mercredi 31 mars 2010

Petits pâtés aux dattes et à la feta


Quand j’étais petite, ma mère mélangeait souvent des dattes avec du fromage à la crème, comme du Philadelphia ou du Kiri, et nous préparait de petits sandwiches. J’aimais cela, mais après quelques bouchées, je trouvais que le mélange était finalement un peu trop dense, et comme je n’ai jamais vraiment eu le bec sucré, je finissais par m’en lasser.

Et voilà qu’aujourd’hui, j’avais tout ce qu’il fallait, dans mon frigo, pour recréer ce mélange fromage-dattes, mais en y ajoutant, cette fois-ci, ma touche personnelle qui veillerait à l'alléger. La garniture a ainsi été réalisée à partir de dattes, d’oignons caramélisés, de ras el hanout, de vinaigre balsamique et d'eau. Le mélange s'est avéré vraiment délicieux et a embaumé toute la maison lors de sa cuisson. D'ailleurs, il s'est très bien marié avec la feta, un fromage au bon goût de sel.

Je vous présente donc ces petits pâtés. La recette permet de faire deux pâtés de 13 x 8 cm. On peut alors servir quatre personnes, non pas en entrée, mais à la suite du plat principal. Accompagnés d’une salade aromatisée au vinaigre balsamique, ces pâtés peuvent faire office de fromage et de dessert à la fois, lors d’un repas sans cérémonie.


 
Petits pâtés aux dattes et à la feta
2 pâtés qui donnent 4 portions
1 c. à soupe d'huile de canola (ou une autre huile neutre)
1/3 tasse (50 g) d'oignon espagnol haché finement
1/8 c. à thé de ras el hanout
1 1/2 c. à soupe de vinaigre balsamique
3/4 tasse (100 g) de dattes entières dénoyautées, hachées
2 c. à soupe d'eau
80 g de feta émiettée (j'aurais dû en mettre plus)
pâte feuilletée décongelée du commerce (moins de la moitié d'un paquet)
1 oeuf battu
 
Dans une petite casserole, à découvert, cuire les oignons à feu moyen-doux dans l'huile de canola, environ 10 minutes. Augmenter le feu et ajouter le ras el hanout et bien brasser. Déglacer avec le vinaigre balsamique et cuire 1 minute. Incorporer les dattes hachées, puis l'eau et cuire à découvert quelques minutes jusqu'à ce que les dattes soient cuites, bien ramollies. Ne pas surcuire. Piler les dattes grossièrement à la fourchette afin d'obtenir une belle purée qui se tient.
 
Abaisser la pâte sur une surface farinée. Avec la pâte, foncer chaque ramequin (de dimensions intérieures de 13 x 8 cm) très légèrement huilé, en laissant la pâte déborder des moules de plusieurs centimètres. Piquer partout la pâte avec une fourchette pour l'empêcher de gonfler.
 
Déposer la garniture aux dattes sur le fond de chaque abaisse et émietter le feta par-dessus les dattes. Rabattre la pâte qui dépasse de chaque ramequin afin de fermer le pâté. Avec un pinceau, sceller chaque pâté avec l'oeuf battu qui a un pouvoir collant. Badigeonner ensuite chaque pâté du restant de l'oeuf battu, ce qui permettra d'obtenir une belle coloration à la cuisson.

Extraire les pâtés des ramequins de départ utilisés et les déposer sur une plaque de cuisson très légèrement huilée. Avec un couteau, faire 3 petites incisions sur chaque pâté pour permettre à la vapeur de s'en échapper.
 
Cuire au four à 400 degrés F (200 degrés C) entre 20 et 25 minutes. Laisser tiédir un peu et trancher avec un couteau bien affûté et passé dans l'eau, s'il devient trop collant. Servir avec du mesclun arrosé d'une vinaigrette à l'huile d'olive et au vinaigre balsamique. Terminer en jetant quelques amandes allumettes dans la salade.

lundi 29 mars 2010

Tarte salée au chorizo, à la roquette, à la feta et aux tomates cerises


La recette d’aujourd’hui est une création d’une cuisinière hors pair qui, depuis plusieurs années, nourrit non seulement sa famille, mais aussi la blogosphère culinaire de recettes tout à fait savoureuses destinées aux grands jours, comme à ceux de la vie de tous les jours. Alors, voici Choupette de Péché de gourmandise, comme je l’imagine, et une de ses recettes avec laquelle, Épouxcurien et moi, nous nous sommes régalés :

S’il y a une personne avec qui j’aimerais passer un après-midi dans sa cuisine, c’est bien avec Choupette.
Je me vois en oiseau perché sur son épaule, sans nuire à aucun de ses mouvements. Elle parviendrait même à m’oublier. Peut-être m’emmènerait-elle d’abord au marché faire les courses. Je la verrais choisir ses produits, tâter ici, questionner un marchand là, et revenir avec un panier, pas si plein que ça. Car elle est difficile, la Choupette, on ne lui passe pas n’importe quoi. Elle veut le meilleur, car elle en fera le meilleur…
Arrivée, à la maison, elle passerait probablement par le jardin pour cueillir les fines herbes et peut-être quelques légumes dont elle aurait besoin pour sa recette. En entrant dans la cuisine, son monde, elle admirerait le rayon de soleil qui viendrait frapper sur son comptoir et se dirait, une fois de plus, qu’elle a vraiment une belle vie à faire plaisir aux autres grâce à ses plats. Elle ferait chauffer l’eau pour le thé et relirait une dernière fois la recette tirée d’un de ses classeurs, tout en se détendant, en sachant très bien, avec une confiance sereine, qu’elle répéterait les gestes qu’elle a tant de fois exécutés et qui donnent toujours les résultats escomptés.
Et c’est à ce moment-là que j’assisterais au plus beau des ballets : ses mains qui pèseraient, couperaient, déchiquetteraient, brasseraient, pétriraient, prépareraient tous ces produits savamment choisis. Sans aucune répétition dans les gestes, ni manipulation inutile, elle réaliserait, avec une assurance que lui ont donnée les années, le plus magnifique des plats qui soient. Il serait d’abord appétissant, parce que c’est ce qui lui importe le plus et bien qu’elle le sache déjà, elle vérifierait que rien ne retrousse, que tout soit parfaitement modelé. Et là, elle penserait, qu’elle n’aurait peut-être pas dû mettre d’endives dans sa préparation, car sa fille ne les aimerait pas. Mais cette idée serait vite chassée par une autre, car Choupette n’est pas du genre à s’apitoyer, même si elle est parfois un peu découragée par la montagne de vaisselle qui l’attend après chaque recette…
Et moi, je m’envolerais par la fenêtre qu’elle aurait ouverte pour aérer la pièce, juste avant qu’elle n’aille s’asseoir dans le jardin avec un verre de rosé!



