jeudi 23 décembre 2010

Sandwich de smoked meat et salade de chou


Les jeunes reviennent de faire du snow et vous savez qu’ils sont affamés après avoir passé plusieurs heures au grand air par ce froid glacial. Une bouffée d’angoisse monte en vous à l’idée qu’ils s’apprêtent à vider votre réfrigérateur dans les prochaines minutes. Mais aujourd’hui, cela n’arrivera pas, car vous avez acheté une pointe de poitrine de bœuf fumée, en d’autres termes, un beau gros morceau de smoked meat qui servira à nourrir cette meute de carnivores insatiables.

Vous êtes, en effet, sur le point de leur servir de beaux gros sandwichs épais, accompagnés d’une salade de chou, de cornichons à l’aneth et de frites au four, qu’il se feront cuire eux-mêmes, pendant que vous couperez la viande et que vous préparerez les assiettes. Avec cela, ils devraient être bons pour tenir quelques heures...

Et dans quelques minutes, vos ogres sans fond vous diront : « Wow, c’est bon comme au restaurant! », parce que c’est en effet bon comme au deli, sauf que les tranches sont peut-être un petit peu plus épaisses. C’est un art que de trancher le smoked meat, vous savez ;-)

Pour en savoir plus long sur cette viande remplie d'histoire, cliquer ici.

 La pièce de viande est emballée sous vide. Il suffit de la déballer et de la cuire, durant 1 1/2 à 2 heures à la vapeur.
J'ai utilisé ce très gros chaudron pour la cuisson vapeur.


 
Lorsque la viande est cuite, il faut la trancher dans le sens contraire du grain (c'est-à-dire sur la longueur). Il est important de réaliser des tranches le plus minces possibles (le bon goût du sandwich en dépend), d'où l'importance d'avoir un long couteau bien aiguisé. La personne qui tranche devra veiller à enlever une certaine partie du gras, pour rendre le sandwich moins calorique et plus digestible. C'est d'ailleurs ce que les trancheurs font lorsqu'ils vous préparent un sandwich au Delicatessen. 


Sandwich au smoked meat
6 goinfres ou 8 à 10 gourmands
1 pointe de poitrine de boeuf fumée de la marque Dunn's Famous, achetée chez Costco
1 ou 2 pains de seigle
moutarde jaune

Retirer la viande du paquet. Laisser-la à l'air libre pour quelques minutes.

Remplir une grosse casserole pour cuisson vapeur avec de l'eau et la faire bouillir.

Placer la poitrine dans le panier prévu à cette fin ou sur un égouttoir pour que la viande demeure au-dessus de l'eau bouillante. Aucune partie de la poitrine ne devrait être immergée dans l'eau.

Couvrir la casserole et laisser cuire la pièce de viande, à la vapeur, pendant 1 1/2 à 2 heures. (Dans mon cas, cela a pris 1 1/2 heure de cuisson. À toutes les 15 minutes, je rajoutais 1 tasse d'eau chaude dans le chaudron pour être sûre de ne pas en manquer)

La poitrine est prête quand une grande fourchette pénétrera la poitrine fumée sans résistance.

Enlever la poitrine de la casserole et déposer-la sur une planche à découper. Utiliser un couteau avec une longue lame pour la trancher. Une lame de 20 à 30 centimètres est recommandée.

Trancher de fines tranches et enlever une certaine partie du gras et aussi une certaine partie de la croûte du dessus. Étendre de la moutarde jaune sur deux tranches de pain de seigle. Sur l'une d'elle, déposer le smoked meat et refermer avec l'autre tranche de pain. Si le pain n'est pas très gros, on peut le laisser entier. Dans le cas contraire, couper le sandwich en deux avec un très bon couteau. Servir avec des cornichons à l'aneth, de la salade de chou, des frites et bien sûr du Coca-Cola.

Salade de chou :
chou vert (ne pas utiliser le chou de Savoie pour ce genre de salade, il ne convient pas) émincé à la mandoline avec la lame diagonale
1 carotte émincée à la mandoline, lame numéro 2, et coupée ensuite au couteau pour réduire la longueur des morceaux

Vinaigrette :
1 partie d'huile de canola (ou autre huile neutre) pour une partie de vinaigre blanc
un peu de sucre au goût
sel de céleri (pas trop)
sel et poivre du moulin

Brasser la vinaigrette, sans l'émulsionner.Verser sur le chou juste avant le service et bien brasser. Servir.

Joyeuses Fêtes gourmandes parmi les vôtres! On se retrouve, avec plaisir, en janvier. 

mercredi 22 décembre 2010

Consommé au porto


Quand j’étais petite, souvent à Noël, ma mère servait un consommé au sherry (nom anglais pour le xérès). Il faut se reporter dans les années 60, alors qu’on avait plus facilement accès au sherry qu’au porto. On l’aimait bien son consommé au sherry.

En le dégustant, cela nous permettait de goûter à cette chose tellement intrigante qu’est l’alcool et nous donnait aussi l’occasion d’interroger ma mère pourquoi elle mettait si peu de riz dans son consommé. Elle nous répondait : « Ce n’est pas une soupe au riz, que j’offre à mes invités, c’est un consommé au sherry; on veut que ça goûte le consommé et le sherry. Le riz est là, seulement pour faire joli, et c’est amusant d’attraper quelques grains avec sa cuillère, de temps en temps. » On trouvait bien sûr que c’était un raisonnement de grands, assez compliqué, somme toute, mais à la dégustation on se rendait compte que maman avait raison.

Depuis ce temps, il m’est arrivé de présenter ce consommé de bœuf à des convives, mais bien rarement, je dois l’avouer. Il peut, de prime abord, donner l’impression qu’on est un peu paresseux en cuisine. Pensez-y : un consommé en conserve, auquel vous ajoutez de l’eau et du porto, au lieu du sherry dans mon cas, ainsi que quelques grains de riz déjà cuits.

Mais quand vous présentez ce bon bouillon à vos invités, dès qu’ils y ont goûté, ils deviennent soudainement heureux. Le goût raffiné qui s'en dégage a, je dirais, un effet réparateur entre deux services souvent riches, comme c’est le cas lors des repas de Noël et du Jour de l’An.

Au retour d’une sortie à l’extérieur, quand il fait bien froid, ce consommé s’avère aussi un bon p’tit boire!



Consommé au porto
6 portions
2 boîtes de conserve de consommé Campbell’s de 284 ml chacune
2 boîtes d’eau de 284 ml chacune dont vous aurez retiré 4 c. à soupe d’eau
4 c. à soupe de porto
6 c. à thé de riz cuit (j’ai pris du Basmati)

Réchauffer les 3 premiers ingrédients. Ajouter le riz et servir.

mardi 21 décembre 2010

Frites de courge Hubbard bleue au curry


Une belle surprise m’attendait quand j’ai décidé de faire le ménage du sous-sol en prévision de la venue de mes convives du 24 décembre au soir et du 1er janvier. Une grosse Hubbard bleue reposait sur ma grande table de verre. Elle était là depuis le 10 septembre dernier, depuis le jour où je l’avais cueillie en plein champ. Plusieurs fois, je suis passée devant elle, je l’ai retournée, examinée, admirée et je l’ai oubliée. Mais là, je devais agir. « T’as pas le choix », me criait-elle.

