mardi 28 août 2012
Salade de mangue à la thaïe
Cette salade attirera les oh! et les ah! à votre table.
Fraîche grâce à la mangue et au mesclun, elle offre une pointe anisée apportée par les deux basilics et par la menthe qu'on y retrouve . Le croquant, quant à lui, est assuré par les arachides non salées qu'on aura grossièrement hachées. De la lime pour le soupçon d'acidité, quelques gouttes de tabasco pour le piquant, de la sauce soya pour l'umami, et voilà une salade ravissante et délicieuse qui se laissera manger avec plaisir!
Le basilic thaï est une variété de basilic très facile à cultiver : il est savoureux, parfumé et exempt de bestioles. Trois conditions pour réussir sa culture : 1) couper les fleurs du plant avec les doigts, ce qui permettra à celui-ci de produire une quantité innombrable de feuilles. Si cela n'est pas fait, le plant s'étiolera; 2) arroser le plant fréquemment; 3) situer le plant près d'une porte de la maison, car il faut intervenir souvent, presque tous les jours.
Salade de mangue à la thaïe
4 portions
1/2 tasse (Désolée, j'ai oublié de peser : disons un peu plus que la moitié d'un verre de moutarde!) d'arachides non salées, hachées grossièrement
2 grosses mangues coupées en tranches fines
1 poivron rouge coupé en fines lanières
2 carottes en languettes faites à l'économe
4 tasses (1 litre) de mesclun
1/4 tasse (25 g) d'oignons verts émincés
2 c. à soupe de menthe fraîche, hachée
quelques feuilles de basilic
4 petites feuilles de basilic thaï
Vinaigrette à la lime (citron vert)
Mélanger à l'aide d'un fouet :
1/4 tasse (60 ml) d'huile végétale neutre
1 c. à thé de zeste de lime râpé
2 c. à soupe de jus de lime
1 c. à soupe de sauce soya
2 c. à thé de sucre
1/4 c. à thé de sauce tabasco
1/4 c. à thé de sel
1/4 c. à thé de poivre du moulin
Dans un poêlon, faire griller les arachides à feu moyen, en remuant de temps à autre, pendant environ 8 minutes ou jusqu'à ce qu'elles soient dorées (Je ne me suis pas donné cette peine!).
Dans un saladier, déposer les mangues, le poivron, les carottes, les verdures, les oignons verts, le basilic ordinaire et le basilic thaï.
Verser la vinaigrette et mélanger. Garnir des arachides.
Source : Le Bel Âge, juillet-août 2008
jeudi 23 août 2012
Carrés aux bleuets et au citron
La saison des bleuets tire à sa fin. C’est maintenant le
temps d’en profiter pleinement avec les carrés que je vous propose aujourd’hui,
si ce n’est déjà fait.
Cette délicieuse recette tirée de la brochure de IGA, Inspirés, été 2012 propose d’incorporer une bonne quantité de jus de
citron dans la garniture aux bleuets. Même en diminuant à 60 ml l’apport en
jus de citron, j’ai trouvé que c’était encore trop, rendant le goût de l'agrume trop présent. Je suggère donc d’ajouter seulement 1 c. à thé de jus de
citron et de remplacer les 60 ml de jus, tout simplement par 60 ml d’eau.
Le bon goût de citron se retrouvera de toute façon dans la préparation de flocons d’avoine qui comprend un peu de zeste.
Carrés aux bleuets et au citron
12 carrés
Garniture aux bleuets :
3 tasses (750 ml) de bleuets frais (myrtilles fraîches)
1/2 tasse (125 ml) de sucre
1/4 tasse (60 ml) d'eau
1 c. à thé de jus de citron
1 c. soupe de fécule de maïs délayée dans 2 c. à soupe d'eau chaude
Préparation aux flocons d'avoine :
2 1/2 tasses (625 ml) de gros flocons d'avoine bio (la marque Milanaise en propose)
1 1/4 tasse (300 ml) de farine tout usage bio non blanchie
1 tasse (250 ml) de cassonade légèrement tassée (ici on fait allusion à la cassonade québécoise)
1 c. à thé de zeste de citron
1/4 c. à thé de sel
1 bâtonnet de 125 g de beurre mi-froid (salé ou non salé, au goût)
Dans une casserole à feu moyen-vif, porter à ébullition les bleuets, le sucre, l'eau et 1 c. à thé de jus de citron. Baisser le feu et faire mijoter, à découvert, jusqu'à ce que les bleuets soient tendres, entre 7 et 10 minutes.
Délayer la fécule de maïs dans l'eau chaude et l'incorporer au mélange. Ramener celui-ci à ébullition et le cuire jusqu'à épaississement environ 1 minute.
Transférer la garniture de bleuets dans un grand bol et la laisser refroidir 10 minutes. La recouvrir d'une pellicule plastique pour éviter la formation d'une peau, et la réfrigérer jusqu'à ce qu'elle soit froide, environ 1 heure.
