenait cette recette d'une voisine italienne, du nord de l'Italie probablement, qui lui a enseigné que la cannelle et le clou de girofle se mariaient bien avec le bon goût du boeuf et de la tomate.

Alors, voilà cette lasagne divinement parfumée qui j'espère réjouira votre famille tout autant que la mienne!



Ces deux photos illustrent l'avant et l'après de l'incorporation de la béchamel à la sauce aux tomates et à la viande.


La lasagne de leur enfance
8 à 10 portions
1 1/2 c. à soupe d'huile d'olive
1 gros oignon haché finement
500 g de boeuf haché maigre
1 gousse d'ail hachée
1/4 c. à thé de clou de girofle moulu
1/4 c. à thé de cannelle moulue
2 petites feuilles de laurier
2 boîtes de 284 ml de soupe aux tomates Campbell, non diluées
1/2 boîte (70 g) de 156 ml de pâte de tomates (ne pas employer le concentré de tomates en tube, mais bien la pâte de tomates)
125 ml de bouillon de poulet
1/2 c. à thé (ou moins au goût) de flocons de piment de Cayenne broyés
1/2 c. à thé de basilic séché
3/4 à 1 tasse (185 à 250 ml) de sauce béchamel (pour une recette de béchamel cliquer ici).
1 boîte de pâtes à lasagne sèches, cuites à grande eau selon les instructions du fabricant (viser une cuisson al dente)
500 g de fromage mozzarella râpé
375 g de fromage cottage 2% (ou de ricotta allégée)

La sauce :
Dans un grand poêlon, faire revenir l'oignon dans l'huile quelques minutes sans le brunir. Incorporer le boeuf haché, l'ail, le clou de girofle, la cannelle et les feuilles de laurier. Cuire d'abord à feu vif, ensuite à feu moyen, à découvert, 15 à 20 minutes. Éviter, en brassant régulièrement, que la préparation de viande n'attache au fond de la poêle. Après la cuisson, retirer les feuilles de laurier et les jeter.

Ajouter à la poêle la soupe aux tomates, la purée de tomates, le bouillon de poulet, les flocons de piment de Cayenne broyés et le basilic séché. Cuire à feu doux 10 minutes en brassant régulièrement. La sauce ne doit pas trop réduire. Réserver.

Préparer la sauce béchamel et verser la quantité requise dans la sauce aux tomates et à la viande. Bien mélanger.

Le montage :
Tapisser légèrement de sauce un plat à lasagnes graissé (28 cm x 38 cm). Déposer sur la sauce trois pâtes à lasagne cuites côte à côte. Verser de la sauce sur les pâtes. Déposer une autre couche de pâtes. Saupoudrer de mozzarella et disposer le fromage cottage sur la mozzarella. Verser un peu de sauce sur les fromages et recouvrir d'une couche de pâtes. Étendre de la sauce sur les pâtes à lasagne et couvrir d'une couche de pâtes.

Répéter l'opération jusqu'à épuisement de la sauce et des fromages. Terminer par une couche de sauce recouverte de mozzarella. Il va probablement vous rester quelques pâtes à lasagne cuites.

Recouvrir la lasagne d'un papier d'aluminium et cuire à 400 degrés F (200 degrés C) environ 40  minutes. Piquer la lasagne en son centre pour vérifier si elle est bien chaude. Si tel est le cas, enlever le papier d'aluminium et cuire au goût jusqu'à ce que le fromage du dessus soit bien fondu. Servir.