Hop! la belle courge bleue à peau épaisse, dans un sac de plastique, et projection sur le sol de ciment du garage! Au premier lancer, elle se fend en deux. Je suis ravie! Elle est moins dure qu’elle n’y paraît. Pour s’initier au lancer de la courge, c’est par ici. Bien qu’elle ait été cueillie il y a trois mois, elle est encore toute fraîche, d’un bel orangé.

Normand Laprise, chef du restaurant « Toqué » l’a décrite, lors d’une émission radiophonique, comme la reine des courges pour faire des frites. J’imagine qu’il aime les cuire en grande friture. J’ai choisi de les faire au four.

Pourquoi j’ai été séduite par la Hubbard bleue? Tout aussi délicieuse que la Butternut et la Giraumon (Turban d’Aladin), elle a l’avantage d’être peu sucrée, ce que j’ai beaucoup apprécié. Avec le restant de la chair, j’ai réalisé de la purée pour bébé que je vais remettre à sa maman. J’ai hâte de voir si ma petite dernière va l’aimer autant que la Giraumon!

Si vous réussissez à trouver une Hubbard bleue présentement sur le marché, vous avez une chance inouïe. Je ne l’ai jamais vue au supermarché. La seule façon de l’obtenir est chez le producteur ou dans les marchés publics à partir de la mi-septembre. Je vous suggère donc de faire comme moi et de l’inscrire à votre calendrier 2011.



La Hubbard bleue est attachée, par son pédoncule, à la tige du plant.


Voici la Hubbard bleue en compagnie de la Pink Banana. Certains prétendent qu'elle est aussi fameuse pour faire des frites que sa cousine bleue. Malheureusement, la Pink Banana a péri avant que j'organise un combat gourmand entre les deux. On essaiera de se reprendre l'automne prochain!

Frites de courge Hubbard bleue au curry
1 courge Hubbard bleue de grosseur moyenne, pelée, nettoyée de ses graines et filaments, coupée en grosses languettes
huile d’olive
poudre de curry
sel de Maldon

Dans un saladier, déposer les languettes de courge. Verser un peu d’huile d’olive et bien les enrober.

Déposer les morceaux de courge sur une plaque recouverte de papier parchemin et saupoudrer-les de poudre de curry au goût. Cuire à 350 degrés F (180 degrés C) une trentaine de minutes ou jusqu’à ce que les frites soient dorées. Nathalie du blog Délinquances et Saveurs propose de cuire les frites à 425 degrés F (220 Celcius) entre 25 et 30 minutes en les retournant à mi-cuisson. C'est ce que je ferai la prochaine fois!

À la sortie du four, saler les frites avec du sel de Maldon. Servir avec du bœuf ou du canard ou déguster à l’apéro, après une journée de plein air.

vendredi 17 décembre 2010

Verrines de crevettes, mangue et guacamole


C'est une verrine classique que je vous propose aujourd'hui. Elle est belle et fait voyager à peu de frais. Elle nous éloigne de l'hiver et illumine notre table. Mais assurez-vous de la réaliser quand vous avez en mains des produits de qualité. Ainsi, si le marché vous propose de bons avocats, de type qui a mûri sur l'arbre, et si vous pouvez vous procurer une mangue hyper savoureuse, alors précipitez-vous pour faire cette belle verrine. Elle vous séduira et ravira vos convives, tellement elle est délicieuse!

Voilà la technique qu'il faut employer pour passer le guacamole au chinois. Il suffit de déposer la purée dans un chinois et de presser avec le dos d'une cuillère à soupe contre la passoire. La purée, ainsi filtrée, se déposera dans le bol et sous le chinois. Avec une autre cuillère, il suffira de récolter la purée sous la passoire. C'est facile, mais cela prend quelques minutes.



Verrines de crevettes, mangue et guacamole
4 grosses portions ou 6 petites
2 avocats bien mûrs
1/2 c. à soupe de jus de citron
quelques gouttes de sauce Tabasco ou une autre sauce piquante semblable
sel fin
50 ml de crème 35%  (idéalement de la crème à fouetter, mais cela fonctionne aussi avec de la crème à cuisson 35%, sauf que c'est un peu plus long à fouetter)
3/4 tasse (140 g) de chair de mangue mûre coupée en petits cubes
250 g de crevettes nordiques (crevettes de Matane)
1 à 2 c. à soupe de coriandre fraîche hachée (j'ai mis 1 c. à soupe)


Vinaigrette :
1 c. à thé de sauce soya Kikkoman moins de sodium
1 c. à thé de jus de citron vert (lime)
1 pincée de gingembre en poudre
1 c. à soupe d'huile de canola (ou autre huile neutre)
sel fin

Décoration :
1 tranche très mince de citron vert par verrine
1 feuille de coriandre par verrine

Couper les avocats en deux, retirer les noyaux et prélever la chair avec une cuillère. Écraser soigneusement la chair, avec une fourchette, ajouter rapidement le jus de citron, la sauce Tabasco et le sel. Tamiser le guacamole. Fouetter la crème avec un pied mélangeur. Si vous n'en avez pas, utiliser le mélangeur électrique en enlevant un fouet (sur les deux) et en fouettant à même la tasse à mesurer. Lorsque la crème est bien montée et a la consistance souhaitée, incorporer-la au guacamole. Rectifier l'assaisonnement et répartir le tout dans des verrines en prenant soin de ne pas souiller les bords. Si vous utilisez des verres à shooter comme verrine, prévoir utiliser une poche à douille. Laisser prendre au frigo pendant 1 heure.

Éplucher la mangue, détailler la chair en petits cubes et la déposer dans un saladier. Hacher 1 à 2 c. à soupe (au goût) de coriandre et l'incorporer aux cubes de mangue. Ajouter les crevettes. Mêler.

Mélanger ensemble tous les ingrédients de la vinaigrette.

Verser la vinaigrette dans le saladier qui contient les cubes de mangue, les crevettes et la coriandre hachée. Mélanger délicatement.

Répartir le tout dans les verrines sur le guacamole.

Décorer avec les tranches de citron vert et les feuilles de coriandre. Servir bien frais.

Cette recette est tirée de Verrines : frisson garanti par Frédéric Berqué chez Toquades, Éditions First, 2009, à la page 16.

mardi 14 décembre 2010

Salade tiède de canard laqué


Un restant de canard laqué, quelques bébés pak choi, des haricots germés, des arachides, du basilic thaï, de la lime, et voilà que l’idée prend forme de me concocter une petite salade en solitaire, alors qu’il neige dehors. On n’est pas dans l’achat local ici! Bien que…

Non loin de chez nous, un magnifique supermarché asiatique a pignon sur rue et offre à sa clientèle des produits en provenance de Chine et du Sud-Est asiatique. Impossible de sortir de ce magasin les mains vides, tellement tout est frais et à prix abordable. Le canard laqué est un must si on arrête chez Kim Phat. Il est savoureux, délicatement parfumé aux cinq épices.

Cette volaille, tant aimée des Chinois, ne court pas les rues, j’en conviens. S’il vous est impossible de vous en procurer, du canard confit fera aussi l’affaire.

La recette que je vous propose aujourd’hui comprend très peu de matière grasse. La vinaigrette qui parfume la salade est plutôt acide, il faudra donc en mettre peu et en rajouter au goût.



