Petite, ma mère m’a initiée au gombo en me préparant de la soupe qu'elle appelait chicken gombo (de la marque Campbell's). Bon, c’était une soupe concentrée en boîte dans laquelle elle devait ajouter de l’eau, mais c'était la mode à l’époque ce genre de préparation. J’aimais le gombo, qu’on retrouvait tranché dans la soupe, et qui la parfumait de façon différente.
Quand Roger Layoun a présenté à l’émission Curieux Bégin sa recette de ragoût de gombos, j’ai tout de suite pensé la tester, en y apportant quelques légères modifications. Pour l’accompagner, le cuisinier a choisi un riz libanais, réalisé avec du riz basmati et des vermicelles ou cheveux d’anges déjà coupés, qu’on achète en sac. On les trouve facilement dans les épiceries arabes, tout comme les gombos frais, d’ailleurs.
Quand on achète des gombos, il faut les choisir nains, entre 5 et 10 cm. Leur goût rappelle celui des haricots verts combinés à des poivrons doux ou à des aubergines. Ils sont absolument délicieux servis avec le riz libanais. Le ragoût de gombos se sert surtout tiède ou froid. Il peut faire partie d’un buffet végétarien, d'inspiration arabe, avec un taboulé, une fatouche, des falafels, de l’hummos et diverses salades de légumineuses ou de légumes. Pour voir la vidéo de la recette présentée par Roger Layoun et Christian Bégin, cliquer ici et visionner la deuxième moitié de l’émission.
Voilà des cheveux d'ange et du riz basmati. Le vermicelle convient tout à fait, à la place des cheveux d'ange, c'est d'ailleurs ce que Roger Layoun recommande.
Ragoût de gombos (okras) et riz libanais
4 portions
Ragoût de gombos :
1 1/2 c. à soupe d'huile d'olive
1 oignon rouge moyen-gros (300 g), haché
3 gousses d'ail hachées grossièrement1 petite boîte (400 g) de tomates en dés
1 tasse d'eau
350 g de gombos nains (entre 5 et 10 cm), dont on aura coupé les deux extrémités, en troncons de 5 cm, tranchés sur la longueur
3 c. à soupe comble de coriandre fraîche hachée grossièrement
1 cuillère à thé de graines de cumin, broyées (quand je referai cette recette, je mettrai 1/2 c. à thé de cumin ou le mélange suivant que j'ai déjà testé dans une recette de courgettes aux tomates : 1 c. à thé de basilic séché + 1 c. à thé de graines de coriandre, broyées)
piments de Cayenne broyés, au goût
sel et poivre du moulin
Dans une cocotte ou un faitout, faire chauffer l'huile d'olive et y faire revenir l'oignon et l'ail pendant 8 minutes. Retirer et réserver.
Dans la même poêle, faire revenir les gombos pendant 5 minutes, en ajoutant de l'huile au besoin.
Ajouter les tomates et l'eau, porter à ébullition et laisser mijoter pendant 10 minutes.
Ajouter les oignons, la coriandre hachée, le cumin et le piment de Cayenne, assaisonner, couvrir et laisser mijoter pendant 30 min.
Présenter avec des quartiers de citron. Servir tiède, accompagné de riz libanais.
Riz libanais :
2 c. à soupe d'huile d'olive
1 tasse (60 g) de vermicelles de blé ou de cheveux d'ange de blé
1 tasse (200 g) de riz à grains longs, basmati ou autre, rincé à l'eau fraîche durant 2 minutes dans un chinois
2 tasses (500 ml) d'eau
sel au goût
Dans une poêle à fond épais, faire chauffer l'huile d'olive à feu moyen et y faire revenir les vermicelles, jusqu'à ce qu'ils prennent une belle couleur dorée.
Ajouter le riz et bien mélanger.
Incorporer l'eau et le sel, porter à ébullition, baisser le feu d'abord à medium/doux et ensuite à doux. Couvrir et laisser cuire doucement pendant 10 minutes, sans lever le couvercle et sans remuer.
Après ce temps, retirer la casserole du feu, laisser reposer 5 minutes (ce que je n'ai pas fait), puis séparer les grains à la fourchette de façon à ce que le riz soit bien léger. Servir aussitôt.
