mardi 3 août 2010

Tapenade d'olives noires


Août : mon mois préféré de l’année. La nature est à son paroxysme, les légumes et les fruits du Québec se retrouvent sur tous les étals : c’est l’abondance. Mais cela peut devenir l’abondance de travail pour une fille comme moi qui adore cuisiner tous ces beaux produits. Je ne suis pas une cuisinière de quantité. À regret, je n'ai pas ce gène de l’écureuil qui fait ses provisions pour l’hiver (j’envie mon amie Suzanne, qui elle l’a, et vous devriez voir les résultats), mais je pense avoir celui de la variété et de la curiosité ce qui fait que toutes les bonnes recettes m’intéressent. Résultat : mon pupitre de travail est un foutu bordel de notes et de livres de recettes, et mon mois se passe à la cuisine à essayer plein de nouveautés, glanées à droite et à gauche, mais souvent sur les blogs de mes copinautes. Alors dans les semaines qui viennent, la France et l’Italie seront à l’honneur à ma table. Car il s’en passe des choses en cuisine sur ces deux terroirs culinaires, bien plus qu’on ne pense. Soyez sans crainte, mes recettes continueront d’être familiales et conviviales. De toute façon, vous me connaissez…

Aujourd’hui, comme c’est très humide, pas question de faire fonctionner le four, bien que ça me tente terriblement… J’ai donc pensé cuisiner une recette toute simple de tapenade, mais combien savoureuse, réalisée par Choupette du blog Péché de gourmandise. Ce que j’aime dans sa version, c’est qu’il n’y a pas d’ail. Oui, j’aime l’ail, je l’adore même, mais je trouve que dans un plat qui est appelé à être conservé quelques jours ce n’est pas très heureux, car l’ail cru vieillit mal.

Dès que le temps plus frais apparaîtra, je vous présenterai une recette qui mettra en vedette cette préparation provençale, mais d’ici là, voilà ce beau caviar d’olives qui peut se déguster, soit à l’apéro sur un morceau de pain ou encore sur des pâtes cuites, avec des tomates séchées et une belle poignée de persil italien haché ou de basilic haché. Et pour détendre la sauce, un peu d'eau de cuisson des pâtes fera bien l'affaire!

Quand on fait de la tapenade aux olives, il est important de choisir des olives qu’on aime. Une olive conservée dans l’huile conviendra mieux qu’une olive conservée dans l’eau.


Tapenade d'olives noires
200 g d'olives noires dénoyautées
2 c. à soupe de câpres égouttées, mais non rincées
30 à 40 g d'anchois à l'huile d'olive (j'ai mis 6 filets d'anchois, soit 25 g, que je n'ai pas rincés, mais que j'ai épongés)
le jus d'un 1/2 citron (j'ai mis 1 c. à thé de jus de citron)
huile d'olive (j'ai mis 1 c. à soupe d'huile d'olive de finition, c'est-à-dire une huile d'olive de qualité supérieure à celle qu'on utilise pour la cuisson)
 
Déposer les olives noires, les câpres et les anchois dans le robot culinaire. Mixer jusqu'à la consistance désirée. On souhaite conserver une certaine texture granuleuse, donc il ne faut pas trop mixer. Ajouter du poivre du moulin et de l'huile d'olive, un peu plus qu'une cuillerée à soupe si vous jugez que cela est nécessaire afin d'obtenir une bonne texture. Pulser. Incorporer le jus de citron et pulser. Au moyen d'une spatule, déposer la tapenade dans un contenant hermétique qui permettra sa conservation durant quelques jours.
 
Merci Choupette!

3 commentaires:

  1. Je teste dès demain pour l'apéro!

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  2. En général je préfère dénoyauter des olives, celles d'ici, des tanches de Nyons, pour moi les meilleures (en version noires) car elles ont comme un côté confit.
    http://saveurpassion.over-blog.com/article-10639581.html

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  3. Wow!
    J'adore la tapenade mail en Italie je ne trouve rien d'exceptionnel comme l'originale française ;)
    Merci beaucoup!

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