La peau du canard laqué est délicieuse. J'ai décidé de l'enlever et de n'ajouter que la viande à la salade. On appelle ça du masochisme ;-)  On peut toutefois en conserver un petit morceau et le hacher avant de l'intégrer au plat.

Salade tiède de canard laqué
1 portion
1 c. à thé d'huile de canola (ou une autre huile neutre)
4 bébés pak choi
50 ml d'eau ou de bouillon de poulet
1 échalote sèche émincée
 un restant de canard laqué coupé en grosses bouchées
quelques feuilles de laitue déchirées
1/2 carotte hachée à la mandoline (grosse lame)
une poignée de haricots germés crus

Vinaigrette :
1 c. à soupe de sauce de poisson (fish sauce)
1 1/2 c. à soupe de jus de citron vert (lime)
1/2 c. à soupe de sucre
1 c. à thé de sauce soya Kikkoman moins de sodium
1 petite gousse d'ail hachée

En finition :
1 c. à soupe d'arachides hachées grossièrement
quelques feuilles de basilic thaï déchirées

Préparer d'abord la vinaigrette et réserver.

Dans une grande poêle, verser l'huile de canola et faire revenir, à feu très vif, les bébés pak choi qui auront préalablement été rincés, égouttés et essorés dans un linge à vaisselle. Cuire les pak choi, 1 à 2 minutes, afin d'obtenir une coloration. Ajouter l'eau (ou le bouillon de poulet) et l'échalote sèche émincée. Couvrir et cuire 1 minute à feu moyen/fort. Enlever la poêle du rond et ajouter le canard. Couvrir et permettre ainsi aux pak choi de finaliser leur cuisson et au canard de se réchauffer, par simple chaleur résiduelle.

Dans une assiette creuse, déposer la laitue, les carottes et les haricots germées. Avec une cuillère à trous, retirer les pak choi, l'échalote et le canard de la poêle et déposer le tout sur la laitue et les légumes. Verser un peu de vinaigrette, au goût, sur la salade et terminer en ajoutant, en finition, les arachides hachées et le basilic thaï. Goûter et rajouter de la vinaigrette, si nécessaire. Profiter...

Mon magasin Kim Phat est situé au 7209, boul. Taschereau à Brossard, sur la Rive-Sud de Montréal.

dimanche 12 décembre 2010

Caramel au beurre salé


Lou : J’ai vu une belle recette de Caramel au beurre salé à La Table de Pénélope.
Épouxcurien : Ah! ça, c’est dans ma palette!
Lou : Ça te plairait que j’en fasse! D’autant plus que Patricia, l’auteure de la recette, est normande. Les Bretons et les Normands, ils s’y connaissent en caramel au beurre salé.
Épouxcurien : Alors, qu’est-ce que tu attends? ;-)
Lou : D’accord, je le fais, le caramel. Imagine si j’avais du beurre normand! Tu te souviens quand on était à Caen, je le mangeais presque à la cuillère, tellement il était bon!
Épouxcurien : Il est bon notre beurre aussi. Il s’agit de bien le choisir, c’est tout!
Lou : Je me lance!

Voilà la conversation entre Épouxcurien et moi qui a mené à la réalisation de cette superbe recette qui s’est avérée délicieuse et facile à faire parce que très bien expliquée par Patricia. C'est la raison pour laquelle, je reproduis ici sa recette intégralement. Si vous la réalisez, vous serez séduits par l’onctuosité du caramel et son goût délicieux.

Ce joli pot de caramel peut faire un excellent cadeau gourmand. Il accompagne à ravir les crêpes, les gâteaux et le pain. Comme Patricia le suggère dans sa recette de tarte aux pommes, vous pouvez étendre du caramel sur le fond de tarte précuit avant d’y déposer les pommes. On peut même en déposer au centre d’un cupcake et aussi l’utiliser en finition sur le glaçage comme le fait Louise du blog Le Sacristain

Alors, vous vous lancez?


Caramel au beurre salé
Pour obtenir un plein pot de caramel de la grosseur d'un pot de confiture Bonne Maman (à noter qu'Épouxcurien a laissé ses traces dans le pot de caramel, avant la prise de la première photo) :
120 g de sucre semoule (Lou : sucre blanc ordinaire)
60 g de beurre demi-sel
15 cl de crème entière liquide (Lou : 150 ml de crème à cuisson 35%)
1 cuillère à café d'eau (Lou : 1 c. à thé d’eau)

Mettre le sucre dans une casserole avec la cuillère à café d'eau sur feu moyen et laisser le sucre se dissoudre jusqu'à ce qu'il se caramélise en une belle couleur dorée (Lou : cela prend plusieurs minutes). Bien surveiller, il peut vite devenir brun foncé et sera trop cuit.

En même temps, faire tiédir la crème liquide et l'ajouter au caramel hors du feu. Remuer énergiquement. Attention la température du caramel risque de provoquer des projections.

Ajouter, toujours hors du feu, le beurre demi-sel en petits morceaux en continuant de remuer afin d'obtenir un coulis onctueux.

Remettre 2 minutes le caramel sur le feu, remuer afin que le beurre soit bien fondu et que le coulis soit parfaitement mélangé.

Verser le coulis de caramel au beurre salé dans un bocal (Lou : préalablement stérilisé dans l’eau bouillante 20 minutes), puis couvrir. Laisser reposer une journée pour que le caramel épaississe. Il se conserve aussi au réfrigérateur environ 10 jours (Lou : je l’ai fait refroidir à température ambiante et ensuite je l’ai réfrigéré. Le lendemain, il était d’une onctuosité remarquable.)

Merci Patricia et Louise!

samedi 11 décembre 2010

Parures de Noël




Dans mon quartier, il y a cette maison. J'aime passer devant pour l'admirer, tellement elle est jolie et décorée avec un goût parfait.

mardi 7 décembre 2010

Poulet vénitien


Construire le menu de Noël n’est jamais une simple affaire! On veut épater nos invités en leur proposant des plats qui sortent de l’ordinaire, soit parce qu’ils sont traditionnels ou parce qu’ils offrent une allure festive grâce à leur présentation. On passe une bonne partie de nos temps libres, dans les semaines qui précèdent Noël, à chercher dans les livres de cuisine ou sur le Web, "ze" recettes qui nous conviennent ! Il faut absolument les repérer, car elles existent : en plus de plaire à nos invités et à nous-même, ces recettes devront s’harmoniser entre elles, respecter notre budget, tenir compte de nos habiletés en cuisine et du temps dont on dispose pour cuisiner. Voilà tout un programme! Tous les ingrédients sont présents pour faire du repas de Noël une corvée indicible qui devient une source de stress pour toute la maisonnée!