Le gombo fait partie des classiques de la cuisine antillaise. Mais je dois dire qu'à part dans le calalou (sorte de potage vert), j'ai bien du mal à avaler ce "truc" gluant
RépondreSupprimerLe gombo est tout, sauf gluant, à moins de le cuisiner lorsqu'il est plus gros; l'importance ici étant de choisir les gombos nains, tel que mentionné dans la recette. En respectant cette prémisse, je vous l'assure, il n'y a aucun problème.
RépondreSupprimerLou
je n'ai jamais mangé de gombos, en tout cas je retiens ce que tu dis dans le commentaire, les choisir nains, si j'en achète.
RépondreSupprimerJ'ai dû en cuisiner une fois. On en trouve pas souvent au marché. Comme Choupette, je retiens tes conseils d'achat.
RépondreSupprimerBon dimanche
quelle merveille !
RépondreSupprimercela me fait bien envie !
si joliment présenté et si bien photigrafié !
je passais te faire un bisous et te souhaiter un beau dimanche LOU
bise
BREE
Moi aussi j'ai super envie de faire cette recette, ça a l'air tellement bon. J'ai mangé des okras qu'une seule fois et j'ai bien aimé. Va falloir que j'aille faire un p'tit tour chez Adonis:) Yeah!
RépondreSupprimerOh! Voilà quelque chose que je n'ai pas eu l'occasion de manger bien souvent! Raison de plus pour le mettre au menu cette semaine...merci!! :)
RépondreSupprimerJ'ai vu cette recette aussi à Curieux Bégin... et j'attendais avec impatience le "truc" pour que les Okras ne soient pas gluants. Merci de nous avoir donné cette information. J'adore les Okras (que je ne mange que dans les restos indiens ;-) )mais je n'avais jamais réussi à les cuisiner sans le "gluant". Vivement la prochaine tentative.:-) Bonne journée!
RépondreSupprimerHello ma Chère Lou !!
RépondreSupprimerMoi non plus je ne connais pas le gombo, si j'en trouve sur ma route "normande" je ne manquerai pas d'y goûter.
Ta délicieuse recette me plaît énormément avec ce mystérieux gombo aux saveurs de poivron et d'aubergine.
Très original l'association de ce riz libanais, je ne savais pas que ce mélange s'appelait ainsi.
Quel plaisir de venir dans ta cuisine, à chaque fois, c'est une merveilleuse découverte.
Merci Lou.
Gros bisous,
Patricia
Je ne connais pas beaucoup les okras, mais la façon dont tu décris leur goût donne bien envie d'essayer! Est-ce que tu recommandes les okras surgelés?
RépondreSupprimerMerci pour vos précieux commentaires!
RépondreSupprimer@Mélanie A. : Je pense que les okras congelés peuvent faire l'affaire, mais encore faut-il s'assurer qu'ils soient nains. Je te recommanderais néanmoins d'attendre pour faire cette recette de tomber sur des okras frais, surtout si c'est la première fois que tu en manges. Parce que frais, nains et bien cuisinés, ils sont vraiment délicieux!
Lou
une version que je ne connais pas mais qui est bien alléchante
RépondreSupprimerà noter
bonne journée
Coucou ma lou,
RépondreSupprimerTa recette est bien appétissante !
Et le rayon de soleil sur ton assiette apporte encore plus à l'atmosphère savoureuse de ton plat !
Je crois avoir gouté des gombos en Guyanne à Cayenne, dans des blaffs (c'était délicieux j'en garde un excellent souvenir).
Merci pour cette belle recette !
Bises d'Isa-Marie
J'aime bien les gombos. J'ai retrouvé un peu la même texture et le même goût en mangeant du nopal (le cactus) au Mexique ...
RépondreSupprimerBisous
Hélène
c'est vrai que ca a l'air délicieux !
RépondreSupprimerhum...c'est très gouteux!
RépondreSupprimerEn fan de gombos (dont j'ai même rêvé il y a peu), ta recette me plait beaucoup, je ne les cuisine pas assez souvent par contre j'ai la chance d'en manger de temps en temps cuisinés par des expertes en matière de ce petit légume vert!
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