Tarte salée aux saveurs ensoleillées (chorizo, roquette, feta et tomates cerises)

6 portions
1 pâte feuilletée (Au gré du marché (AGM) a utilisé de la pâte feuilletée congelée du commerce)
3 œufs
25 cl (250 ml) de crème liquide (AGM a utilisé de la crème à cuisson 35%)
15 cl (150 ml) de lait (AGM a utilisé du lait 3,25%)
de la feta (AGM a mis 100 g)
du chorizo fort (AGM a mis 50 g de chorizo de la marque Les Cochons tout ronds. Peler le chorizo avant de le couper)
1 grosse poignée de roquette
8-10 tomates cerises (AGM en a mis 10)
sel et poivre (AGM a très peu salé)

Foncer un moule à tarte (AGM : moule à tarte avec fond amovible de 9,5 po ou 24 cm de diamètre) avec la pâte feuilletée et mettre au frais pendant la préparation des ingrédients. Conseil de AGM : ne pas oublier de piquer, avec une fourchette, le fond et le tour de la tarte afin d'éviter que la pâte feuilletée gonfle à la cuisson.

Couper du chorizo en dés et les tomates cerises en 2.

Dans un saladier, battre les œufs avec la crème, le lait, sel et poivre (AGM a employé un batteur électrique, à vitesse moyenne, pendant 30 secondes).

Sortir le moule du frigo et répartir sur le fond de la tarte de la feta émiettée, les dés de chorizo et la roquette. Verser l’appareil du saladier sur l’ensemble, avec précaution, pour que la garniture reste bien répartie et terminer en mettant sur le dessus les tomates cerises coupées en 2. Mettre à cuire, à four préchauffé à 200 degrés C (400 degrés F) environ 40 minutes (à adapter en fonction du four). AGM a fait cuire la tarte durant 40 minutes. Le résultat était savoureux, mais si c'était à refaire le temps de cuisson serait prolongé de quelques minutes.

Merci Choupette!

vendredi 26 mars 2010

Sauté de minibébés bok choy

À gauche, sur la photo, version asiatique et à droite, version passe-partout.

Je vous présente les minibébés bok choy. Si vous êtes un habitué de cuisine chinoise authentique, vous les connaissez déjà, sinon vous êtes peut-être en mode découverte.

Le bok choy se décline en plusieurs formats : il y a l’adulte, le gros format, celui qu’on a connu en premier. Il y a aussi l’autre, moins haut, qu’on nomme le bébé bok choy. Et voilà que le marché nous offre, la troisième génération, qu’on appelle en magasin les bébés bok choy tips, j’imagine qu’on parle ici des bouts ou des pointes. Moi, j’aime mieux parler des minibébés bok choy (c’est plus joli), qui ont en moyenne 3 po (8 cm) de hauteur.

Pourquoi on les aime tant, ces minibébés? Pour leur rapidité de cuisson, pour leur goût de beurre et de noix, avec une toute petite pointe d’amertume contrairement aux plus gros formats qui sont un peu plus amers. On les aime aussi, parce qu’ils sont bons partout : ils peuvent très bien servir de plat d’accompagnement, comme le ferait le brocoli, aux côtés d’une escalope ou encore se fondre dans une recette asiatique. Alors voici deux recettes, d’une extrême simplicité pour cuisiner ces petits chéris…

Même les minibébés bok choy varient de taille entre eux.


Sauté de minibébés bok choy
Version passe-partout :
1 + 1 c. à soupe d'huile de canola (ou autre huile neutre)
16 minibébés bok choy (bébés bok choy tips)
2 échalotes sèches hachées
1 1/2 à 2 c. à soupe de bouillon de poulet

Version asiatique :
1 c. à soupe de Kecap manis (sauce indonésienne) ou de sauce soya

Laver les bok choy dans l'évier rempli d'eau. Les secouer et les essorer dans un linge à vaisselle (torchon) afin de les assécher le plus possible. Les couper en deux sur le sens de la longueur : toutes les feuilles resteront prises après le tronc, à moins que vous ayez coupé un bout du tronc, ce qu'il ne faut pas faire.

Verser 1 c. à soupe d'huile dans une grande poêle et saisir à feu vif la moitié des bok choy. Quand ils sont légèrement dorés sur la face coupée, les transférer dans une assiette et faire revenir les bok choy qui restent dans l'autre cuillerée à soupe d'huile. Quand ils ont grillé un peu, remettre la première poêlée de bok choy dans la poêle, avec les autres, ajouter les échalotes sèches hachées et brasser. Incorporer le bouillon de poulet, couvrir, baisser le feu et cuire 1 minute. Servir la version passe-partout, en accompagnement d'une viande, comme on pourrait le faire avec des brocolis, des haricots ou des asperges.

Version asiatique :
Procéder comme la version passe-partout. Une fois que les bok choy ont cuit, à couvert, pendant 1 minute, égoutter-les en tenant le couvercle, afin d'éliminer l'eau de cuisson. Remettre la poêle sur le rond et à feu moyen-vif ajouter la sauce Kecap manis (ou la soya). Brasser quelques secondes et servir.

mercredi 24 mars 2010

Soupe thaïe aux crevettes


Quand il fait un temps maussade comme aujourd’hui, après avoir connu de très belles journées d’un printemps hâtif, tous les moyens sont bons pour compenser le manque de soleil et de chaleur. Certains opteront pour le chocolat et autres douceurs; pour ma part, j’ai plutôt tendance à cuisiner de la soupe, plat réconfortant par excellence.

La soupe thaïe aux crevettes d’aujourd’hui comprend des minibébés bok choy (3 po ou 8 cm de longueur), qui sont toujours vendus en sac d’au moins une douzaine, et comme la présente recette n’en demande que quatre… Si toutefois vous décidez d’en mettre dans la soupe, vous pourrez toujours cuisiner un sauté de bébés bok choy avec ceux qui restent : c’est un excellent plat d’accompagnement. Ce sera, d’ailleurs, l’objet de mon prochain billet. Les minibébés bok choy ont maintenant fait leur apparition dans certains supermarchés (chaînes). Si vous avez de la difficulté à les obtenir, il y en a toujours en vente dans les épiceries asiatiques.