Et si on prenait le problème par l’autre bout : si au lieu de vouloir épater à tout prix nos invités, notre seul but était de les régaler, la préparation du repas de Noël prendrait une tout autre tournure. Voici quelques leçons que j’ai apprises au cours des ans et qui vous permettront peut-être d’éviter de carrément vous mettre les pieds dans les plats ;-):

-Ne pas servir à vos convives une recette que vous faites pour la première fois. Ces derniers ne sont pas des cobayes et si, par malheur, la recette ne correspond pas à vos attentes, vous risquez d’être déçue. Soyez assurée que vos convives percevront votre déception et finiront par être mal à l’aise, tout comme vous, et ce n’est pas ce que vous souhaitez. Je me souviens d’un gravlax de saumon que j’avais fait pour Noël : ce fut un échec quasi total. Au lieu de le jeter, et de trouver une solution de dernière minute qui aurait été convenable, mais moins originale, j’ai quand même servi ce plat à mes invités. Erreur! Comme il aurait été simple de présenter à mes convives une entrée que je réussis bien, au lieu de préparer pour la première fois de ma vie un gravlax, et espérer qu’il se bonifie, comme par magie, entre le moment où je l’ai goûté et celui où il se retrouve dans l’assiette de mes invités!

-Ne pas servir à vos convives une viande pas assez cuite ou trop cuite : cela apparaît comme une évidence, mais cet écueil peut survenir tellement facilement! La seule façon d’éviter cela est d’utiliser un thermomètre à viande. La cuisson des viandes ne doit pas être présumée. Même si vous êtes habituée à cuisiner une pièce de viande, celle que vous prévoyez proposer à l’occasion de votre repas de Noël sera probablement plus grosse que celle que vous cuisinez habituellement, d’où la possibilité de mal évaluer le temps de cuisson. Je me souviens d’un certain rôti de veau pas suffisamment cuit que j’avais tout de même servi à mes invités…Ce fut la cata : je les vois encore tenter de se battre avec la viande en essayant de la couper. Un vrai cauchemar!

-Ne pas servir votre plat principal ou votre entrée chaude dans des assiettes qui proviennent directement de l’armoire, qui ainsi risqueraient d’être froides et par le fait même de refroidir les aliments que vous allez y déposer. Les assiettes doivent être sorties de l’armoire et placées, à tout le moins, à côté de la cuisinière près d’un rond qui sera abondamment utilisé. Voilà une façon qui leur permettra d’emmagasiner la chaleur ambiante. On peut aussi, et c'est l'idéal, faire chauffer les assiettes vides au four conventionnel, à basse température, soit 170 degrés F (77 degrés C) de 10 à 15 minutes.

En résumé : un bon menu de Noël se planifie en se basant sur des valeurs sûres, c’est-à-dire des recettes que vous réussissez avec succès!

Aujourd’hui, je vous propose un poulet vénitien. J’aime bien, à l’occasion, fouiller dans mes anciens livres de recettes et trouver des recettes originales, qu’on rencontre moins souvent, tout simplement parce qu’elles ne sont pas dans l’air du temps. On pourrait presque dire que ce sont des recettes oubliées qui souvent offrent de savoureuses surprises. Et c’est le cas, avec cette casserole de poulet bien parfumée, au goût exquis.




 Voici le degré de cuisson que je vous propose pour le bacon et les pignons.



Poulet vénitien
4 portions
4 tranches de bacon, une partie du gras enlevé, pour obtenir 100 g de viande, coupées en morceaux de 1,5 cm carré
3 c. à soupe d’huile d’olive
¼ tasse (35 g) de pignons
1 poulet de 1,5 kg découpé en morceaux, la peau retirée (si le temps vous manque pour découper le poulet, acheter : 2 petites poitrines de poulet désossées, 2 hauts de cuisse désossés et 2 pilons de poulet)
1/3 tasse (40 g) de farine
6 oignons moyens, émincés (tranchés en rondelles)
2 gousses d’ail hachées finement
sel et poivre
¼ tasse (60 ml) de vinaigre de vin blanc
¼ tasse (40 g) de raisins secs dorés (ne pas substituer par des raisins foncés, car ce serait moins joli)
½ tasse (125 ml) de vin blanc sec
½ tasse (125 ml) de bouillon de poulet (ou un peu plus si nécessaire en cours de cuisson; je n'ai pas eu à en rajouter parce que j'ai brassé souvent durant la cuisson)
¼ c. à thé (ou 1/8 c. à thé si vous n’êtes pas habituée aux parfums d’épice soutenus) de cannelle
¼ c. à thé (ou 1/8 c. à thé) de clou de girofle
¼ c. à thé (ou 1/8 c. à thé) de muscade fraîche râpée
quelques branches de persil frais et une petite branche de romarin frais

Dans une cocotte (de type Le Creuset) faire griller le bacon à feu moyen, de 5 à 7 minutes, dans 1 c. à soupe d’huile. Avec une cuillère à trous, retirer les lardons de la cocotte et les réserver dans une assiette.

Dans le gras de cuisson, faire dorer les pignons, environ 2 minutes, pour une légère coloration. Réserver avec les lardons de bacon.

Détacher les hauts de cuisse des pilons (si vous découpez votre poulet entier). Enfariner les morceaux de poulet en ayant pris soin d’étendre la farine dans une assiette. Lorsque les morceaux de poulet sont bien enfarinés, les secouer. Jeter le reste de la farine.

Dans la même poêle, faire sauter les morceaux de poulet dans le gras de cuisson jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Réserver au fur et à mesure dans une assiette.

Jeter l’excédent du gras de cuisson si désiré. Gratter la poêle avec une cuillère de bois pour enlever les gros résidus qui s'y seraient collés : les jeter. Verser le reste de l’huile (2 c. à soupe) dans la poêle, faire dorer à feu doux les oignons et l’ail quelques minutes. Saler et poivrer.

Déglacer avec le vinaigre et laisser réduire de moitié, environ 2 minutes.

Remettre le poulet dans la poêle avec le bacon, les pignons, les raisins secs, le vin blanc, le bouillon de poulet et les épices. Ajouter quelques branches de persil frais et une petite branche de romarin frais. Retirer le romarin après 10 minutes de cuisson.

Chauffer jusqu’à ébullition et réduire la chaleur à moyen/doux ou à doux. Couvrir et laisser mijoter 45 minutes ou jusqu’à ce que le poulet soit tendre. Brasser régulièrement durant la cuisson. Si vous pensez que la sauce risquerait d’adhérer au fond de la poêle, ajouter un peu de bouillon de poulet en cours de cuisson.

Lorsque la cuisson est terminée, retirer les branches de persil et les jeter. Accompagner ce plat de couscous moyen, cuit selon les indications du fabricant. Comme légumes, servir des bâtonnets de carottes et de courgettes sautés dans l’huile d’olive en visant une cuisson al dente. Garnir l'assiette avec des zestes de citron, des tomates cerises et un peu de mesclun. Déposer de la fleur de sel sur les légumes sautés et sur les tomates. Poivrer les tomates. Servir.

Recette extraite de À l'Italienne par Taillefer et fille, chez Guy Cloutier Communications, 1998, à la p. 15

vendredi 3 décembre 2010

Quand le haricot vert se fait festif!

 Salade de haricots verts aux bocconcinis et aux tomates séchées.


Haricots verts et sauce tomate au fenouil.

Deux recettes plutôt qu’une : d’abord une salade de haricots verts aux bocconcinis et aux tomates séchées qu’on peut servir en entrée ou à l’occasion d’un buffet. Ensuite, un plat de haricots verts avec une sauce tomate parfumée au fenouil qui accompagne à merveille le bœuf, à cause de la tomate, ou le poisson, à cause du fenouil.