Dans un autre bol, combiner les flocons d'avoine, la farine, la cassonade, le zeste de citron, le sel et le beurre. À l'aide d'un coupe-pâte ou de deux couteaux, couper le beurre en un mouvement croisé, jusqu'à l'obtention d'un mélange granuleux.
Presser les deux tiers de la préparation aux flocons d'avoine dans un plat de cuisson carré (8 x 8 po, 2 L) préalablement beurré et enfariné. Napper de la garniture aux bleuets et parsemer celle-ci du reste du mélange.
Faire cuire dans un four préchauffé de 350 degrés F (180 degrés C), environ 45 minutes, jusqu'à ce que le tout soit doré. Laisser refroidir dans le moule et couper en carrés. Servir.
samedi 18 août 2012
Potage froid au céleri et à la mangue
Me revoilà avec un superbe pied de céleri qu’on m’a donné
alors que j’en avais déjà un énorme encore tout frais au frigo! Que faire?
Une mangue mûre à point attend depuis quelques jours au
frigo pour être dégustée.
Et si je les faisais se rencontrer, ces deux-là, dans un
potage froid.
Allez hop, on improvise!
Résultat : un assemblage parfait qui s’est avéré
délicieux et original en goût.
Pour avoir une idée de ce que j'ai fait cet été, aller à la fin de ce billet!
Pour avoir une idée de ce que j'ai fait cet été, aller à la fin de ce billet!
Potage au céleri et à la mangue
4 portions
1 c. à soupe d’huile d’olive
175 g d’oignon jaune haché
475 g de céleri coupé en tranches pas trop minces
2 c. à thé d’ail haché finement
4 ½ tasses (1,125 litre) de bouillon de poulet parfumé au
gingembre ( Ma recette de bouillon maison : eau + morceaux de poulet sur os + un morceau de gingembre frais pelé d’au moins 1 pouce (2,5 cm) de longueur. Recouvrir complètement le poulet d'eau et cuire à couvert 25 minutes à feu doux une fois l'ébullition atteinte.)
1 c. à soupe de sauce de poisson (nuoc mam) (Certaines personnes sont sensibles au goût de cette
sauce de poisson. Quand j’ai réalisé ce potage, j’ai mis 2 c. à soupe et je trouvais
ça parfait, mais cet avis n’était pas partagé. Je recommande donc d’ajuster la
quantité au goût, voilà pourquoi je propose 1 c. à soupe)
3 c. à soupe de feuilles de céleri hachées grossièrement (prendre celles près du coeur )
100 g de gros morceaux de mangue + brunoise de mangue pour
la décoration
quelques feuilles de basilic thaï en décoration
Dans une grande casserole, chauffer l’huile d’olive et faire
revenir les oignons 2 minutes à feu moyen.
Ajouter le céleri et cuire 4 minutes à médium-fort.
Ajouter l’ail haché et cuire 1 minute supplémentaire.
Verser le bouillon de poulet parfumé au gingembre, la sauce
de poisson et incorporer les feuilles de céleri. Couvrir et cuire 25 minutes à
feu doux. Le céleri doit être très tendre avant d’être mixé.
Mixer la soupe au pied mélangeur ou au robot culinaire. Chinoiser. Récupérer ce qui est dans le chinois et le mixer
de nouveau. Incorporer ce qui a été obtenu au restant du potage.
Ajouter les 100 g de morceaux de mangue crue et mixer de
nouveau.
Garnir avec la brunoise de mangue et des feuilles de basilic
thaï. Ce potage peut aussi se manger tiède. Ce qu’il faut retenir, c’est de ne pas cuire la mangue.
Mon été se résume ainsi !
Il y a eu beaucoup de ceci :
Ma maison a été remplie d'enfants presque tout l'été. Quand on a cinq petits-enfants entre 2 ans et 7 ans, ça tient passablement occupée... mais c'est parce que je le veux bien! (crédit photo : Épouxcurien)
Avec le merveilleux été qu'on a eu, sec et ensoleillé, il a fallu arroser les boîtes à fleurs sans relâche! Mais les résultats en ont valu la peine!
Et aussi, il y a eu un peu de cela :
Une escapade dans le Maine, un État américain de la Nouvelle-Angleterre, que je partagerai avec vous, en photos, dans quelque temps.
***
Mon été se résume ainsi !
Il y a eu beaucoup de ceci :
Ma maison a été remplie d'enfants presque tout l'été. Quand on a cinq petits-enfants entre 2 ans et 7 ans, ça tient passablement occupée... mais c'est parce que je le veux bien! (crédit photo : Épouxcurien)
Avec le merveilleux été qu'on a eu, sec et ensoleillé, il a fallu arroser les boîtes à fleurs sans relâche! Mais les résultats en ont valu la peine!
Et aussi, il y a eu un peu de cela :
Une escapade dans le Maine, un État américain de la Nouvelle-Angleterre, que je partagerai avec vous, en photos, dans quelque temps.
vendredi 3 août 2012
Caponata d'Alain Ducasse
Encore en vacances jusqu’à la mi-août, je ne puis m’empêcher
de vous faire un petit coucou avant de retourner dans mon jardin, loin de
l’ordi, encore pour quelques jours.