Soupe thaïe aux crevettes
3 à 4 portions
1 ½ c. à soupe d’huile neutre (canola ou autre)
4 minibébés bok choy, coupés en deux sur la longueur dont on aura coupé 1 cm de bout des feuilles pour la finition
2 gousses d’ail hachées
2 oignons verts hachés
½ tasse (40 g) de poireau haché
1 c. à soupe de gingembre frais haché finement
6 tasses de bouillon de poulet (maison ou concentré). Mon bouillon de poulet maison : du poulet, de l’eau et un morceau de gingembre pelé d’environ 1 pouce (2,5 cm) : délicieux!
2 c. à soupe de jus de lime frais (passé au chinois)
16 grosses crevettes cuites. J’ai acheté un sac de 340 g de crevettes cuites congelées, de grosseur 15/19
225 g de champignons, tranchés
1/3 tasse (80 ml) de sauce de poisson (fish sauce)
1 c. à soupe de cassonade
feuilles de coriandre
225 g de vermicelles de riz crus

Sur la photo des ingrédients, on retrouve des flocons de piment de Cayenne broyés. J'ai essayé la soupe avec et sans, et j'ai réalisé que le goût du piment écrase les autres saveurs qu'on retrouve dans le bouillon. Je vous recommande donc de ne pas en mettre.

Préparer et couper tous les ingrédients d’avance.

Faire tremper les vermicelles de riz dans une bonne quantité d’eau bouillante quelques minutes. Le temps de trempage varie selon la grosseur des vermicelles. Des vermicelles très fins pourront tremper de 1 à 2 minutes, alors que d’autres plus gros, devront avoir un temps de trempage de 5 à 6 minutes. Il faut donc surveiller et goûter. Ce qu’on désire obtenir, c’est un vermicelle cuit aux trois quarts. Une fois cuit, égoutter les vermicelles et les répartir dans des bols de service individuels.

Dans un chaudron, faire chauffer l’huile. Faire sauter, à feu assez vif, les bok choy, l’ail, les oignons verts, le poireau et le gingembre pendant 1 minute. Incorporer le bouillon de poulet et le jus de lime. Réchauffer et cuire 1 minute.

Ajouter le reste des ingrédients au bouillon, soit les crevettes, les champignons tranchés, la sauce de poisson et la cassonade. Réchauffer.

Déposer la soupe sur les vermicelles de riz dans les bols individuels. Décorer de feuilles de bok choy préalablement coupées et de feuilles de coriandre. Servir.

Cette recette est extraite du livre Soupes et potages de Marie-Claude Morin chez Modus Vivendi. Quelques modifications mineures y ont été apportées.

lundi 22 mars 2010

Sole au Bleubry et aux noix


La sole est pour moi un poisson d’enfance qui m’était servi occasionnellement et que, pour ma part, j’apprête rarement. Mais parfois, elle me réserve d’agréables surprises!

Ma plus belle rencontre avec ce poisson, c’est à travers la cuisine française que je l’ai faite. Mon oncle, alors directeur d’école, avait accueilli une stagiaire française entre ses murs et j’avais eu la chance d’être présente lorsqu’elle a décidé de cuisiner de la sole bonne femme pour la faire goûter à ses nouveaux amis québécois. Ciel! quelle découverte! Je ne me rappelle pas, s’il y avait des champignons de Paris comme le propose la recette (probablement que je ne les aurais pas appréciés à l’époque, étant enfant), mais ce dont je me souviens c’est du poisson blanc nappé de sauce à la crème au citron. Il me semblait que je n’avais jamais rien mangé d’aussi bon : c’était fondant, onctueux, divin… et tellement différent de ce à quoi j’étais habituée.

Plus tard, j’ai essayé de retrouver cette première sensation intense auprès de la sole et je n’ai jamais réussi, peut-être parce que le goût de la découverte ne peut être reproduit.

Mais l’autre soir, en improvisant avec les ingrédients que j’avais sous la main, j’ai cuisiné de la sole et elle m’a fait une forte impression. Côté produits, on est à mille lieues de la sole bonne femme, mais je pense encore une fois avoir flirté avec le goût de la découverte…



Sole au Bleubry et aux noix
2 à 3 portions
5 petits filets (360 g) de sole
un peu moins d’une tasse (40 g) de chapelure Panko (chapelure japonaise)
3 c. à soupe (75 g) de fromage Bleubry (fromage québécois à pâte molle + semences de bleus) coupé en petits morceaux (j’ai gardé la croûte)
3 c. à soupe de persil frais haché
2 c. à soupe de noix de Grenoble hachées
2 c. à soupe d’huile d’olive
poivre noir du moulin

Dans un saladier, déposer la chapelure. Couper ensemble le fromage, le persil et les noix sur une planche et les ajouter à la chapelure. Bien humecter la préparation avec l’huile d’olive et mélanger. Déposer la mixture fromage-noix sur les filets. Dans un four préchauffé à 400 degrés F (205 degrés C), cuire à découvert, 9 à 10 minutes ou jusqu’à ce que les filets soient cuits. Ne pas surcuire. Servir avec un féculent et un légume vert.

Cette recette est proposée pour le jeu, organisé par Patrick du blog Cuisine de la mer, intitulé : "Le concours de la meilleure recette simple de la mer parfois compliquée".

samedi 20 mars 2010

Spaghettini au thon, aux olives et aux câpres


Une recette minute, aux parfums de citron, qui se prépare à la minute et qui se cuit en quelques minutes. On adore la préparer, quand on est pressé et même quand on a du temps…

Ce que j’aime de ce plat, c’est non seulement son goût où les saveurs se marient parfaitement, mais ce sont aussi les odeurs qui se dégagent des produits crus au moment de la préparation. Le plaisir en est doublé!



Spaghettini au thon, aux olives et aux câpres
2 portions
4 c. à soupe d’huile d’olive
1 c. à soupe d’ail haché
3 gros oignons verts tranchés d’abord sur la longueur et ensuite coupés en rondelles
¾ c. à thé de zeste de citron
2 c. à soupe de jus de citron
1 ½ c. à soupe de câpres dans le vinaigre, égouttées
12 olives noires dénoyautées et brisées en 3 morceaux
1 canne (120 g égoutté) de thon pâle en morceaux dans l’eau
60 ml de bouillon de poulet
poivre noir du moulin
2 c. à soupe de persil frais haché
un soupçon de flocons de piment de Cayenne broyé
spaghettini numéro 3

Avant de commencer la cuisson de la sauce proprement dite, préparer et hacher les ingrédients qui doivent l’être. Mettre à chauffer l’eau des pâtes et réchauffer vos assiettes, au four, à la plus basse température.