La salade empruntée à Jean-François Plante, dans son savoureux livre, Bistro, m’a convaincue qu’on pouvait réaliser une salade absolument savoureuse avec des haricots verts. J’ai apporté quelques modifications à la vinaigrette, mais l’esprit de cette belle recette demeure intact! Et Coup de pouce m’a prouvé, une fois de plus, qu’il est possible de cuisiner un plat d’accompagnement qui sort de l’ordinaire, en quelques minutes et avec peu d’ingrédients.

Pour réaliser avec bonheur ces deux plats, il faut employer des haricots fins. Ces haricots peuvent être assez chers, mais si vous les achetez chez Costco, vous en obtiendrez une très bonne quantité, de qualité et à bon prix.


 Voici une partie des ingrédients qui composent la salade de haricots verts aux bocconcinis et aux tomates séchées.


Ajoutez de l'huile d'olive, du sel, du poivre, une pincée de sucre et un peu de persil frais haché aux ingrédients qui se retrouvent sur cette photo et vous aurez tout en mains pour réaliser les haricots verts et sa sauce tomate au fenouil.

Salade de haricots verts aux bocconcinis et aux tomates séchées
3 à 4 portions (on peut mutiplier cette recette par 2, par 4, etc.)
75 à 90 haricots verts fins (180 g à 215 g) (si vous n'avez pas de balance, il est temps d'en demander une pour Noël!;-))
3 c. à soupe d'huile d'olive assez douce, de qualité
1/2 c. à thé de sel de céleri
8 pétales de tomates séchées dans l'huile (50 g) émincées finement (sur la longueur : pléonasme!)
16 mini bocconcinis (90 g)
1/4 tasse (35 g) comble d'échalotes sèches émincées et coupées en deux
2 c. à soupe de persil frisé haché finement

Vinaigrette 
1 c. à soupe de moutarde de Dijon (j'ai employé de la moutarde de Dijon au vin blanc de Maille)
1 c. à soupe de vinaigre de vin blanc
1 à 2 gousses d'ail hachée(s)
une pincée de thym séché (c'est très, très peu)
une pincée d'estragon séché (c'est encore moins que très, très peu)
1/4 c. à thé d'origan séché
une pincée de sucre
3 c. à soupe d'huile d'olive
sel et poivre du moulin, au goût

Cuire les haricots à la vapeur (suggestion du chef Plante). J'aime bien les cuire à grande eau salée, à découvert : la couleur est ainsi préservée. Le sel, semble-t-il, contribue à la préservation. On souhaite une cuisson al dente : cela prend de 5 à 6 minutes, mais il faut goûter et surveiller. Lorsque vous jugez que la cuisson souhaitée est atteinte, refroidir les haricots immédiatement à l'eau très froide et les égoutter au chinois. Avec un linge, les essuyer sommairement et les mélanger délicatement, dans un saladier, avec les 3 c. à soupe d'huile d'olive et le sel de céleri.

Ajouter les tomates séchées, les billes de bocconcini et les échalotes sèches. Mélanger délicatement. Réserver le persil haché pour la finition.

Préparer la vinaigrette, en mélangeant dans un petit bol, tous les ingrédients, sauf l'huile d'olive. Puis, incorporer celle-ci, en un mince filet, en fouettant afin d'obtenir une belle émulsion.

Verser la vinaigrette sur la salade de haricots et touiller délicatement. Garnir du persil haché et servir.

Haricots verts et sauce tomate au fenouil
2 c. à soupe d'huile d'olive
1/3 tasse d'échalotes sèches hachées finement
1 gousse d'ail hachée finement
1 1/2 tasse (350 g) de tomates en conserve, en dés
1/2 c. à thé de graines de fenouil moulues grossièrement au mortier
une pincée de sucre
sel et poivre du moulin, au goût
450 g de haricots verts fins
1 à 2 c. à soupe de persil frisé haché

Dans une casserole, faire chauffer l'huile à feu moyen. Y cuire l'échalote sèche une minute et demie. Ajouter l'ail et cuire 30 secondes.

Incorporer les tomates, les graines de fenouil, le sucre, le sel et le poivre. Cuire à découvert, en brassant souvent, pendant environ 10 minutes ou jusqu'à ce que la sauce ait épaissi et que le jus se soit évaporé.

Entre-temps, cuire les haricots, selon la méthode décrite plus haut, dans ce billet. Égoutter les haricots et déposer un peu de sauce aux tomates sur ceux-ci. S'il vous reste de la sauce, la congeler et la conserver pour une autre utilisation. À noter que les haricots ne doivent pas baigner dans la sauce. Juste avant le service, répandre un peu de persil haché sur la sauce.

Sources : Jean-François Plante, Bistro, éditions de l'Homme, 2008, à la p. 61 et Coup de pouce, Légumes et salades, Collection culinaire, 1991, à la p. 14.

dimanche 28 novembre 2010

Minicoupes aux crevettes, aux câpres et à l'aneth


Les Fêtes : le temps des réjouissances et des débordements. Ah! si mon divan crème pouvait parler, il en aurait long à raconter, car il a été victime, à maintes reprises, du trio infernal constitué de Belle-maman gourmande, de Gendre gourmand et de Bibi, c’est-à-dire moi-même, Lou!

À l’occasion des Fêtes, chez nous, je ne sers plus de bruschetta à l’apéro parce que Belle-maman n’oublie jamais d’en répandre sur mon canapé clair.

De plus, mon gendre est interdit de s’asseoir sur le divan avec un verre de vin. Et cette interdiction, elle ne vient pas de moi, mais de ma famille tout entière qui sait, comme moi, qu’irrémédiablement il renversera son verre de vin qu’il en soit au premier ou au troisième verre : aussi sûr que Noël arrive le 25 décembre. Et s’il ne faisait qu’en renverser un tout petit peu! Noooon! ce ne sont pas que quelques gouttes qui s’échappent de son verre, mais presque tout le contenu qui éclabousse, en une fine pluie, à des dizaines d’endroits, non seulement mon divan, mais à coup sûr les vêtements de la personne assise à côté de lui.

Et là, soudainement la conversation prend une autre tournure : le détachage. Chacun y va de ses suggestions, pendant que la multitude de petites tâches insidieuses continue de s’incruster de plus en plus profondément dans les fibres des divers tissus affectés. Lors du dernier débordement, Épouxcurien a pris les grands moyens pour détacher le divan, il a employé du détachant à tapis. Résultat : cela a décoloré, en partie, le tissu et cela… en pleine fête!

Mais j’essaie de rester zen, tout en dégustant calmement mon verre de vin… que je finis, moi aussi, par renverser. Mais contrairement à Gendre gourmand, mes dommages collatéraux sont restreints : j’en renverse un peu sur le canapé et un peu sur mes vêtements. Au fil des ans, je tire des leçons et j’adopte une attitude préventive : je m’assoie sur une des chaises ajoutées au salon pour la réception.

Mais le top du top, en matière de débordement, c’est à Fille gourmande à qui c’est arrivé, mais chez elle, alors qu’elle recevait des amis, à l’occasion des Fêtes. Une de ses invités, assise par terre à jouer avec les enfants, avait malencontreusement déposé son verre de vin sur le plancher. Oh! erreur! Ma fille, en arrivant dans le salon a accroché, avec ses pieds, le verre de vin : vous imaginez la suite! Il y avait du vin partout, sur les invités, le plancher et aussi sur les murs! Même la poupée, reçue en cadeau, a été aspergée! La totale, quoi!

