mardi 5 janvier 2010

Mes influences

Les gens qui m’ont inspirée
Mes parents, en premier lieu, parce qu'ils sont souvent allés en Europe et ont rapporté dans leurs bagages des mots nouveaux comme pistou, niçoise, comme dans salade niçoise ou encore mesclun, un mot sans aucune résonnance dans mon univers de cette époque. Et ma belle-mère, qui, lors d'une discussion, devant ma peur de réaliser une sauce blanche, s'est levée de table et m'a montré, sur-le-champ, comment la faire.

C'est aussi Jehane Benoit, notre Julia Child's nationale et Pol Martin, un chef français qui a adopté le Québec, et qui m'a, entre autres, fait découvrir l'estragon dans ses livres de recettes. C'est Joie Warner, une Américaine, qui dans les années 80 et 90 a révolutionné la cuisine de tous les jours sur ce continent d'Amérique et a pour ainsi dire bouleversé la mienne grâce à ses recettes simples et savoureuses. C'est en découvrant son livre Pasta Sauces, acheté en Floride, à la suite d'un rêve qu'avait fait mon mari et qui lui sommait de s'acheter un livre de recettes italiennes, que s'est opérée la métamorphose. Dorénavant, dans ma cuisine, le produit devenait roi! Et à partir de ce moment, on n'a plus compté les pas pour aller le chercher, là où il se trouve. Je pense aussi à Philippe de Vienne, ce chasseur d’épices qui a déposé dans mon mortier des graines d’épices de cru du monde entier. Merci!

Ce sont également tous ces réfugiés de la mer (les boat people) qui dans les années 70 nous ont offert avec tellement de gentillesse et d'authenticité leur cuisine vietnamienne. C’est Donna Hay, par sa cuisine australienne, qui a brillamment fait se rencontrer les saveurs de l’Orient et de l’Occident. C'est finalement Philippe Mollé, chroniqueur émérite au journal Le Devoir et à la radio de Radio-Canada, qui partage avec nous, et de façon brillante, ses connaissances illimitées de la gastronomie mondiale.

Et c'est aussi mon amie Suzanne qui, comme moi, demeure près du fleuve Saint-Laurent, mais plus au nord-est, dans la belle région du Bas-Saint-Laurent. C'est elle qui m'a enseigné le slow food, cette cuisine mijotée, lente et inspirée, préparée pour les siens, avec des produits locaux, surtout ces beaux poissons et fruits de mer que mon amie sait mettre en valeur au gré des saisons.

2 commentaires:

  1. J'aime bien cette présentation. Elle doit envie de poursuivre la lecture et de tenir une fourchette ;-)

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  2. Zut, je voulais écrire "elle donne envie".

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