Dans une poêle, chauffer l’huile à feu moyen. Faire revenir l’ail très peu de temps (on parle ici de quelques secondes). Si l'ail brunissait, elle développerait un goût âcre et ne devrait pas être ajouté à la recette. Si cet inconvénient se produisait, il faudrait jeter l’ail bruni et recommencer…

Une fois l’ail très légèrement revenu, tel qu’indiqué ci-haut, ajouter les oignons verts, le zeste, le jus de citron, les câpres et les olives et faire cuire, 2 minutes, à feu un peu plus élevé. Ajouter le thon, défait en gros morceaux, et le bouillon de poulet. Réchauffer et garder au chaud, sans poursuivre la cuisson. Cuire les spaghettini. Verser la sauce sur les pâtes cuites. Poivrer. Ajouter le persil haché. Terminer avec quelques flocons de piment de Cayenne broyé. Servir.

Cette recette s’inspire d’une recette du livre All the Best Pasta Sauces de Joie Warner chez Hearst Books.

jeudi 18 mars 2010

Feuilleté de légumes, à la feta et aux noix



Le printemps hâtif incite à remiser les recettes hivernales et à lorgner du côté des recettes un peu plus légères, quoique cette recette de feuilleté ne le soit pas tant que cela, puisqu’elle contient du fromage et des noix, ce qui en fait une entrée peut-être un peu trop soutenante, mais un plat idéal pour le brunch. Dans ce cas, si on l’accompagne, à titre d’exemple, d’une salade verte, dans laquelle on peut très bien ajouter quelques crevettes de Sept-Îles (appelées crevettes de Matane (!)), voilà un plat qui sustente tout son monde.

Certains diront : « Trop compliquée pour moi, cette recette », auxquels je répondrai en tant que nullité absolue depuis toujours en géométrie : « Si j’ai réussi ce carré de croûte feuilletée avec torsade à deux de ses extrémités, vous en êtes aussi capables », grâce aux photos ci-jointes, extraites d’un livre, qui illustrent bien la marche à suivre, supportées efficacement par un texte très clair. Ces explications ne sont pas de moi, mais de Tina Salter, une Américaine qui a réalisé le livre de recettes Noix, duquel est tiré le plat d’aujourd’hui.

Le résultat en vaut vraiment la peine, car ce feuilleté est absolument délicieux. Imaginez le goût succulent du fromage feta, ponctué par le croquant des noix et la fraîcheur des légumes légèrement al dente, le tout mis en valeur par une pâte feuilletée savoureuse.

Alors, on y va ?


Feuilleté aux légumes, à la feta et aux noix
4 portions
1 tasse (120 g) de noix de Grenoble en morceaux
¾ tasse (90 g) de fromage feta, émietté
2 c. à soupe de beurre non salé, à la température ambiante
2 c. à soupe de persil plat frais, haché
1 c. à soupe d’origan frais, haché ou 1 c. à thé d’origan séché
225 g de pâte feuilletée congelée du commerce (1/2 paquet), décongelée
1 œuf battu
1 petite courgette en fines tranches
2 tomates italiennes en tranches

Préchauffer le four à 350 degrés F (180 degrés C). Étendre les noix sur une plaque de cuisson et faire griller 10 minutes au four. Laisser refroidir dans une assiette.

À l’aide du robot culinaire, mélanger les noix, le fromage feta, le beurre, le persil et l’origan. Pulser jusqu’à ce que les noix soient finement hachées et que le mélange soit homogène, tout en demeurant granuleux. Poivrer au goût. Il ne sera probablement pas nécessaire de saler, car la feta l’est suffisamment. Réserver.

Sur un plan de travail, légèrement fariné, rouler la pâte pour obtenir un carré de 10 pouces par 10 pouces (25 X 25 cm). Voir la photo ci-dessous (étapes 1 à 4) pour apprendre comment abaisser et former la pâte. Une fois formée, déposer la pâte sur une tôle à pâtisserie tapissée de papier parchemin. Non seulement le papier parchemin va empêcher la pâte de coller à la plaque, mais il vous permettra de transférer facilement le feuilleté du plat de cuisson à l’assiette de présentation. Piquer la pâte au moyen d’une fourchette en de multiples endroits, en épargnant le contour.

Déposer la préparation au fromage et aux noix sur la pâte perforée. Ne pas se surprendre que la préparation aux noix, soit plus haute que le contour de pâte. À la cuisson, la pâte du contour lèvera, deviendra feuilletée et atteindra le même niveau que la préparation fromage-noix. Avant d’enfourner, au pinceau, badigeonner de l’œuf battu le contour du feuilleté et faire alterner, en se chevauchant, des tranches de tomates et de courgettes sur la préparation aux noix. Poivrer.

Cuire à 375 degrés F (190 degrés C) durant 25 à 27 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit gonflée et dorée et que les légumes soient chauds. Verser un filet d’huile d’olive extra-vierge sur les légumes et saupoudrer un peu de fleur de sel. Découper en carrés et servir.

 Photo de la p. 153 du livre Noix.

Comment former la pâte feuilletée pour cette recette :
En s’inspirant des 4 photos, ci-dessus, suivre la procédure suivante :

1. Sur une surface légèrement farinée, rouler la pâte, préalablement refroidie au frigo, en formant un carré de 10 x 10 po (25 x 25 cm) ayant ¼ po (6mm) d’épaisseur. Mesurer avec une règle pour être certain des dimensions. Pour que cela soit plus esthétique, rouler la pâte environ 0,5 cm de plus que les mesures décrites ci-haut et couper le surplus de pâte avec un couteau pour obtenir des côtés bien droits.

Plier la pâte diagonalement en deux pour former un triangle. À l’aide d’un long couteau bien affûté, tailler une bandelette de 1 po (2,5 cm) le long des deux côtés qui se chevauchent en arrêtant à 1 po (2,5 cm) de la pointe du triangle qui doit demeurer intacte.

2. Déplier le triangle pour obtenir à nouveau un carré.

3. Soulever une bandelette de pâte et la ramener diagonalement au-dessus du carré en alignant les bords. Presser délicatement pour sceller.

4. Faire la même chose avec l’autre bandelette de pâte pour former un carré dont deux des coins opposés sont surélevés en boucle. Badigeonner les bords avec de l’œuf battu. Piquer le fond à l’aide d’une fourchette pour l’empêcher de gonfler à la cuisson.