Mais qu’à cela ne tienne, ce ne sont pas les débordements qui vont nous empêcher de fêter et de nous amuser. Et c’est probablement à cause de tout ça qu’un jour, j’ai décidé de présenter mes hors-d'œuvre « à risque » dans de jolies petites coupes de pain que je confectionne, avec application, quelques jours avant Noël chaque année! En voici la recette pour réaliser, entre autres, un délicieux canapé (!) qui fait maintenant partie de la tradition, dans ma famille!

 



Minicoupes aux crevettes, aux câpres et à l'aneth
Pour 20 minicoupes :
5 à 7 tranches de pain blanc (le pain blanc carré à sandwich est idéal, car il est mince)
1 c. à soupe (ou un peu plus) d’huile d’olive
26 câpres dans le vinaigre, égouttées
1/4 tasse (50 g) de mayonnaise légère (c'est ce que j'ai pris, mais de la mayo ordinaire, c'est correct)
2 c. à thé d’aneth frais, haché finement
1 c. à thé de jus de citron
1/4 c. à thé de poivre noir du moulin
5 tranches fines de saumon fumé (ou 40 petites crevettes nordiques, comme les crevettes de Matane)
1 morceau de 3 po (8 cm) de concombre anglais
aneth frais pour la décoration

Enlever les croûtes des tranches de pain. À l’aide d’un rouleau à pâtisserie, aplatir les tranches de pain. Avec un emporte-pièce de 2 pouces (5 cm) de diamètre, découper 20 rondelles dans les tranches de pain et passer de nouveau le rouleau afin de vraiment bien les aplatir.

Au moyen d'un pinceau, badigeonner les rondelles de pain des deux côtés avec l'huile. Les déposer dans un moule à minimuffins, non huilé, en pressant fortement avec les doigts pour leur donner une belle forme de petite coupe.

Cuire au centre du four préchauffé à 350 degrés F (180 degrés C) pendant 12 minutes ou jusqu’à ce que le pain soit doré et croustillant. Démouler immédiatement les rondelles de pain et les laisser refroidir dans des assiettes. (Vous pouvez préparer les minicoupes à l’avance et les mettre dans un contenant hermétique ou un sac de congélation. Elles se conserveront jusqu’à 5 jours à la température ambiante et jusqu’à 1 mois au congélateur. Juste avant le service, les réchauffer au four pour leur redonner un peu de croustillant.)

Réserver 20 câpres. Hacher grossièrement le reste des câpres (soit 6 câpres) et les mettre dans un petit bol. Ajouter la mayonnaise, l’aneth, le jus de citron et le poivre. Mélanger avec une fourchette.

Si vous utilisez du saumon, couper les tranches de saumon en lanières de 1,5 x 0,5 po (3,5 x 1,25 cm) et les rouler de manière à leur donner la forme d'une rosette. Couper le concombre en quatre sur la longueur, puis en tranches fines. (Vous pouvez préparer le mélange de mayonnaise, les crevettes ou le saumon, et le concombre à l’avance et les couvrir. Ils se conserveront jusqu’à 8 heures au frigo.)

Mettre environ ½ c. à thé de la préparation à la mayonnaise dans chaque minicoupe de pain. Ajouter une rosette de saumon (ou 2 crevettes), 2 petites tranches de concombre, 1 câpre et 1 branchette d’aneth frais.

Recette tirée d’une revue Coup de pouce.

mardi 23 novembre 2010

Gâteau Reine Élizabeth


Quand on fait des recherches sur Internet pour connaître l’origine du gâteau Reine Élizabeth, on n’obtient pas de réponses claires. Chacun y va de son histoire. En revanche, le pas-à-pas de la recette fait l’unanimité en ne prévoyant pas de cerises confites dans la pâte. Eh! bien, la recette de Belle-Maman gourmande, reprise par ma maman, que je déguste et réalise, depuis des lustres, comprend cet ajout, qu’on apprécie parce qu’il est totalement festif et tellement savoureux!

Le gâteau Reine Élizabeth est un gâteau qu’on aime servir aux Fêtes, car il ressemble à un gâteau aux fruits, sans la dépense et toute la besogne que cela réclame.

Mais moi, ce que j’aime, c’est le servir le lendemain de Noël : vous savez, le lendemain, quand tous les adultes se sont couchés aux petites heures et qu’au lever ils ne souhaitent qu’un café bien fort!

Alors, si vers 13 h, vous présentez à tous ceux qui ont passé la nuit chez vous, un bol de soupe aux légumes que vous aurez cuisinée trois jours auparavant, accompagné d’un muffin anglais rôti, tartiné de fromage à la crème, sur lequel vous aurez déposé du saumon fumé, quelques fines tranches d’oignon rouge (!) et plusieurs câpres, vous n’aurez que des sourires à votre table. Et si vous terminez ce repas du lendemain de la veille, par un morceau de gâteau Reine Élizabeth, vous atteindrez des sommets. Car le lendemain, il ne faut pas faire compliqué : il faut seulement faire délicieux!

Merci, ma chère maman, de tous ces brunchs merveilleux du lendemain, que tu nous as si souvent préparés!



Gâteau Reine Élizabeth
10 à 12 portions

Pour le gâteau :
1 tasse (200 g) comble de dattes
¾ tasse (190 ml) d’eau bouillante
½ tasse (120 g) de beurre salé ou demi-sel
1 tasse (190 g) de sucre
1 œuf battu
1 ½ tasse (200 g) de farine tout usage non blanchie biologique
1 c. à thé de bicarbonate de soude
1 c. à thé de poudre à pâte (levure chimique)
¼ c. à thé de sel
1 c. à thé de vanille
¾ tasse (90 g) de noix de Grenoble en pièces ou en morceaux (c’est un peu plus gros que des noix hachées)
1 tasse (180 g) de cerises confites, coupées en deux (attention, ce ne sont pas des cerises au marasquin en pot; ce sont les mêmes cerises que celles qu’on utilise pour les gâteaux aux fruits)

Pour le glaçage :
½ tasse (60 g) de filaments de coconut sucré, légèrement tassés
3 c. à soupe de beurre
3 c. à soupe de cassonade tassée dans la mesure (au Québec, ce produit fait référence à un sucre de canne moulu finement, dans lequel on a conservé l’humidité. Cela peut faire penser à du sable mouillé. Ce sucre contribue à donner une texture moelleuse à la préparation. En Europe, on ne peut l’associer au sucre de canne qui porte le nom de cassonade. Le Web propose des substituts à notre cassonade américaine, mais je vous laisse le soin de faire la recherche, car n’étant pas sur place, je ne peux vraiment vérifier ce qui en est.)
1 c. à soupe de lait ou de crème

Gâteau :
Mettre l’eau bouillante dans un bol et y faire tremper les dattes.

Dans un grand saladier, battre ensemble, au batteur électrique, le beurre, le sucre et l’œuf préalablement battu à la fourchette. Mélanger 1 minute ou deux, à vitesse moyenne/forte. Réserver.