Le motif de cette brève apparition : la reprise d’un
billet que j’ai publié en 2010 et qui présentait la Caponatina aux raisins secs et
aux pignons du chef Alain Ducasse (source : livre Nature : Simple, sain et bon). Il y a des recettes qui méritent une
deuxième diffusion parce qu’elles sont exceptionnelles et celle que je reprends
aujourd’hui figure parmi celles-là.
Voici ce que j’en disais dans mon billet de l’époque :
Arrivée à la maison, le panier plein de ces beaux légumes,
je me suis lancée dans la caponatina du chef Ducasse et j'ai suivi sa recette à
la lettre. Fabuleux, merveilleux, la perfection en bouche! Mais ce qu'il faut
retenir avant de s'engager dans cette recette, c'est que tous les légumes sont
d'abord revenus à la poêle séparément pour ensuite se retrouver dans une
cocotte genre Le Creuset pour terminer leur cuisson au four. L'idéal,
c'est d'être deux pour la réaliser. Épouxcurien a coupé et moi j'ai fait
revenir.
La caponatina se sert chaude ou froide, en légumes
d'accompagnement d'une viande ou d'un poisson. Elle peut être délicieuse sur
des pâtes. Aujourd'hui, j'ai décidé de garnir ma pizza de cette ratatouille
colorée. Et cela s'est avéré tout à fait succulent!
À tout bientôt!
Lou
Caponata du chef Ducasse
4 à 6 portions
huile d'olive
2 poivrons rouges épluchés avec un économe
2 poivrons jaunes épluchés avec un économe
4 courgettes
2 oignons blancs
3 aubergines (couper les aubergines juste avant de les faire revenir pour éviter l'oxydation)
1 bonne poignée de raisins secs (j'ai mis une petite poignée), préalablement trempés dans l'eau quelques minutes et bien épongés
3 c. à soupe de pignons de pin, légèrement dorés dans une poêle anti-adhésive (à feu moyen/fort : surveiller la cuisson attentivement)
20 olives noires dénoyautées (je les ai déchirées en deux avec les doigts)
20 tomates cerises coupées en deux sur le long
8 filets d'anchois au sel, rincés et épongés (j'ai mis les 8 et pour ceux qui ne les aiment pas, allez-y quand même avec les 8, le goût ne s'avérant pas prononcé une fois la cuisson effectuée)
4 gousses d'ail écrasées et hachées grossièrement
2 branches de basilic débarrassées de leurs feuilles (les feuilles sont à conserver pour la finition)
2 brins de thym (libérés de leurs feuilles dans la cocotte, sauf quelques bouts de branches pour faire joli)
Couper les poivrons épluchés, les courgettes et les aubergines en petits cubes de 1,5 cm. Les disposer dans des assiettes séparément. Couper les oignons en fins quartiers.
Déposer un peu d'huile d'olive dans un petit bol. Avec un pinceau de cuisine, badigeonner d'huile le fond d'une grande poêle. À tour de rôle, faire revenir les légumes, catégorie par catégorie. Entre chaque poêlée, remettre un peu d'huile dans la poêle. Le chef Ducasse recommande de peu huiler, sinon la caponata sera huileuse et ce n'est pas ce que l'on veut. Voilà pourquoi j'ai eu l'idée de recommander l'utilisation du pinceau.
Déposer les légumes revenus, au fur et à mesure, dans la cocotte qui ira au four. Pendant que vous faites revenir vos légumes, faire dorer les pignons dans une poêle anti-adhésive, en surveillant bien. Réserver.
Ajouter maintenant dans la cocotte, les raisins, la moitié des noix de pin (l'autre moitié est conservée pour la finition), les olives, les tomates, les anchois, l'ail, les branches de basilic et le thym.
Couvrir la cocotte et cuire 25 minutes à 315 degrés F (160 degrés C), telle est la recommandation d'Alain Ducasse. Dans mon cas, cela s'est avéré insuffisant. J'ai cuit une cinquantaine de minutes pour une cuisson parfaite. Donc, après 25 minutes de cuisson, il faut surveiller et rajouter peu à peu des minutes, si nécessaires.
À la sortie du four, ajouter à la cocotte les noix de pin restantes et les feuilles de basilic que vous aurez déchirées en morceaux. Servir. Le chef indique que les restants de caponata se congèlent très bien.
Pizza à la caponata
1 pâte à pizza crue
2 à 3 c. à soupe de sauce tomatée à pizza
3/4 tasse (60 g) de fromage Parmigiano Reggiano râpé finement, mais pas en poudre
caponata retirée de la cocotte avec une cuillère à trous afin de l'égoutter
Pour la préparation et la cuisson de la pizza, c'est par ici.
Disposer sur la pâte crue, d'abord la sauce, ensuite le fromage et terminer par la caponata. Il se peut que vous deviez ajouter 1 à 2 minutes de plus de cuisson que ce qui est proposé plus haut. Surveiller la cuisson en soulevant légèrement la pizza et en regardant dessous. La croûte d'en dessous doit être légèrement dorée, pas plus.
Libellés :
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Pizzas,
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