Cette recette est extraite du livre de Tina Salter, Noix, chez Les Éditions de l'Homme, 2003.

mardi 16 mars 2010

Rutabaga glacé à l'érable et au gingembre


On peut difficilement s’imaginer qu’à partir d’un gros rutabaga qui ne paye pas de mine, d’une racine de gingembre qui a eu de meilleurs jours et d’un sirop d’érable medium, mais parfait pour la cuisson, qu’on est en voie de se préparer un plat d’accompagnement subtil et savoureux qui se marie à ravir avec la dinde ou une autre volaille. Mais c’est la réalité, si on respecte quelques prémisses en ce qui a trait à la cuisson du rutabaga, aussi appelé chou-navet.

D’abord, lors de l’achat, même si c’est un légume qui se conserve longtemps, il faut se rappeler que nos réfrigérateurs ne sont pas nécessairement aussi performants que ceux des distributeurs de légumes. Donc, il faut le cuisiner assez rapidement. Un rutabaga qui traîne des semaines au frigo peut développer une amertume qu’on n'apprécie guère.

Ensuite, quand on le fait cuire à grande eau, il vaut mieux le faire à découvert, histoire de ne pas emprisonner le soufre contenu dans le légume. Il ne faut pas trop le faire cuire non plus : aussitôt qu’il a perdu son croquant, il est prêt.

Enfin, une fois cuit selon les règles de l’art, il suffit de l’aromatiser et on obtient le meilleur plat d’accompagnement qui soit.




Rutabaga glacé à l'érable et au gingembre
4 portions
1 rutabaga de 850 g (ou des navets boule d'or)
1 1/2 à 2 c. à soupe de beurre
2 c. à soupe de sirop d'érable
1/2 c. à thé de gingembre frais haché
sel et poivre du moulin
 
Couper le rutabaga en tranches de 1 cm d'épaisseur. Couper les tranches en deux ou en quatre si elles sont grandes.
 
Dans un chaudron d'eau salée, cuire le rutabaga pendant 15 minutes ou jusqu'à ce qu'il soit tendre. Dans le cas du navet, réduire le temps de cuisson. Égoutter.
 
Remettre le rutabaga dans le chaudron et incorporer le beurre. Cuire à feu vif, en brassant pendant 1 minute afin de bien enrober toutes les tranches de légume. Ajouter le sirop d'érable et le gingembre, et cuire, en remuant souvent, pendant 1 minute ou jusqu'à ce que le rutabaga soit glacé. Assaisonner et servir.

dimanche 14 mars 2010

Ragoût de moules aux tomates


Ça y est : je suis encore victime d’une attaque de tomates. Hier midi, des tomates cerises en salade, hier soir, des pennette à la saucisse, aux tomates et à la roquette et ce soir un ragoût de moules aux tomates.

Cette lubie des tomates, c’est une histoire de mères en filles : trois générations nées avec ce gène qui entraîne la dépendance à la « pomme d’or » (pomodoro chez les Italiens, quel joli nom!). Un membre de la quatrième génération, représenté par une petite-fille de 3 ans ½, est présentement sous observation… Si la tendance se maintient, on pourra bientôt affirmer que la petite est aussi atteinte de cette délicieuse affection!

Et que fait Épouxcurien dans tout cela ? Eh bien, il s’adapte…


Ragoût de moules aux tomates
4 à 6 portions
6 c. à soupe d’huile d’olive
1 oignon haché
4 gousses d’ail tranchées finement
3 tasses (650 g) de tomates fraîches pelées, épépinées, en dés ou en conserve (égouttées)
1 tasse d’eau (si tomates fraîches), 1 tasse de l’eau des tomates (si tomates en conserve)
¼ c. à thé de flocons de piment de Cayenne
poivre du moulin
2 kg de moules, nettoyées
1 tasse (250 ml) de vin blanc sec
3 c. à thé de câpres dans le vinaigre, rincées
2 c. à thé de persil frais haché
basilic frais déchiqueté, au goût
6 tranches de pain rustique, grillées
2 gousses d’ail pelées

Pour nettoyer les moules, remplir l’évier de la cuisine d’eau froide (et non tiède) et laisser tremper les moules le moins longtemps possible. Sous le robinet, laver chaque moule, une à une, en grattant au besoin. Tirer sur la barbe (le byssus) pour l'enlever. Déposer les moules propres dans un gros bol. Les moules qui resteront ouvertes, dans l’eau très froide et qui ne se ferment pas, quand on les frappe sur le comptoir, devront être jetées. Il y en a toujours quelques-unes qui se retrouveront à la poubelle. Réfrigérer les moules lavées le temps de la préparation de la sauce aux tomates.

À feu moyen, chauffer 2 c. à soupe d’huile d’olive dans une casserole. Cuire l’oignon haché, à feu plutôt doux, durant 6 minutes. Ajouter l’ail et cuire pas plus de 30 secondes. Incorporer les tomates, l’eau, les flocons de piment de Cayenne et amener à ébullition. Baisser le feu et cuire, à feu doux, à découvert pendant 20 minutes.

Entre-temps, dans un gros chaudron, chauffer 2 c. à soupe d’huile, à feu moyen-fort. Ajouter les moules, couvrir et cuire 5 minutes en empoignant énergiquement le chaudron et en l’agitant à plusieurs reprises, afin d’aider à la cuisson. Une moule est cuite, lorsque la coquille est ouverte et que le mollusque n’est plus gluant. Les moules restées fermées devront être jetées.

Avec des pinces, retirer du chaudron les moules cuites. Si quelques-unes ne semblent pas tout à fait cuites, les remettre dans le chaudron et cuire 2 à 3 minutes additionnelles. Conserver l’eau libérée par les moules lors de la cuisson et y ajouter le vin. D’abord, à feu vif et ensuite à feu moyen-vif, réduire le mélange eau-vin de moitié. Cela prendra plusieurs minutes.

Quand la réduction est effectuée, l’ajouter à la sauce aux tomates. Incorporer la moitié (ou plus) des moules débarrassées de leur coquillage. Ajouter les câpres. Réchauffer.

Verser le ragoût de moules dans des assiettes creuses. Déposer des moules non décortiquées autour de l’assiette. Parsemer le ragoût de persil et de basilic frais. Sur le bord de chaque assiette, déposer un morceau de pain préalablement grillé au grille-pain, ensuite frotté avec une gousse d’ail et finalement badigeonné d’un peu d’huile d’olive.