Dans un autre bol, tamiser la farine, le soda, la poudre à pâte et le sel. Réserver.

Égoutter les dattes au dessus d’un petit bol afin de récupérer l’eau. Couper les dattes en deux. Réserver.

Incorporer le mélange de farine et l’eau de trempage des dattes au mélange humide contenu dans le saladier, en trois fois. Mixer au batteur électrique entre chaque addition.

Avec une spatule, déposer tour à tour les dattes, les noix et les cerises en prenant soin de bien répartir les fruits dans le mélange. Verser la préparation dans une moule à pain (22 x 12 x 7 cm) beurré et enfariné. D’abord, cuire au four à 350 degrés F (180 degrés C) pendant 40 minutes. Ensuite, baisser la température du four à 325 degrés F (163 degrés C) et poursuivre la cuisson pendant 35 autres minutes, en prenant soin de déposer un morceau de papier d’aluminium sur le gâteau pour éviter qu’il fonce trop. Le gâteau est prêt lorsqu’une brochette de bambou, insérée au centre, en ressort propre.

Glaçage :
Dans une petite casserole, faire bouillir à feu doux, pendant 3 minutes, le mélange de coconut, beurre, cassonade et lait.

Quand le gâteau est cuit, le sortir du four et, sans le démouler, verser le glaçage sur sa surface. Remettre le gâteau au four, sous la salamandre (grill), jusqu'à ce que le glaçage fasse des bulles. Retirer le gâteau du four. Il faut surveiller, car l'ébullition du glaçage s'opère rapidement.

Quand le gâteau est refroidi, l’emballer dans du papier film et le réfrigérer jusqu’au lendemain. Le gâteau est maintenant prêt à être congelé, mais avant il est important de le déposer dans un sac de congélation de qualité.

samedi 20 novembre 2010

Purée de courge, de prunes et de pomme pour bébé


La gastronomie, c’est pour tous les membres de la famille! Votre bébé ne sera pas en reste avec cette purée de courge Butternut, de prunes et de pomme Granny Smith.

Histoire de m’éloigner des traditionnelles purées pour bébé et pour correspondre aux goûts de la petite, j’ai réalisé ce beau mélange, parce que notre petite demoiselle a de la difficulté avec l’acidité des fruits. Il fallait donc les camoufler un peu.

Mission accomplie : la purée, d’une texture sublime, a le goût des fruits, sans être trop acide, grâce à l’apport adoucissant du sucre contenu dans la courge. Et quelle couleur! Ma petite-fille va en être ravie, tout comme sa mamie l’est d’ailleurs!





Purée de courge, de prunes et de pomme pour bébé
1 courge Butternut (courge musquée) moyenne/grosse
4 prunes
1 pomme Granny Smith (ou autre)
1 c. à soupe d'eau

Avec un couteau à lame rigide, couper la courge en deux sur la longueur. Au moyen d'une cuillère parisienne, retirer les graines et les filaments. Peler la courge avec un bon économe. Couper celle-ci en gros cubes et les cuire à la vapeur de 5 à 7 minutes. La cuisson est finalisée lorsqu'un cube s'écrase facilement à la fourchette. Réserver.

Avec un économe à tomates, peler les prunes et détacher la chair du noyau. La couper grossièrement et la déposer dans un bol avec la pomme pelée et détaillée en cubes. Verser 1 c. à soupe d'eau dans le plat contenant les fruits et cuire à température maximale 5 à 6 minutes au micro-ondes. Normalement, après ce temps de cuisson les fruits devraient être attendris et avoir compoté.

Avec un piloir à patate, piler les courges. Réserver.

Mixer au robot culinaire, plusieurs minutes, les fruits et 3 2/3 tasses (915 ml) de purée de courge. Congeler en portions individuelles. Voici ma méthode : je dépose la quantité désirée au milieu d'un papier film pour ensuite former un petit paquet. Je dépose ensuite quelques paquets (mais pas trop afin que la congélation s'opère rapidement) dans un sac de congélation et je retire l'air le plus possible, en pressant sur le sac, avant de sceller ce dernier et de le placer au congélateur.

lundi 15 novembre 2010

Courge spaghetti terre et mer


Avoir un blog culinaire, c'est très stimulant, mais il y a un mais… : j’ai accumulé des kilos en trop. Je dois donc entreprendre une diète et je sais que ce ne sera pas facile, les premières semaines surtout, car je suis gourmande. Alors, afin de mettre toutes les chances de mon côté, j’ai décidé de réduire mes parutions à un billet, quelquefois deux par semaine, histoire de m’éloigner de la cuisine et de mon pupitre de travail le plus possible pour profiter de ce temps récupéré, à faire un peu d’exercice, comme de longues promenades à l’extérieur.

Mais avant d’entreprendre cette fichue diète, voici une recette qui m’a été inspirée par une création d’Isa-Marie de Grelinette et Cassolettes. J’aurais bien aimé, comme elle l’a fait, réaliser de jolies petites corolles de jambon serrano dans lesquelles j’aurais déposé de la courge spaghetti aux moules à la provençale. Malheureusement, mes tranches de jambon étaient trop minces pour le faire : je n’y arrivais pas. J’ai donc réalisé ce gratin terre-mer qui s’est avéré délicieux et bien relevé grâce à la sauce tomatée aux moules, qui avait vraiment du punch, et au jambon serrano qui s’est bien marié à l’ensemble. Voilà une façon différente de savourer la courge spaghetti.

Marche à suivre : J’ai d’abord réalisé ma sauce de moules à la provençale, la veille, et j'en ai mangé sur des pâtes (je les adore, et c’est là mon malheur!) tout en prenant soin de réserver une partie de cette sauce pour le gratin du lendemain. Le lendemain, j’ai fait cuire ma courge spaghetti au micro-ondes, j’ai effiloché la chair et je l’ai mélangé à la sauce qui me restait en ayant pris soin, la veille, de retirer les moules de leur coquille pour les réserver.

Il est important ici d’incorporer beaucoup de sauce aux filaments de courge, pour que cela soit goûteux. Avec les mains, j'ai déposé le mélange sauce/courge spaghetti dans un plat à gratin en veillant à ce qu’il n’y ait pas trop de liquide dans le plat. J'ai ensuite tapissé la courge avec les moules réservées et réalisé de petites rosettes de jambon que j'ai piquées un peu partout dans la préparation. Il ne me restait plus qu’à déposer du fromage en finition et à enfourner le temps nécessaire, soit 10 à 15 minutes, à 400 degrés F (205 degrés C). J'ai aussi ajouté 2 minutes de cuisson à Gril, tout en laissant le plat au centre du four.

C'est le 10 septembre dernier que j'ai cueilli cette courge Smallghetti au Centre d'interprétation de la courge du Québec.

La voilà photographiée, dans mon jardin, deux mois plus tard. Je la trouvais tellement belle que je l'ai gardée au frigo, tout ce temps, pour être sûre de bien la conserver.

Lorsque la courge est cuite, les filaments se détachent aisément à la fourchette.





La veille ou l'avant-veille de la réalisation de la recette Courge spaghetti terre et mer, préparer les moules à la provençale et les servir sur des pâtes.

Moules à la provençale
2 portions
1 kg de moules
pâte pour deux personnes (dans mon cas des spaghettinis)
1/4 tasse (50 ml) + 2 c. à soupe d'huile d'olive
1 oignon haché
1 échalote sèche hachée
1 c. à soupe d'ail haché finement
1/2 tasse (125 ml) de vin blanc
1 boîte (796 ml) de tomates en dés
1 branche de thym ou 1/8 c. à thé de thym séché
1 branche de romarin (dans mon cas, retirée après quelques minutes de cuisson, elle parfumait trop) ou  bien 1/2 c. à thé de romarin séché
2 c. à soupe de câpres dans le vinaigre, égouttées, mais non rincées
16 olives noires déchirées en trois

Nettoyer les moules. Pour ce faire, remplir l’évier de la cuisine d’eau froide (et non tiède) et laisser tremper les moules le moins longtemps possible. Sous le robinet, laver chaque moule, une à une, en grattant au besoin. Tirer sur la barbe (le byssus) pour l'enlever. Déposer les moules propres dans un gros bol. Les moules qui resteront ouvertes, dans l’eau très froide et qui ne se ferment pas, quand on les frappe sur le comptoir, devront être jetées. Il y en a toujours quelques-unes qui se retrouveront à la poubelle. Réfrigérer les moules lavées le temps de la préparation de la sauce aux tomates.

Précuire les pâtes selon les indications du fabricant, mais en soustrayant 2 minutes du temps de cuisson proposé, les égoutter et les passer à l’eau froide pour stopper la cuisson. Une fois que les pâtes sont bien refroidies, les égoutter de nouveau et les mettre dans un saladier. Verser 1/4 tasse (50 ml) d'huile d'olive et brasser. Réserver.

Chauffer le reste de l’huile à feu vif, soit 2 c. à soupe d'huile d'olive, dans un grand chaudron. Baisser un peu le feu, ajouter l’oignon, l'échalote sèche et l'ail. Cuire 1 à 2 minutes en veillant à ce que l'ail ne brunisse pas. Déglacer avec le vin et ajouter les autres ingrédients. Cuire à couvert, à feu doux, pendant 10 minutes.

Ajouter les moules au chaudron et cuire, à feu fort et à couvert, pendant 6 minutes. Pendant la cuisson, prendre le chaudron par ses poignées et bien brasser son contenu afin que les moules cuisent également.

Lorsque les moules sont cuites, donc ouvertes (jeter celles qui sont restées fermées), retirer la moitié des moules et la moitié de la sauce en vue de la courge spaghetti terre et mer. Réserver au frigo.

Dans le chaudron, ajouter les pâtes précuites. Mélanger délicatement pour bien enduire les pâtes de sauce et cuire 1 à 2 minutes supplémentaires. Servir.

Courge spaghetti terre et mer
2 portions en plat principal ou 3 portions en accompagnement d'un poisson, à titre d'exemple
1 courge Smallghetti (ou courge spaghetti ordinaire)
restant de sauce à la provençale
restant de moules cuites
quelques tranches de jambon serrano (ou autre) coupées en lanières et enroulées en rosette
fromage à gratiner (cheddar, gruyère, suisse, mozzarella ou jarlsberg (ce que j'ai utilisé))

Couper la courge en deux sur le long, sans la peler, avec un couteau à lame rigide. Enlever les graines et déposer les deux moitiés de courge dans un plat allant au micro-ondes dans lequel vous aurez ajouté un peu d'eau. La façon de placer les courges n'a pas d'importance. Cuire, à puissance maximale, environ 15 minutes ou jusqu'à ce que les filaments de la courge se détachent facilement à la fourchette. Poursuivre la préparation en suivant la marche à suivre proposée au début de ce billet.

vendredi 12 novembre 2010

Les olives de Casablanca


Comme Choupette du blog Péché de goumandise qui fête aujourd’hui son cinquième Bloganniversaire, je ne ferai pas de recette, mais pas pour les mêmes raisons qu’elle. Je ne ferai pas de recette, car je n’ai pas le produit pour le faire : les olives de Casablanca.

En revanche, je peux vous en parler et je peux vous les montrer, car l’an dernier, à pareille date, j’accompagnais Épouxcurien dans cette ville. Il en revient justement et il est allé seul cette fois, mais il a ravivé en moi le goût du Maroc.

Quand j’ai pris en photo cette superbe salade d’olives dans laquelle on retrouvait des carottes, des fines herbes et des agrumes, en plus des olives, je me suis dit qu’une fois de retour au Québec, je la reproduirais avec de très bonnes olives. Et j’ai cherché de bonnes olives, d’aussi bonnes olives que celles de Casablanca et je n’en ai pas trouvé. Les olives supportent mal le transport. Quand on veut les faire voyager, il faut les préserver et cela altère leur saveur. Alors, comme j’en avais pleinement profité lors de mon séjour à Casa, ma frustration était moins grande. Car j’en mangeais à tous les repas. Au petit-déjeuner, je prenais un bol de soupe Harira (oui! vous avez bien lu!), un croissant ainsi qu’une assiette comprenant quelques quartiers de tomates, quelques tranches de concombre et une bonne poignée d’olives vertes, car ce sont les vertes qui sont les meilleures. Elles ont un goût rond, pas trop salé, sans amertume et offre une belle texture en bouche. Avant le repas du soir, on nous servait, où qu’on aille, un petit bol d’olives qu’on vidait à coup sûr. Au Québec, je suis plus attirée par le goût des olives noires, mais là-bas quand on a goûté aux vertes, on réalise rapidement qu’elles les surclassent toutes.
 


Les photos ci-haut ont été prises dans le Habous, la nouvelle médina de Casablanca. En fait, c'est un souk, où l'on retrouve de tout : c'est comme un immense marché aux puces. Mais c'est plus que ça : c'est un endroit de Casablanca qu'on a dessiné comme un quartier musulman, avec bains, mosquées, marchés et ruelles, cours centrales, tout en veillant à l’hygiène des lieux et en en faisant un lieu de vie aéré.


Les photos qui suivent donnent un aperçu du marché central de Casablanca. En fait, c'est un petit marché qui est situé derrière les grands hôtels de l'avenue de l'Armée royale.








 Vous êtes ici dans un supermarché de Casablanca. Les épices sont offertes en vrac. (Photo : Épouxcurien)

Et me voici dans le Habous déambulant devant une tête de dromadaire. Ma mine sérieuse cherche à cacher mes émotions... La viande de dromadaire se mange en kefta. Voici comment les choses se passent : vous achetez chez le boucher votre viande hachée de dromadaire et vous l'apportez chez le restaurateur non loin de là qui se charge de la cuire pour vous. Et savez-vous comment Épouxcurien appelait son kefta? Je vous le donne en mille : un Mac Dro. Lorsqu'il en a mangé, je n'étais pas du voyage. Il m'a dit que cela avait un léger goût de caribou, disons de gibier.

Et maintenant, rêvons un peu, histoire d'oublier cette tête de dromadaire. Que diriez-vous de prendre un repas à ce bel endroit, avec vue sur l'Atlantique, situé sur la Corniche, la Côte d'Azur de Casablanca?


Pour d'intéressants reportages sur Casablanca réalisés par Éric Clément cliquer ici, ici et . Et si vous êtes encore curieux de cette ville, ce journaliste en parle aussi ici.