Cette recette a été créée par Joanne Weir, une gastronome américaine réputée. J'y ai apporté quelques modifications minimes.

jeudi 11 mars 2010

Magrets de canard laqués à l'érable et aux bleuets (myrtilles)


Quand on fait cuire du magret de canard selon la méthode usuelle, il faut accepter plusieurs inconvénients. Parce qu'on conserve la peau afin d’éviter que la viande ne sèche lors de la cuisson, on se retrouve avec une poêle qui se remplit de graisse, ce qui fait que ça éclabousse partout, et qu’en plus il faudra, en finale, se débarrasser de la graisse de cuisson. Résultat : bien du nettoyage en perspective!

Mais voilà que par l’entremise de mes consoeurs blogueuses françaises, Isa-Marie et Tiuscha (cousines dans la vie, mais ça c’est juste du papotage qui n’ajoute rien à la recette ;-), j’ai appris une technique qui évite tous ces tracas. On n’a qu’à enlever la peau du magret avant de le faire cuire. Elle s’enlève, d’ailleurs, assez facilement. Si on le désire, on peut en laisser un petit morceau, attaché après le volatile, parce que la graisse de canard, dans le fond, on aime ça…

Une fois la peau enlevée, on saisit le canard dans l’huile d’olive, à feu vif, sur toutes ses faces, même sur les côtés, jusqu’à temps qu’il ait atteint une belle coloration extérieure. C’est assez rapide. Lorsque cette étape est réalisée, il suffit alors de glisser la poêle contenant le magret dans un four préchauffé à 175 degrés F (80 degrés C) et de le cuire une quarantaine de minutes pour une viande rosée, quelques minutes de plus si on ouvre le four à plusieurs reprises pour laquer la volaille. Cette cuisson douce évite à la chair de canard de sécher et permet au cuisinier ou à la cuisinière une détente presque totale, durant les préparatifs du repas…




Magrets de canard laqués à l’érable et aux bleuets (myrtilles)
4 portions
2 magrets de canard (mulards ou autres)
2 c. à soupe d'huile d'olive

Laque :
5 c. à thé (25 ml) de sirop d’érable
125 g de bleuets (myrtilles)
1 échalote sèche hachée
2 c. à soupe (30 ml) de sauce soya (j’ai fait un mélange de sauces soya demi-sel : une japonaise et une nationale!)
2 c. à soupe (30 ml) de jus de pomme

Mélanger tous les ingrédients de la laque dans une petite casserole; porter à ébullition et réduire de moitié. Après 9 minutes de cuisson, à feu moyen, j’ai obtenu 170 ml de réduction. À l’aide d’un blender ou d’un pied mélangeur, mixer le tout et réserver. Conserver un peu de laque pour la présentation.

Saisir le magret de canard, selon les instructions proposées ci-haut. Juste avant d’envoyer au four, au pinceau, badigeonner le magret avec la laque, et ensuite refaire cette opération deux à trois fois en cours de cuisson. Comme la laque est assez épaisse, elle tient bien sur le canard. Une fois les 40 à 45 minutes de cuisson écoulées, sortir la poêle du four et la couvrir 3 à 4 minutes avec un couvercle ou un papier d’alu pour permettre aux jus de cuisson de se répandre également dans la viande, ce qui finalement est déjà pas mal réalisé, vu la cuisson à four doux.

Servir avec une purée (de navet blanc (rabiole), dans mon cas) et une chiffonnade crue de laitue parsemée de bâtonnets d’amande. Pour la vinaigrette de la chiffonnade, j’ai conservé, au départ, 2 c. à thé de laque dans laquelle j’ai ajouté 2 c. à thé d’huile de noix, 4 c. à thé d’huile neutre (canola ou autres) et 2 c. à thé de vinaigre de cidre.

Cette recette est très fortement inspirée d’une recette du chef  Giovanni Apollo alors qu’il était de passage à l’émission télé de Radio-Canada Des kiwis et des hommes.

mardi 9 mars 2010

Soupe hivernale... aux légumes et à l'orge


L’orge figure parmi les céréales oubliées aux côtés de l’épeautre, du millet, du boulgour (bulghur) et du quinoa. De plus en plus, on tente de les réintroduire dans notre alimentation et on fait de belles découvertes.

La soupe potagère d’aujourd’hui contient de l'orge : c’est Épouxcurien qui va être content, car il adore cette céréale. De mon côté, c’est le mélange de légumes d’hiver qui fera bien mon affaire.

Au magasin d’aliments naturels, j’ai opté pour l’orge perlé bio (en vrac) qui m’apparaissait plus facilement digestible que l’orge mondé. Comme suggéré par le marchand, j’ai fait tremper l’orge toute la nuit, mais j’ai réduit son temps de cuisson à 25 minutes (le temps de cuisson de la soupe) au lieu du temps prescrit de 45 minutes. Pourquoi? Simplement, parce qu’après le trempage des grains d’orge, ceux-ci me sont apparus suffisamment amollis : j’aime que les céréales cuites conservent un léger croquant.

Même s’il fait 6 degrés Celsius aujourd’hui et que le soleil est radieux, il faut se soumettre à une évidence : l’hiver n’est pas terminé. Ce n’est qu’une embellie, mais profitons-en, allons dehors faire le plein d’énergie avant de se remettre à cuisiner des soupes hivernales de saison…


Soupe hivernale aux légumes et à l’orge
6 portions
1/3 tasse (75 ml) d’orge perlé bio
1 ½ c. à soupe d’huile d’olive
1 grosse carotte coupée en grosses juliennes
1 branche de céleri (du cœur) coupée en grosses juliennes
1 tasse (100 g) de céleri-rave coupé en grosses juliennes
1 petit navet blanc (rabiole) coupé en grosses juliennes
1 petit oignon haché
2 poireaux, la partie blanche seulement, tranchés
6 tasses de bouillon de poulet
1 feuille de laurier
¼ c. à thé de sarriette d’été séchée
3 c. à thé de pâte de tomates
sel et poivre au goût

Présentation :
croûton de pain
fromage au goût pour gratiner

Faire tremper l’orge, la veille, dans 3 tasses d’eau.

Le lendemain, dans un faitout, faire revenir les carottes, 4 minutes à découvert, dans l’huile d’olive et à feu moyen. Ajouter le céleri et cuire 2 minutes. Incorporer le céleri-rave et cuire aussi 2 minutes. Ajouter le navet, cuire 1 minute et terminer par l’oignon et le poireau pour une cuisson de 2 minutes.

Verser les 6 tasses de bouillon dans le faitout. Ajouter l’orge perlé, la feuille de laurier, la sarriette, la pâte de tomates, le sel, le poivre et laisser mijoter 25 minutes presque à couvert. Vérifier la cuisson des légumes et de l’orge. Ajuster la cuisson, si nécessaire. Servir dans des bols à soupe avec un croûton de pain rôti, garni de fromage et passé sous la salamandre.

lundi 8 mars 2010

Gâteau de l'île de Capri (Torta Caprese)


Ce gâteau est probablement mon gâteau au chocolat préféré. Il est sublime, d’un équilibre parfait : pas trop sucré, il déploie une texture remarquable en bouche et possède un goût de chocolat divin, à condition bien sûr d’utiliser un très bon chocolat. C’est un gâteau dense, plutôt humide, qui est à la fois onctueux et très légèrement sablé.

Cette recette est celle de Edda Bini Mastropasqua qui partage sa vie entre sa maison montréalaise et celle qu’elle a à Ischia, une île voisine de Capri.

Josée Di Stasio, animatrice d’une émission culinaire fort populaire au Québec, l’a rencontrée pour un tournage, dans sa résidence italienne. Cette cuisinière hors pair nous a dévoilé, avec minutie et passion, le tournemain pour réussir cette Torta caprese, comme si elle nous livrait une recette très chère à ses yeux en espérant qu’on la reproduise avec succès. Mission accomplie Madame Mastropasqua !

Un gâteau de cette qualité doit se faire à la balance pour s’assurer de la précision des mesures et de sa réussite en bout de ligne. Pour les irréductibles, qui n’ont pas encore de balance, je vous renvoie à la recette en mesures impériales.


 
Gâteau de l`île de Capri (Torta Caprese)
10 à 12 portions
200 g de sucre
5 gros œufs à température ambiante (les sortir environ 1 heure avant de cuisiner)
250 g d’amandes moulues
1 c. à soupe (15 ml) de poudre à pâte (levure chimique)
200 g de chocolat noir à 70% (j’ai pris le chocolat Belcolade 72 % (de Belgique) en vente chez Milano)
200 g de beurre doux
60 ml d’espresso ou de café fort, tiède

Crème Chantilly en décoration :
crème 35% pour fouetter
sucre au goût
quelques gouttes d’extrait de vanille

Préchauffer le four à 350 degrés F (175 degrés C). Beurrer et enfariner l’intérieur d’un moule à fond amovible ou d’une assiette à tarte de 25 cm de diamètre (j’ai utilisé un moule à charnière de 24 cm et c’était parfait aussi).

Dans un saladier, au batteur électrique, battre à vitesse moyenne-forte le sucre et les œufs pendant 5 minutes ou jusqu’à ce que le sucre soit dissout et que le mélange soit blanchi et crémeux. Incorporer la poudre d’amandes et la poudre à pâte.

Au bain-marie, sur feu doux (l’eau ne doit pas toucher le fond du bol contenant le chocolat), faire fondre le chocolat et le beurre. Aussitôt que c’est fondu, retirer le bol du bain-marie et ajouter le café tiède. Mélanger. Verser cette préparation dans le mélange œufs-amandes et brasser délicatement (plier) à la spatule. Une fois bien mélangée, verser la pâte dans le moule et cuire au four entre 40 et 45 minutes ou jusqu’à ce que le milieu du gâteau soit ferme au toucher.

Crème Chantilly : battre la crème à grande vitesse. Quand elle commence à monter, sucrer au goût (souvent quelques cuillerées à thé de sucre suffisent). Continuer de battre jusqu’à consistance désirée. Parfumer à la vanille et mélanger. Déposer une petite quantité de crème fouettée, sans l’étendre, sur le gâteau coupé et servir.

samedi 6 mars 2010

Pizza à la sauce tomate, aux épinards et au basilic


Les pizzas les plus simples sont souvent les meilleures à condition de travailler avec des produits de grande qualité.

D’abord la pâte. C’est l’élément le plus important d’une pizza. Elle doit être blanche, selon mes goûts. Je trouve que les pâtes de blé entier dénaturent le goût auquel on s’attend quand on mange une bonne pizza.

Longtemps, j’ai fabriqué ma pâte à pizza moi-même jusqu’à ce que je découvre la pâte à pizza fraîche de chez Milano. Elle est absolument délicieuse, à tel point que cela ne vaut pas la peine de confectionner la sienne. En plus, elle ne coûte que 2,50 $ le paquet, ce qui permet de faire deux pizzas à croûte mince de 31 cm de diamètre. Alors, quand je vais chez cette épicerie italienne, je fais mes provisions. S’il en manque dans le comptoir réfrigéré, je fais la demande auprès d’un commis d’épicerie qui m’en apporte gentiment et qui s’empresse de remplir le comptoir.

Arrivée à la maison, je divise chaque paquet de pâte en deux boules, j’enveloppe chacune dans du papier film et je dépose chaque boule de pâte dans un sac individuel de congélation. La pâte peut se garder ainsi congelée durant deux mois, selon mon expérience.

Ensuite la sauce. J’ai déjà cuisiné la mienne, mais celle commercialisée par la marque Cirio sous le nom de Pizzassimo me plaît beaucoup. Elle a un bon goût de tomate, sans être trop épicée; ainsi elle ne volera pas la vedette aux autres ingrédients.

Enfin, le fromage. J’ai une préférence pour le parmesan Parmigiano reggiano qui est un des ingrédients essentiels, selon moi, à toute bonne pizza. Mais si vous préférez la mozzarella ou un autre fromage, cela peut très bien convenir. C’est une question de goût.

La pizza d’aujourd’hui, qui a une garniture assez minimaliste, a été confectionnée dans le but de mettre en valeur la pâte à pizza de chez Milano et ainsi de vous la faire découvrir. Après cela, libre à votre imagination de créer la pizza que vous aimez, car vous aurez maintenant la certitude de travailler avec de très bons produits.

La sauce Pizzassimo et le Parmigiano reggiano sont également en vente chez Milano.


Pizza à la sauce tomate, aux épinards et au basilic
½ paquet de pâte à pizza fraîche de chez Milano
¼ de boîte (100 g) de sauce Pizzassimo de Cirio
1 c. à soupe d’échalote sèche hachée finement
½ tasse (50 g) ou moins (pour une pizza plus douce) de fromage Parmigiano reggiano râpé assez finement (mais pas en poudre)
quelques feuilles de bébés épinards
En finition :
quelques feuilles de basilic frais
huile d'olive
fleur de sel
poivre du moulin

Abaisser la pâte à pizza sur un plan enfariné. Contrairement à une pâte à tarte qu’il faut rouler délicatement et le moins possible, afin d’éviter qu’elle durcisse à la cuisson, la pâte à pizza n’a pas cette exigence. On peut la rouler avec vigueur, l’étirer et cela ne l'affectera en rien.

Une fois abaissée d’un diamètre supérieur à la tôle à pizza utilisée, déposer la pâte sur la tôle préalablement huilée et rouler les bords afin d’assurer une belle présentation

Une fois la pâte bien étalée, étendre la sauce aux tomates. Il ne faut pas trop en mettre, sinon la pizza sera détrempée et ce n’est pas ce qu'on recherche. Ajouter l’échalote sèche hachée et ensuite le fromage. Déposer sur la pizza, quelques feuilles de bébés épinards et enfourner à 500 degrés F (260 degrés C) pour 7 minutes. Juste avant d'enfourner, avec un pinceau, badigeonner d'huile d'olive le bord de la croûte et terminer par un filet d'huile sur toute la pizza.

Au bout de 7 minutes de cuisson, selon toute probabilité, la pâte aura développé des bulles qu’il faudra crever à l’aide d’une fourchette. Cette opération doit se faire rapidement, d’une part pour ne pas perdre la chaleur du four et d’autre part pour ne pas se cuire le bras…

Une fois l’opération « crevage de bulles » effectuée, ajouter deux à trois minutes de cuisson. C’est en regardant sous la croûte (!) qu’on voit si on a atteint la parfaite cuisson.

Sortir la pizza du four, parsemer de feuilles de basilic et assaisonner à la fleur de sel et au poivre du moulin. Servir.

jeudi 4 mars 2010

Pâtes au chouriço, à la tomate, aux pois chiches et à la roquette


Aujourd’hui, petite virée chez Milano, une des belles épiceries italiennes de la Petite Italie de Montréal. Je suis revenue, entre autres, avec des pâtes importées d’Italie, de la passata d’Italie et des pois chiches d’Italie. C’est clair, on mange des pâtes ce soir… Viva l’Italia !

Mais comme il me reste du saucisson chouriço à saveur portugaise, que ma roquette est américaine et ma recette d’inspiration australienne, j’y suis allée pour un petit mix international.

J’ai été étonnée de constater à quel point les pois chiches s’harmonisaient bien avec le reste des ingrédients. J’avoue que j’avais quelques doutes avant de me lancer dans cette recette qui cuit peu longtemps. Cela s’est avéré une très belle découverte !





Pâtes au chouriço, à la tomate, aux pois chiches et à la roquette
4 portions
1 ½ c. à soupe d’huile d’olive
1 oignon coupé en deux et émincé
250 g de chouriço (ou chorizo) coupé en deux sur la longueur et ensuite tranché mince
700 g de passata aux tomates de qualité
1/8 c. à thé de thym séché
½ c. à thé de basilic séché
2 c. à thé de vinaigre balsamique
1 boîte (400 g) de conserve de pois chiches égouttés et rincés
½ bouquet de roquette (ce n’est pas la bébé roquette, c’est l’autre, avec ou sans les racines), hachée  grossièrement, en vue d’une cuisson
sel et poivre
400 g de pâtes courtes (j’ai employé les ziti tagliati 33, mais les penne conviendraient)
En finition :
½ bouquet de roquette hachée
languettes de courgette taillées à l’économe et coupées ensuite en deux sur la longueur, cuites quelques secondes dans un peu d’huile d’olive, salées et poivrées
huile d’olive extra-vierge
fromage asiago (c’est ce que j’ai mis) ou Parmigiano reggiano en copeaux

Dans l’huile, cuire à feu moyen-vif l’oignon et le chouriço pendant 3-4 minutes. Ajouter la passata, le thym, le basilic, le vinaigre, et cuire, en brassant à l’occasion, durant 10 minutes.

Pendant la cuisson de la sauce, faire bouillir l’eau des pâtes.

Ajouter les pois chiches et la moitié du bouquet de roquette, à la sauce tomate. Cuire 3 minutes. Saler et poivrer. Réserver.

Cuire les pâtes al dente selon les indications sur l’emballage.

Pour le service, déposer les pâtes cuites dans des assiettes creuses individuelles. Napper le centre de l’assiette de pâtes avec la sauce. Disposer les languettes de courgettes, sur les pâtes blanches tout autour et ajouter un filet d’huile. Terminer par de la roquette crue hachée qui sera déposée, au centre de l’assiette, sur la sauce.

mardi 2 mars 2010

Cupcakes à l'orange


La semaine de relâche débute et c’est le moment de cuisiner en famille. J’ai reçu une de mes petites-filles qui m’a aidée à réaliser de jolis petits gâteaux à l’orange du mieux qu’elle a pu du haut de ses 3 ½ ans.

Grâce à elle, j’ai pu très certainement extraire le maximum de jus de ma plus grosse orange, car elle a joué avec le fruit amplement. À un moment, j’ai même vu l’orange rouler par terre comme si c’était une balle! Bien sûr, je l’ai lavée avec minutie avant de commencer ma préparation…



Cupcakes à l’orange
12 petits gâteaux
3 à 4 oranges
1 2/3 tasse (250 g) de farine tout usage
1 c. à thé de poudre à pâte (levure chimique)
½ c. à thé de bicarbonate de soude
¼ de c. à thé de sel
1/2 tasse (110 g) de beurre non salé ramolli
1 tasse (200 g) de sucre granulé
2 œufs
1 c. à soupe de zeste d’orange
½ tasse (120 ml) de jus d’orange
50 g de chocolat noir 70%

Tamiser, au-dessus d’un saladier, les ingrédients secs, soit la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel. Réserver.

À l’aide d’un batteur électrique, dans un autre bol, crémer le beurre et le sucre. Ajouter les œufs et mélanger. Incorporer le jus et le zeste d’orange. Ajouter les ingrédients secs en 3 fois à la préparation humide, en raclant bien les bords du bol avec une spatule. Déposer la pâte, à la cuillère, dans des moules grands à cupcake en les remplissant aux deux tiers. Cuire 15 à 20 minutes à 350 degrés F (175 degrés C). Laisser refroidir les petits gâteaux avant de les glacer.

Glaçage :
Faire fondre au bain-marie le chocolat. Répartir la garniture entre les cupcakes. Terminer la présentation en piquant ou en déposant dans le glaçage le quart d’une tranche mince d’orange.

Cette recette est extraite de l’ouvrage de Louise Rivard Muffins et cupcakes chez Modus Vivendi.